- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Vigilances ›
- Antiparasitaires : l’Anses alerte sur les risques

© Getty Images/iStockphoto
Antiparasitaires : l’Anses alerte sur les risques
Utilisés pour lutter contre les puces, tiques, et moustiques, les antiparasitaires externes doivent être administrés uniquement sur les espèces pour lesquelles ils sont destinés. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de publier les chiffres des cas d’intoxications en 2024.
Perméthrine : potentiellement mortelle chez le chat
L’erreur la plus répandue est liée à l’utilisation d’un produit à base de perméthrine destiné aux chiens sur des chats. Ces derniers sont dépourvus du métabolisme permettant l’élimination de la molécule. La toxicité est neurologique (tremblements, convulsions, coma…) et digestive. L’évolution peut être fatale. En 2024, 82 cas d’effets indésirables ont été signalés en France, dont 4 mortels.
Fipronil : toxique pour le lapin
Le fipronil est destiné aux chiens et aux chats. Chez le lapin, il peut provoquer une perte d’appétit, une léthargie, des troubles digestifs et neurologiques (convulsions). 19 déclarations d’intoxications ont été enregistrées en 2024, dont 3 cas graves. L’évolution peut aussi être mortelle.
Quels conseils donner pour une bonne utilisation ?
Il est essentiel d’administrer un produit antiparasitaire uniquement à l’espèce pour laquelle il est prévu. À l’officine, il convient de vérifier précisément à quel animal le traitement est destiné, afin d’éviter toute confusion. En cas de doute, conseiller de toujours se référer à la notice ou au site de l’Anses. Les solutions en pipettes (spot-on), très concentrées, peuvent être particulièrement toxiques : quelques gouttes sur la peau ou léchées peuvent induire des effets graves.
Si plusieurs espèces se trouvent dans le même foyer, isoler les animaux traités à l’écart des autres jusqu’à ce que le site d’application de l’antiparasitaire soit sec. Les chats et les lapins ne doivent pas pouvoir lécher la zone traitée chez un autre animal.
Que faire en cas d’exposition accidentelle ?
Avant même la survenue d’effets indésirables, l’animal doit être lavé à l’eau tiède avec du savon ou du liquide vaisselle. Ne pas hésiter à demander rapidement conseil à un vétérinaire. En cas d’effet avéré, il est utile de le déclarer à l’Agence nationale du médicament vétérinaire.
- Retrait du sérum physiologique d’HappyLab et de 4 autres marques
- Grippe saisonnière : nouvelles recommandations de la HAS pour les 65 ans et plus
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine
- Dispensation à l’unité de médicaments : les deux pharmaciens sanctionnés ne comptent pas en rester là
- Le remboursement sans justificatif des agonistes du GLP-1 dans le diabète est toléré jusqu’au 1er juin
- Tests Covid-19 effectués par les préparateurs : le retour est annoncé
- Macron rouvre le chantier explosif du financement social
- Préparations magistrales de sertraline : petits prix et grosse colère
- En mai, fais ce qu’il te plaît… mais checke ta vessie !
- Vaccins contre le Covid-19 : la justice européenne condamne l’opacité de la Commission
