En mai, fais ce qu’il te plaît… mais checke ta vessie !

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En mai, fais ce qu’il te plaît… mais checke ta vessie !

Publié le 14 mai 2025
Par Mathilde Combel
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La 5e édition du Mois de la Vessie, portée par l’Association française d’urologie (AFU), revient en mai avec un objectif clair : alerter le grand public sur les premiers signes du cancer de la vessie.

Deux slogans choc pour une campagne. « Ceci n’est pas une goutte de sang, c’est le symptôme n° 1 du cancer de la vessie » et « Urines rouges, je me bouge ! », la campagne contre le cancer de la vessie qui a lieu durant tout le mois de mai, mise sur un diagnostic précoce, clé d’un bon pronostic. Le symptôme d’alarme le plus fréquent est l’hématurie, soit la présence de sang dans les urines.

De nombreuses actions sont organisées partout en France : affiches dans les salles d’attente, vidéos sur la chaîne YouTube de l’AFU, bannières digitales, illumination en rouge des fontaines de Toulouse (Haute-Garonne), épisodes spécifiques du podcast « C’est pour un ami », activités de sensibilisation dans certains centres hospitaliers…

L’édition 2025 met également l’accent sur l’accès aux traitements innovants, comme les immunothérapies à des phases plus précoces, et l’efficacité de la classe thérapeutique anticorps-drogue-conjugués qui associe une chimiothérapie à des anticorps.

Cancer de la vessie : données clés, pronostic et prévention

Le cancer de la vessie touche chaque année entre 13 000 et 20 000 personnes en France et entraîne environ 5 000 décès. C’est le 2e cancer urologique le plus fréquent, diagnostiqué majoritairement autour de 70 ans et quatre fois plus souvent chez les hommes. Sa gravité est réelle, mais un diagnostic précoce permet une survie à cinq ans dans 80 % des cas ; ce taux chute à 50 % si le diagnostic est tardif, et à moins de 5 % au stade métastatique.

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Le principal facteur de risque est le tabac, responsable de 53 % des cas chez les hommes et 39 % chez les femmes. À ce jour, il n’existe pas de dépistage systématique validé : reconnaître les signes d’alerte, comme une hématurie, présente dans 80 à 90 % des cas, des cystites à répétition ou des troubles de la miction, est donc essentiel pour agir à temps.