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La fluoxétine
Antidépresseur de la famille des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), la fluoxétine peut aussi être prescrite chez l’adulte en cas de troubles obsessionnels compulsifs ou de boulimie.
Pour quelles indications ?
• Chez l’adulte en cas d’épisodes dépressifs majeurs, de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ou de boulimie (en complément d’une psychothérapie, pour la diminution de la fréquence des crises de boulimie et des vomissements ou de la prise de laxatifs).
• Chez l’enfant à partir de 8 ans en cas d’épisode dépressif majeur modéré à sévère ne répondant pas à une prise en charge psychothérapeutique après quatre à six séances, et toujours en association à une prise en charge psychothérapeutique concomitante.
A quelle posologie ?
• Chez l’adulte, en cas de dépression ou de TOC, la posologie recommandée est de 20 mg/jour (par voie orale en une ou plusieurs prises journalières, pendant ou en dehors des repas) et peut aller progressivement jusqu’à 60 mg/jour au maximum si nécessaire. L’ajustement doit se faire au cas par cas. Pour le traitement de la boulimie, la posologie est de 60 mg/jour (l’efficacité au-delà de 3 mois n’a pas été démontrée).
• Chez l’enfant à partir de 8 ans la dose initiale est de 10 mg/jour (soit 2,5 ml en solution buvable). Après 1 à 2 semaines de traitement, la posologie peut être augmentée à 20 mg/jour.
Quels sont les principaux effets indésirables ?
Céphalées, nausées, insomnie, fatigue et diarrhées.
Quelles sont les contre-indications et associations déconseillées ?
• Association contre-indiquée avec les inhibiteurs de la monoamine oxydase (Imao) non sélectifs et irréversibles et le métoprolol.
• Déconseillée avec le tamoxifène, l’alcool, les Imao A et la méquitazine.
Quelles sont les principales précautions d’emploi ?
• Les patients présentant une dépression doivent être traités pendant au moins 6 mois.
• Avertir de la nécessité de surveiller la survenue d’idées ou de comportements suicidaires et de tout changement anormal du comportement. Les patients ayant des antécédents de comportement suicidaire et ceux présentant des envies suicidaires doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. Exercer également un contrôle régulier face au risque d’apparition d’un épisode maniaque ou hypomaniaque (risque accru chez l’enfant).
• Eviter l’arrêt brutal du traitement. Réduire progressivement la dose sur une durée d’au moins 1 à 2 semaines.
• Utiliser avec précaution chez les patients présentant un QT long congénital, des antécédents familiaux d’allongement du QT ou d’autres conditions prédisposant aux arythmies, une augmentation de l’exposition à la fluoxétine (exemple : insuffisance hépatique), une utilisation concomitante avec des médicaments allongeant le QT et provoquant des torsades de pointe.
• Plusieurs précautions d’emploi avec de nombreux médicaments, dont ceux perturbant l’hémostase ou pouvant abaisser le seuil épileptogène, ainsi que les sérotoninergiques (tels que les triptans et le tramadol), les neuroleptiques, les hyponatrémiants (diurétiques, desmopressine, carbamazépine, etc.).
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