Paracétamol : une toxicité hépatique trop souvent ignorée

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Paracétamol : une toxicité hépatique trop souvent ignorée

Publié le 17 mars 2021
Par Yolande Gauthier
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D’après une enquête OpinionWay menée pour l’Observatoire français des médicaments antalgiques (OFMA) et l’Institut Analgesia, les connaissances des consommateurs sur le paracétamol sont encore insuffisantes. Ainsi, moins d’un Français sur 2 est capable de citer les médicaments pour le rhume qui en contiennent, et à peine 20 % pensent aux associations telles que Ixprim, Lamaline ou Prontalgine.

Plus inquiétant encore, 8 % des personnes interrogées estiment possible de dépasser 1 g de paracétamol par prise, et elles sont 17 % à estimer pouvoir en prendre plus de 4 g par jour. 7 % des sondés vont même jusqu’à penser qu’il n’existe pas de dose maximale tant que la douleur persiste. Si à peine plus de la moitié des Français (54 %) ont conscience de la toxicité hépatique de la molécule en cas de surdosage, 1 sur 10 considère qu’il n’y a aucune conséquence.

Il importe donc de sensibiliser régulièrement les Français au bon usage du paracétamol, notamment en automédication. Pour ce faire, un document patient « Je prends des médicaments antidouleur à bon escient » reprenant les règles de bon usage du paracétamol, mais aussi de l’ibuprofène et des antalgiques opioïdes, peut être commandé gratuitement après de l’OFMA.

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