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L’Aromathérapie de l’hiver

Publié le 4 novembre 2023
Par Chantal Ollier et Anne-Hélène Collin
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Le saro à 1,8-cinéole dans la prévention des épidémies hivernales 

L’HE de saro assèche les muqueuses

→ Propriétés

Anti-infectieux, stimulant immunitaire, expectorant

•L’huile essentielle (HE) à 1,8-cinéole de saro ou mandravasarotra (Cinnamosma fragrans Baill) exerce une activité antivirale puissante, antibactérienne, antifongique et insecticide qui justifie son emploi dans les infections respiratoires (rhume, grippe, angine), cutanées (herpès labial, zona), intestinales (diarrhées, fermentations), bucco–dentaires (aphtes, gingivite). C’est également un bon antiseptique aérien (diffusion). 

•De par ses propriétés stimulantes immunitaires, elle est utilisée dans la prévention et le traitement des affections hivernales. 

•Avec 30 à 55 % de 1,8-cinéole, elle exerce une action expectorante et mucolytique. 

•Elle se montre également antispasmodique, calmante et antalgique. Neurotonique, elle est indiquée en cas d’asthénie.

→ Précautions

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Liées à la présence de 1,8-cinéole

•L’HE de saro est à éviter chez la femme enceinte ou allaitante et chez l’enfant de moins de 7 ans. Sur avis spécialisé, elle peut toutefois être utilisée à partir de l’âge de 3 ans. 

•Elle est déconseillée chez l’enfant de moins de 12 ans en cas d’antécédents de convulsions. 

•Elle doit être évitée en inhalation ou en diffusion chez la personne asthmatique, le 1,8-cinéole asséchant les voies res–pi-ratoires.

→ En pratique

Pour un adulte

Voie locale : en période épidémique contagieuse, 4 à 6 gouttes diluées dans une demi-cuillère à café d’huile végétale à appliquer sur le dos ou la plante des pieds.

→ Alternatives

Utiliser d’autres HE contenant du 1,8-cinéole

•HE de ravintsara (Cinnamomum camphora 1,8-cinéole de Madagascar). Par voie locale : 6 gouttes diluées dans une demi-cuillère à café d’huile végétale en application locale sur la voûte plantaire ou le dos, matin et soir. En inhalation : 2 gouttes déposées dans la tabatière (entre la racine du pouce et l’index), à inhaler avec chaque narine séparément. 

•HE d’eucalyptus radié (Eucalyptus radiata). Par voie locale : 4 à 6 gouttes diluées dans une demi-cuillère à café d’huile végétale en application locale sur la voûte plantaire ou le dos.

Le pin sylvestre dans le rhume

L’HE de pin sylvestre est irritante pour la peau et les muqueuses

→ PROPRIÉTÉS

Antiseptique respiratoire, expectorant, balsamique

L’huile essentielle (HE) de pin sylvestre (Pinus sylvestris, aiguilles, jeunes rameaux), contient près de 80 % de monoterpènes, dont 40 à 60 % d’α-pinène qui lui confèrent ses propriétés. 

Antiseptique respiratoire et atmosphérique, expectorante et calmante des muqueuses enflammées des voies respiratoires (propriété balsamique), elle diminue l’hyper-sécrétion bronchique et nasale et est utilisée dans les infections des voies respiratoires (toux, bronchite, grippe) et pour décongestionner la sphère otorhinolaryngologique (rhume, sinusite). 

Tonique, stimulante, hypertensive : c’est un tonique physique employé dans la fatigue physique et générale et l’hypotension (en application cutanée sur le bas du dos ou par voie orale). 

Cortisone-like, elle a un intérêt dans les processus inflammatoires et allergiques. 

Anti-inflammatoire, rubéfiante et antalgique percutané, elle calme les douleurs rhumatismales (sciatique, lumbago, rhumatismes, crampes). 

C’est un décongestionnant lymphatique et ovarien, utile également en cas de congestion prostatique.

→ PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Irritante et allergisante

L’HE de pin sylvestre est déconseillée en cas de grossesse ou d’allaitement et chez l’enfant lors d’antécédents de convulsions (risque épileptogène à dose élevée, surtout par voie orale). 

Irritante pour la peau et les muqueuses, elle s’emploie pour une application cutanée en dilution maximale de 20 % dans une huile végétale. En inhalation humide, elle s’utilise à faible dose et de préférence en association avec d’autres HE. En diffusion atmosphérique, l’associer à des HE non irritantes et respecter les règles de diffusion car elle émet des composés organiques volatils. 

L’HE de pin sylvestre est néphrotoxique par voie orale en utilisation prolongée. 

Très sensible à l’oxydation, elle devient allergisante : à conserver dans des flacons opaques, bien fermés et au frais. 

Il existe plusieurs HE de Pinus à ne pas confondre : Pinus pinaster (pin maritime), dont la distillation de l’oléorésine donne l’essence de térébenthine contre-indiquée par voie orale et dermocaustique, Pinus ponderosa (pin de Patagonie), Picea mariana (épinette noire), etc.

→ EN PRATIQUE

Par voie inhalée

En inhalation humide, à partir de 12 ans : 1 goutte pour 1 bol d’eau tiède, pendant 5 minutes, 2 fois par jour. Contre-indication : asthme, couperose, plaie au visage. 

En inhalation sèche, 1 goutte sur un mouchoir, 2 fois par jour.

→ ALTERNATIVE

Chez l’enfant de 7 à 12 ans

Les inhalations sont déconseillées chez les moins de 12 ans. 

HE de ravintsara (Cinnamomum camphora CT cinéole de Madagascar, feuilles), voie locale : 1 goutte dans 9 gouttes d’huile végétale, en application sur le thorax, 2 fois par jour.

Le niaouli contre le rhume

L’HE de niaouli est neurotoxique à dose élevée

PROPRIÉTÉS

Antiviral puissant

L’huile essentielle (HE) de niaouli est un puissant antiviral. Elle favorise également l’élimination des sécrétions nasales (mucolytique, augmente l’activité des cils vibratiles de la muqueuse nasale).

Son utilisation ne dispense pas d’un lavage de nez au sérum physiologique.

PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Une activité œstrogène-like et neurotoxique

Huile essentielle à 1,8-cinéole, le niaouli est à utiliser avec précaution chez les patients asthmatiques en raison d’un risque d’assèchement des muqueuses.

La présence de viridiflorol (sesquiterpénol) pourrait être responsable d’une activité œstrogène-like. L’HE de niaouli est donc déconseillée chez les femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’en cas d’antécédents de cancer hormonodépendant. Par mesure de précaution, le niaouli ne doit pas être proposé sans avis médical avant l’âge de 7 ans.

Cette HE peut être neurotoxique à doses élevées. Elle ne doit pas être utilisée en cas d’antécédents de convulsions.

EN PRATIQUE

Chez l’adulte et l’enfant de plus de 7 ans

Voie cutanée : 1 goutte d’HE dans quelques gouttes d’huile végétale. Appliquer sur le torse (poitrine et dos) 3 fois par jour, pendant 1 semaine.

Inhalation humide : 3 à 5 gouttes d’HE dans une eau chauffée à 60-90 °C, en séance de 5 à 10 minutes, jusqu’à 3 fois par jour pendant une semaine. A partir de 12 ans.

Inhalation sèche : Quelques gouttes d’HE sur un mouchoir, un tissu ou un stick à inhaler, à respirer plusieurs fois par jour. Diluer à 10 % chez l’enfant.

ALTERNATIVES

En cas de contre-indications

Si asthme et sensibilité respiratoire : Thym à linalol (Thymus vulgaris CT linalol, sommités fleuries) par voie cutanée (pas sur le visage).

Si cancer hormonodépendant : ravintsara (Cinnamomum camphora, feuilles), arbre à thé ou tea tree (Melaleuca alternifolia, feuilles), pin sylvestre (Pinus sylvestris, aiguilles) ou eucalyptus radié (Eucalyptus radiata, feuilles) par voie cutanée, en inhalation humide (attention, l’HE de pin sylvestre, irritante, doit être utilisée en quantité inférieure à 30 % avec d’autres HE) ou en inhalation sèche (sauf pin sylvestre).

Chez l’enfant de plus de 3 ans : Ravintsara (C. camphora, feuilles), thym à linalol (T. vulgaris CT linalol, sommités fleuries). Par voie cutanée, 3 à 10 gouttes d’HE (selon l’âge) dans une cuillère à café d’huile végétale à appliquer sur le torse, 3 fois par jour, pendant 1 semaine. Jamais sur le visage (risque de spasme laryngé). En inhalation sèche, quelques gouttes d’un mélange HE-huile végétale à 10 % sur un mouchoir, un tissu ou un stick à inhaler, à respirer plusieurs fois par jour.

Le thym à thymol contre la toux avec rhume

L’HE de thym à thymol est dermocaustique

PROPRIÉTÉS

Activité anti-infectieuse puissante

L’huile essentielle (HE) de thym à thymol est obtenue par distillation des parties aériennes de Thymus vulgaris L. et/ou de Thymus zygis Loefl.

Cette HE est un puissant anti-infectieux. Son usage traditionnel est reconnu par l’Agence européenne des médicaments dans le soulagement des symptômes de la toux associée au rhume.

PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

De multiples toxicités

Cette HE contient des phénols et ne devrait être conseillée que par des professionnels avertis.

Dermocaustique, l’HE doit être impérativement diluée dans un excipient lipophile avant son usage par voie orale ou cutanée. Elle ne doit pas être utilisée en inhalation ou en diffusion. L’usage traditionnel en bain doit être évité.

En raison de son hépatotoxicité, son usage par voie orale est limité en durée, à 6 jours au maximum, et en quantité́, à raison de 3 gouttes par jour. Un protecteur hépatique (silymarine) devrait lui être associé par précaution.

Le thymol présente des propriétés anticoagulantes. Prudence donc chez le patient à risque hémorragique en cas d’utilisation par voie orale.

L’HE de thym à thymol contient aussi du linalol pouvant être allergisant. Un test cutané́ est recommandé́ avant tout usage.

EN PRATIQUE

Réservée à l’adulte

Voie cutanée (usage traditionnel) : 1 goutte d’HE dans 9 gouttes d’huile végétale (dilution à 10 %). Appliquer sur le torse (poitrine et dos) 3 fois par jour, pendant 1 semaine. Ne pas en mettre sur le visage.

Voie orale : 1 goutte d’HE dans une cuillère à café́ d’un excipient approprié (miel, huile végétale alimentaire, par exemple), 3 fois par jour, sur une durée la plus courte possible (limitée à 1 semaine).

ALTERNATIVES

En cas de contre-indications

Si peau fragile : Thym à linalol (Thymus vulgaris CT linalol, sommités fleuries) par voie respiratoire.

Si trouble hépatique : Thym à linalol (Thymus vulgaris CT linalol, sommités fleuries) par voie cutanée.

Chez l’enfant de plus de 3 ans : Thym à linalol (Thymus vulgaris CT linalol, sommités fleuries) par voie cutanée.

Autres choix possibles : d’autres HE plus faciles à utiliser peuvent être proposées (précautions en fonction de l’âge et de la voie d’administration) comme celles de ravintsara (Cinnamomum camphora, feuilles), d’arbre à thé ou tea tree (Melaleuca alternifolia, feuilles), de niaouli (Melaleuca quinquenervia CT cinéole, feuilles), de pin sylvestre (Pinus sylvestris, aiguilles), par voie cutanée, inhalation humide ou sèche.

L’eucalyptus globuleux pour la toux grasse

L’HE d’eucalyptus globuleux est neurotoxique à dose élevée

PROPRIÉTÉS

Dans les affections respiratoires

L’huile essentielle (HE) d’Eucalyptus globulus présente une activité expectorante et décongestionnante des voies respiratoires. Elle est à privilégier dans les affections respiratoires basses.

L’HE d’eucalyptus globuleux (au minimum 70 % de 1,8-cinéole) peut être remplacée par l’HE d’eucalyptus radié (60 à 75 % de 1,8-cinéole).

PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Respecter les doses recommandées

L’HE d’eucalyptus globuleux est à éviter chez le patient asthmatique.

Elle peut être neurotoxique à dose élevée (respecter les doses indiquées).

Son utilisation par voie orale est à éviter en cas d’inflammation ou d’ulcération gastro-intestinales.

EN PRATIQUE

Réservé à l’’adulte

Voie cutanée : 2 gouttes d’HE dans 20 gouttes d’huile végétale (dilution 5 à 20 %) à appliquer sur le torse, le haut du dos ou la plante des pieds, 2 à 3 fois par jour, pendant 5 à 7 jours.

Inhalation humide ou sèche, diffusion atmosphérique (avec précaution) : l’HE, entêtante, doit être utilisée en petite quantité et mélangée à d’autres HE.

Voie orale (sur avis spécialisé, en respectant les doses) : 1 goutte sur un comprimé neutre, une cuillère de miel ou une cuillère d’huile végétale alimentaire, 2 à 3 fois par jour. Pas plus de 5 à 7 jours.

ALTERNATIVES

En cas de contre-indications

Si asthme et sensibilité́ respiratoire : hysope couchée (Hyssopus officinalis var. decumbens, sommités fleuries) par voie cutanée : 1 à 2 gouttes d’HE dans une cuillère d’huile végétale, en application sur le haut du dos ou la plante des pieds.

Chez l’enfant de 7 à 12 ans : niaouli (Melaleuca quinquenervia, feuilles), myrte rouge (Myrtus communis, rameaux), eucalyptus radié (Eucalyptus radiata, feuilles) par voie cutanée : 1 goutte d’HE dans une cuillère d’huile végétale (dilution à 10 % au maximum), en application sur le haut du dos ou la plante des pieds.

Chez l’enfant de 3 mois à 7 ans (sur avis médical jusqu’à 3 ans), si nécessaire, en complément d’un lavage des fosses nasales par du sérum physiologique : lavande fine, vraie ou officinale (Lavandula angustifolia, L. vera, L. officinalis, sommités fleuries), ravintsara (Cinnamomum camphora, feuilles). A utiliser par voie cutanée : 1 goutte dans une cuillère d’huile végétale (3 % au maximum), en application limitée dans le dos.

Si antécédents de convulsions, épilepsie : les HE mucolytiques et expectorantes sont souvent riches en cétones ou en oxydes terpéniques et neurotoxiques, et doivent donc être évitées.

Le cyprès toujours vert pour la toux sèche

L’HE de cyprès toujours vert est épileptisante

PROPRIÉTÉS

Antitussive et spasmolytique

L’huile essentielle (HE) de cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens L. var. stricta, rameaux feuillés) possède des propriétés toniques veineuses et lymphatiques, décongestionnantes prostatiques (α-pinène), antimicrobiennes. Egalement œstrogénique (cédrol), elle régule la transpiration.

Son activité antitussive et spasmolytique (acétate d’α-terpényle) est recherchée dans la prise en charge d’une toux sèche et quinteuse.

PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Avec les conseils d’un professionnel de santé

Œstrogénique, l’HE de cyprès toujours vert est contre-indiquée en cas d’antécédents personnels ou familiaux de cancer hormonodépendant.

Irritation possible de la peau et des muqueuses.

Riche en monoterpènes, elle peut abaisser le seuil épileptogène et doit être utilisée avec prudence en cas d’antécédents de convulsion ou de traitement antiépileptique.

A forte concentration, elle peut irriter la peau.

EN PRATIQUE

Chez l’adulte et l’enfant de plus de 7 ans.

Voie cutanée : 2 gouttes d’HE dans 20 gouttes d’huile végétale (dilution jusqu’à 30 % au maximum), à appliquer sur le torse et le haut du dos, 2 à 3 fois par jour, 5 à 7 jours.

Diffusion atmosphérique : en petite quantité et mélangée à d’autres HE. L’Inhalation présente peu d’intérêt et expose à un risque irritant et épileptogène.

Voie orale : 1 goutte sur un comprimé neutre, une cuillère de miel ou une cuillère d’huile végétale alimentaire, 3 fois par jour, pas plus de 5 à 7 jours.

ALTERNATIVES

En cas de contre-indications

Si antécédents de cancer hormonodépendant : lavande aspic (Lavandula spicata, sommités fleuries) ou marjolaine à coquilles (Origanum majorana, sommités fleuries) par voie cutanée, 1 à 2 gouttes d’HE dans une cuillère d’huile végétale, en application sur le haut du dos ou le thorax.

Si antécédents de convulsions Thym CT thuyanol (Thymus vulgaris, plante fleurie), dès 7 ans (3 ans sur avis d’un spécialiste en aromathérapie) par voie cutanée : 1 goutte d’HE dans une cuillère d’huile végétale, en application sur le haut du dos ou le thorax.

Chez l’enfant de 3 mois à 7 ans (sur avis médical jusqu’à 3 ans) : lavande fine, vraie ou officinale (Lavandula angustifolia, L. vera, L. officinalis, sommités fleuries) ou palmarosa (Cymbopogon martinii, feuilles) par voie cutanée : 1 goutte dans une cuillère d’huile végétale (3 % au maximum), en application limitée dans le dos.

Le thym à thujanol dans les maux de gorge

L’HE de thym à thujanol peut être irritante à l’état pur pour la peau et les muqueuses

→ PROPRIÉTÉS

Anti-infectieux, immunostimulant 

L’huile essentielle (HE) de thym vulgaire à thujanol (Thymus vulgaris CT thujanol, sommités fleuries et feuilles), exerce une action bactéricide, fongicide et virucide puissante mise à profit dans le traitement des infections respiratoires (grippe, angine, rhume, pharyngite, bronchite, otite, sinusite, etc.), gynécologiques et urinaires, buccales (stomatite, aphte, parodontite), intestinales, ainsi que dans les mycoses cutanées et unguéales. 

Immunostimulante, elle augmente la production des immunoglobulines A. 

Stimulante et régénératrice hépatocytaire, elle s’utilise dans les atteintes hépatiques et les hépatites virales. 

Activatrice et réchauffante sanguine efficace, elle a un intérêt en cas de pieds et mains froids et dans le syndrome de Raynaud (par voie sublinguale). 

Neurotonique et harmonisante nerveuse, elle est aussi indiquée en cas d’asthénie et de dépression (en application locale sur le plexus solaire).

→ PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Attention au risque de confusion 

L’HE de thym vulgaire à thujanol est dermocaustique à l’état pur.

 

Elle est déconseillée en cas de grossesse et durant l’allaitement, ainsi que chez l’enfant de moins de 7 ans. 

Elle peut être irritante pour la peau et les muqueuses et s’emploie diluée en application cutanée ou par voie orale. 

En fonction du sol, de l’altitude et de l’ensoleillement, le thym vulgaire donne des HE de compositions chimiques différentes. On parle de races chimiques ou chémotypes (CT) et ces HE ont aussi des activités différentes. Plusieurs chémotypes sont connus pour le thym vulgaire en fonction du composant majoritaire. Outre le chémotype thujanol, on peut notamment trouver le chémotype thymol (décrit dans la Pharmacopée européenne), carvacrol, géraniol, linalol et p-cymène. Ne pas confondre non plus avec Thymus mastichina (thym d’Espagne, marjolaine sylvestre), T. zygis (thym rouge d’Espagne), T. satureoides (thym à feuilles de sarriette ou thym blanc).

→ EN PRATIQUE

Par voie locale 

Posologie adulte : 2 gouttes d’HE dans une cuillère de miel ou sur un quart de morceau de sucre à sucer 3 fois par jour. Une amélioration doit être nette en 24 heures.

→ ALTERNATIVEs

En cas d’indisponibilité 

Voie sublinguale : HE de marjolaine à coquille CT thujanol (Origanum majorana CT thujanol, sommités fleuries) : 2 gouttes sur un quart de morceau de sucre à sucer 3 fois  par jour. 

Voie locale, chez l’adulte : , 2 gouttes d’HE d’arbre à thé (Melaleuca alternifolia, feuille) et 1 goutte d’HE d’eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora, feuille) dans 18 gouttes d’huile végétale de macadamia, en application sur la gorge 3 fois par jour pendant 3 jours. λ

Le ravintsara contre les symptômes de la grippe

L’HE de ravintsara

PROPRIÉTÉS

Activité antivirale

L’huile essentielle (HE) de ravintsara est obtenue par distillation des feuilles de Cinnamomum camphora CT cinéole. Elle contient du 1,8 cinéole et de l’α-terpinéol.

Elle est utilisée pour ses propriétés antivirales, résultat d’une synergie entre le 1,8-cinéole et les alcools terpéniques.

Le 1,8-cinéole stimule les glandes à mucine et l’activité ciliomotrice de la muqueuse de l’arbre respiratoire.

Elle renforce également les défenses immunitaires. Elle peut être remplacée par l’HE de saro (Cinnamosma fragrans), très proche.

PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Prudence chez l’asthmatique

Contrairement à ce que son nom latin peut laisser croire, une HE de ravintsara de bonne qualité ne contient pas de camphre.

Relativement bien tolérée, elle peut être conseillée chez les enfants, même les plus jeunes.

En raison de sa teneur en 1,8-cinéole, asséchant les muqueuses, l’HE de ravintsara n’est pas recommandée chez le patient asthmatique.

EN PRATIQUE

Sur avis médical chez les jeunes enfants

L’HE s’utilise chez l’adulte et l’enfant de plus de 3 ans (sur avis médical à partir de 6 mois).

Voie cutanée : 1 à 2 gouttes de l’HE pure ou diluée dans la même quantité́ d’une huile végétale, à appliquer sur le thorax et le haut du dos, le long de la colonne vertébrale ou sous la voûte plantaire, 4 à 6 fois par jour pendant 48 heures, puis 2 à 3 fois par jour pendant 2 à 3 jours.

Inhalation humide ou sèche, à l’aide d’un inhalateur : 3 à 5 gouttes de l’HE dans de l’eau chaude en séance de 5 à 10 minutes, 2 à 3 fois par jour (pas avant 12 ans). Sur un mouchoir : 2 gouttes à respirer plusieurs fois dans la journée (pas avant 3 ans).

Diffusion atmosphérique, dès 7 ans : 5 à 10 gouttes d’HE dans un diffuseur aromatique adapté, séances de 10 à 15 minutes, 2 à 3 fois par jour.

Voie orale, dès 6 ans : 1 goutte d’HE sur un comprimé neutre, 1 cuillère de miel ou 1 cuillère d’huile végétale alimentaire, 2 à 3 fois par jour, pendant 5 jours.

ALTERNATIVES

En cas d’asthme 

Thym à thujanol (Thymus vulgaris CT thujanol, sommités fleuries), voie cutanée : 1 à 2 gouttes d’HE diluée dans une huile végétale à appliquer le long de la colonne vertébrale ou sous la voûte plantaire, 4 à 6 fois par jour pendant 48 heures, puis 2 à 3 fois par jour pendant 2 à 3 jours.

L’épinette noire contre la fatigue

L’HE d’épinette noire peut être irritante pour la peauà l’état pur

→ PROPRIÉTÉS

Corticomimétique, anti-infectieux, expectorant 

L’huile essentielle (HE) d’épinette noire (Picea mariana, aiguilles) possède des propriétés expectorantes (pinènes), antispasmodiques (acétate de bornyle) et anti-infectieuses (monoterpènes) mises à profit dans la prise en charge des bronchites, des catarrhes et des sinusites. 

Cortisone-like et tonique général, elle est indiquée en cas de « coup de pompe », de fatigue physique, d’épuisement. 

Anti-inflammatoire, elle s’emploie également dans l’arthrose, les rhumatismes (monoterpènes). 

Son action anti-infectieuse justifie aussi son utilisation dans les mycoses cutanées, gynécologiques ou intestinales.

→ PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Irritante à l’état pur 

L’HE d’épinette noire est déconseillée en cas de grossesse, au cours de l’allaitement et chez l’enfant âgé de moins de 12 ans. 

Elle peut être irritante pour la peau et les muqueuses à l’état pur, c’est la raison pour laquelle elle s’emploie diluée en application sur la peau ou par voie orale. 

Sensible à l’oxydation, elle peut alors devenir allergisante : la conserver dans des flacons opaques, bien fermés, au frais. 

Elle est déconseillée par voie orale en cas d’insuffisance rénale et en inhalation ou en diffusion chez les patients asthmatiques. 

Une utilisation prolongée (plus de 15 jours) est à proscrire.

→ EN PRATIQUE

Voie locale 

Quand la fatigue survient dès le matin, 3 gouttes d’HE diluées dans 27 gouttes d’huile végétale de noisette en application sur chaque zone surrénale (au-dessus des reins) le matin pendant 10 jours.

→ ALTERNATIVE

En cas d’allergie 

HE de citron (Citrus limonum, zeste) : voie orale, 2 gouttes le matin dans 1 cuillère à café de miel pendant 2 semaines. λ

L’ylang-ylang dans le stress

L’HE d’ylang-ylang utilisée pure est dermocaustique

→ PROPRIÉTÉS

Relaxant nerveux, sédatif, harmonisant 

L’huile essentielle (HE) d’ylang-ylang – Cananga odorata (Lam.) Hook. F. et Thomson, fleurs – exerce une action sédative, relaxante nerveuse, antidépressive, anxiolytique et spasmolytique (due à la présence de composés azotés et d’esters de benzyle). Appliquée sur la peau, elle fait baisser le rythme cardiaque et respiratoire, procure une sensation de calme et de détente. En inhalation, elle réduit la tension artérielle et le taux de cortisol sanguin impliqués dans le stress, rend plus attentif et éveillé, ce qui justifie son qualificatif d’harmonisante et son emploi dans le stress, la déprime, l’anxiété, l’agitation, les troubles du sommeil, le blocage du plexus cardiorespiratoire. 

Hypotensive, elle aide à lutter contre les arythmies, les palpitations et l’hypertension artérielle d’origine nerveuse. 

Anti-inflammatoire (carbures sesquiterpéniques), antioxydante et relaxante musculaire, elle s’utilise en usage local dans les contractures, les crampes musculaires et les règles douloureuses. 

Tonique sexuel féminin, elle possède des propriétés aphrodisiaques (impuissance, frigidité). 

Tonique de la peau et des cheveux, elle régule la sécrétion de sébum (applications cosmétiques en cas de démangeaisons du cuir chevelu, de cheveux gras ou secs, abîmés ou sur une peau terne). 

Anti-infectieuse (alcools et esters monoterpéniques), elle est active sur les germes Gram + et a des propriétés antifongiques.

→ PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Irritation cutanée possible à l’état pur 

L’HE d’ylang-ylang est déconseillée en cas de grossesse, d’allaitement et chez l’enfant de moins de 6 ans. 

Dermocaustique à l’état pur, elle doit être diluée en application sur la peau à une concentration ne dépassant pas 20 %. 

La distillation fractionnée de l’ylang-ylang donne cinq fractions, de la plus à la moins odorante, employées en parfumerie fine et en cosmétique. L’aromathérapie utilise préférentiellement le totum (réunion des cinq fractions). L’odeur puissante de l’HE, florale, chaude et exotique, peut être gênante lorsqu’elle est diffusée seule : modérer en la mélangeant à d’autres HE (lavande, patchouli, santal blanc).

→ EN PRATIQUE

Pas d’utilisation par voie orale 

Voie orale : elle n’est que très exceptionnellement utilisée car peu étudiée. 

Voie locale : application cutanée de 2 gouttes d’HE diluées dans 11 gouttes d’huile végétale en massage du plexus solaire ou de la face interne des poignets, à renouveler selon les besoins. 

Diffusion atmosphérique : 10 gouttes en séance de 20 minutes. 

Inhalation sèche : 1 goutte sur un mouchoir à respirer dans la journée.

→ ALTERNATIVE

Si allergie ou intolérance à l’odeur 

Marjolaine à coquille à partir de 7 ans. 

Application locale diluée : 2 gouttes d’HE de marjolaine à coquille dans 11 gouttes d’huile végétale en massage du plexus solaire ou de la face interne des poignets. λ

La lavande vraie, dans les troubles de l’endormissement

L’HE de lavande vraie est bien tolérée chez les enfants, mais dans les troubles du sommeil, un avis médical s’impose

→ Propriétés

Anxiolytique, sédative, antispasmodique 

L’huile essentielle (HE) de lavande vraie (Lavandula
angustifolia, L. vera ou L. officinalis, sommités fleuries) est répu-tée pour ses propriétés anxiolytique, sédative et anti-spasmodique (présence de linalol et d’acétate de lina-lyle). 

Inductrice de sommeil, elle est conseillée dans les troubles du sommeil, notamment ceux liés à l’endormissement.

→ PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Bonne tolérance 

Bien tolérée aux doses usuelles d’utilisation, l’HE de lavande vraie peut être sensibilisante (linalol). Un test cutané avant application est recommandé. 

Par ses propriétés, l’HE de lavande vraie peut altérer l’apti-tude des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines.

→ En pratique

Un avis médical pour les enfants 

Bien que l’HE de lavande vraie puisse être utilisée chez les adultes et les jeunes enfants, la prise en charge des troubles de l’endormissement de l’enfant requiert une consultation médicale. 

Voie cutanée : 2 gouttes d’HE dans une demi-cuillère à café d’huile végétale à appliquer sur la face interne des poignets, le plexus solaire ou le long de la colonne vertébrale, 20 à 30 minutes avant le coucher. 

Diffusion atmosphérique : une dizaine de gouttes dans un diffuseur adapté à l’aromathérapie, séance de 15 minutes dans l’heure qui précède le coucher. 

Inhalation sèche : 1 goutte sur un mouchoir, sur un stick à inhaler ou sur un tissu (taie d’oreiller). 

En bain : 20 à 30 gouttes préalablement diluées dans un dispersant (base neutre) pour une baignoire. Température de l’eau entre + 35 et + 38 °C. Durée : 10 à 20 minutes.

→ Alternatives

Si l’odeur déplaît : de nombreux choix 

Mandarine (Citrus reticulata, zeste), ravintsara (Cinnamomum camphora, feuilles), camomille romaine ou noble (Chamaemelum nobile, sommités fleuries), petit grain bigarade (Citrus aurantium ssp amara, feuilles), verveine odorante (Aloysia triphylla ou Lippia citriodora, feuilles), litsée citronnée (Litsea citrata ou Litsea cubeba, fruit). 

Voie cutanée : 2 gouttes d’HE dans une demi-cuillère à café d’huile végétale à appliquer sur la face interne des poignets, le plexus solaire ou le long de la colonne vertébrale, 20 à 30 minutes avant le coucher. 

Diffusion atmosphérique : quelques gouttes d’HE (mélangées avec d’autres HE pour la verveine odorante et la litsée citronnée) dans un diffuseur aromatique, séance de 15 minutes au maximum dans l’heure qui précède le coucher. 

Si allergie :  mandarine (Citrus reticulata, zeste) : selon les mêmes modalités que ci-dessus. 

Huiles essentielles en diffusion

Mode d’emploi

En diffusion active, les huiles essentielles (HE) sont placées dans un diffuseur électrique ou un brumisateur qui ne les chauffe pas ni ne les brûle, évitant ainsi leur dégradation, la perte de leurs propriétés et l’apparition d’une éventuelle toxicité. La diffusion peut aussi se faire de façon passive, sur un support inerte (galets poreux).

Dans tous les cas, employer le procédé dans une pièce de vie où l’air se renouvelle, en évitant les chambres d’enfants.

Posologie

Verser une dizaine de gouttes d’HE et laisser diffuser dans la pièce pendant 10 à 15 minutes. A la première utilisation, il est préférable de commencer par quelques gouttes afin de savoir si l’odeur est tolérée.

A renouveler 2 à 3 fois dans la journée si nécessaire. Attendre au minimum 1 heure entre deux diffusions. Ventiler la pièce.

Vigilance

Les HE ne peuvent être diffusées en présence d’enfants de moins de 7 ans et de patients asthmatiques ou présentant une sensibilité respiratoire. Aérer la pièce avant leur entrée.

La diffusion est possible en présence d’une femme enceinte, à condition de ne sélectionner que des HE douces et à l’odeur supportable (agrumes, lavande, etc.).

Respecter la durée de diffusion. Les HE, très volatiles, saturent rapidement un espace clos et peuvent devenir agressives pour les muqueuses respiratoires. Ne pas diffuser en continu.

Les HE dermocaustiques doivent être évitées car elles exposent à un risque d’irritation des muqueuses respiratoires et oculaires, par exemple : cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum ou Cinnamomum verum), giroflier (Eugenia caryophyllata), origan compact (Origanum compactum), sarriette des montagnes (Satureja montana), thym à thymol (Thymus vulgaris CT thymol).

Les HE à cétones (camphre, thuyone, menthone, etc.) ou à anéthol ne devraient pas être diffusées en raison d’un risque de toxicité neurologique. Leur emploi est contre-indiqué chez les patients épileptiques à risque de convulsions ou présentant des troubles neurologiques.

Les HE entêtantes (ylang-ylang, par exemple), qui peuvent provoquer une gêne, des migraines ou des nausées, ne doivent pas être utilisées seules.

Le saro à 1,8-cinéole   

Le pin sylvestre 

Le niaouli 

Le thym à thymol 

L’eucalyptus globuleux 

Le cyprès 

L’e thym à thujanol 

L’e ravintsara assèche les muqueuses 

L’épinette noire  

L’ylang-ylang   

La lavande vraie 

 

Le mélange à conseiller

Protocole d’immunostimulation pour un adulte :

25 gouttes d’HE de saro, 5 gouttes d’HE de pin sylvestre, 25 gouttes d’HE d’eucalyptus radié ; compléter à 10 ml avec de l’huile végétale de sésame ou de macadamia. Appliquer 3 gouttes du mélange sur les poignets ou la plante des pieds matin et soir, 20 jours par mois pendant la période à risque. Alterner avec des immunostimulants pris par voie orale (phytothérapie, zinc, vitamine D, probiotiques).

 

le mélange à conseiller

Inhalation humide à partir de 12 ans : HE de pin sylvestre 3 gouttes, HE de ravensare aromatique 3 gouttes, HE de menthe poivrée 2 gouttes pour un bol d’eau tiède pendant 5 min, 2 fois par jour. Contre-indication : asthme, couperose, plaie au visage.

 

LE MÉLANGE À CONSEILLER

Mélange d’HE de niaouli, de pin sylvestre et de lavande vraie : 1 goutte de chaque dans une cuillère à café d’huile végétale, sur la poitrine et le dos, jusqu’à 3 fois par jour.

 

LE MÉLANGE À CONSEILLER

Mélange d’HE de thym à thymol, ravintsara et menthe poivrée : 1 goutte de chaque dans une cuillère à café d’huile végétale, sur la poitrine et le dos, jusqu’à 3 fois par jour pendant 3 à 6 jours. Réservé à l’adulte.

 

LE MÉLANGE À CONSEILLER

Mélange d’HE d’eucalyptus globulus et de romarin CT verbénone : 1 goutte de chaque dans 1 cuillère à café d’huile végétale d’amande douce, en application locale sur le haut du thorax, le haut du dos et/ou la plante des pieds. A renouveler 1 à 2 fois par jour. Pour adulte.

 

LE MÉLANGE À CONSEILLER

Mélange d’HE de cyprès toujours vert et d’HE de lavande vraie : 1 goutte de chaque dans 1 cuillère à café d’huile végétale de macadamia, en application locale sur le thorax et le haut du dos, 2 à 3 fois par jour. Pour adulte et enfant de plus de 7 ans.

 

le mélange à conseiller

Voie sublinguale, posologie adulte : mélanger 2 gouttes d’HE de thym CT thujanol, 2 gouttes d’HE de tea tree et 1 goutte d’HE de menthe citronnée. Mettre 2 gouttes du mélange sur un quart de morceau de sucre à sucer 3 fois par jour pendant 2 ou 3 jours.

 

LE MÉLANGE À CONSEILLER

Mélange d’HE de ravintsara et d’eucalyptus globulus : 1 goutte de chaque dans 8 gouttes d’huile végétale de macadamia, en massage sur le thorax et sur le haut du dos, le long de la colonne vertébrale ou sous la voûte plantaire. En appliquer 4 à 6 fois par jour pendant 48 heures, puis 2 à 3 fois par jour pendant 2 à 3 jours. Chez l’adulte uniquement.

 

le mélange à conseiller

Voie locale, chez l’adulte : 2 gouttes d’HE d’épinette noire + 2 gouttes d’HE de pin sylvestre dans 36<0x00A0>gouttes d’huile végétale de noisette en massage sur chaque zone surrénale le matin, pendant 10 jours.

 

le mélange à conseiller

Voie locale : HE de petit grain bigarade 20 gout­tes, HE d’ylang-ylang 3 gouttes, huile végétale de macadamia 15 ml, en application sur le plexus solaire ou la face interne des poignets, 2 à 3 fois par jour selon les besoins.

En complément, diffusion atmosphérique 20 minutes d’un mélange à parties égales d’HE d’ylang-ylang et d’HE de lavande.

 

le mélange à conseiller

2 gouttes d’HE de lavande vraie asso­ciées à 2 gouttes d’huile essentielle de mandarine (zeste) dans 1 demi-­cuillère à café d’huile végétale (maca­damia, amande douce, etc.). Appliquer localement sur la face interne des poignets, sur le plexus solaire ou le long de la colonne vertébrale, 20 à 30 minutes avant le coucher.

  • Sources : D. Baudoux, L’Aromathérapie – Se soigner par les huiles essentielles, collection « Douce alternative », Editions Amyris, 2009 ; M. Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les huiles essentielles, Sang de la Terre, 2017 ; F. Millet, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout, 2015 ; A. Zhiri, D. Baudoux, M. L. Breda, Huiles essentielles chémotypées, JOM, 2013 ; C. Cieur-Tranquard, « Huile essentielle de saro (mandravasarotra) : applications pratiques », La Phytothérapie européenne, 2015 ; L. Michat, De l’or en bouteille – Les huiles essentielles de Madagascar, Editions Médicis, 2006.
  • Sources : D. Baudoux, L’Aromathérapie – Se soigner par les huiles essentielles, Editions Amyris, 2009 ; M. Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les huiles essentielles, Sang de la Terre, 2017 ; J. Fleurentin, Du bon usage de l’aromathérapie – Les huiles essentielles qui soignent, Editions Ouest-France, 2016 ; F. Millet, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout, 2015 ; J.-P. Willem, Les Huiles essentielles – Médecine d’avenir, Editions du Dauphin, 2002.
  • Sources : Community Herbal Monograph on Thymus vulgaris L., Thymus zygis Loefl. ex L. aetheroleum, EMA, http://www.ema.europa.eu ; R. Tisserand, R. Young, Essential Oil Safety, 2e édition, Churchill Livingstone Elsevier, 2014 ; F. Millet, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout, 2015 ; J. Fleurentin, Du bon usage de l’aromathérapie, Editions Ouest-France, 2016 ; collectif, ouvrage coordonné par D. Roux-Sitruk, Conseil en aromathérapie, 3e édition, collection « Pro-officina », Les Editions Le Moniteur des pharmacies.
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  • Sources : P. Franchomme, D. Pénoël, L’Aromathérapie exactement, Roger Jollois, 1990 ; D. Baudoux, Les Cahiers pratiques d’aromathérapie selon l’école française, tomes 1 et 5, 2002 et 2006 ; F. Millet, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout, 2015 ; R. Tisserand, R. Young, Essential Oil Safety, 2e édition, Churchill Livingstone Elsevier, 2014 ; J.-P. Zahalka, Dictionnaire complet d’aromathérapie, Editions du Dauphin, 2014 ; J. Fleurentin, Du bon usage de l’aromathérapie, Editions Ouest-France, 2016.
  • Sources : P. Franchomme, D. Pénoël, L’Aromathérapie exactement, Roger Jollois, 1990 ; D. Baudoux, Les Cahiers pratiques d’aromathérapie selon l’école française, tomes 1 et 5, 2002 et 2006 ; F Millet, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout, 2015 ; R. Tisserand, R. Young, Essential Oil Safety, 2e édition, Churchill Livingstone Elsevier, 2014 ; J. Fleurentin, Du bon usage de l’aromathérapie, Editions Ouest-France, 2016.
  • Sources : D. Baudoux, L’Aromathérapie – Se soigner par les huiles essentielles, collection « Douce alternative ». Editions Amyris, 2009 ; M. Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les huiles essentielles, Sang de la Terre, 2017 ; J. Fleurentin, Du bon usage de l’aromathérapie – Les huiles essentielles qui soignent, Editions Ouest-France, 2016 ; F. Millet, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout, 2015.
  • Sources : P. Franchomme, D. Pénoël, L’Aromathérapie exactement, Roger Jollois, 1990 ; M. Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médical, Sang de la Terre, 2012 ; J. Fleurentin, Du bon usage de l’aromathérapie, Editions Ouest-France, 2016 ; F. Millet, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout, 2015 ; collectif, ouvrage coordonné par D. Roux-Sitruk, Conseil en aromathérapie, 3e édition, Les Editions Le Moniteur des pharmacies, collection « Pro-officina », 2016.
  • Sources : D. Baudoux, L’Aromathérapie – Se soigner par les huiles essentielles, collection « Douce alternative », Editions Amyris, 2009 ; M. Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les huiles essentielles, Sang de la Terre, 2017 ; J. Fleurentin, Du bon usage de l’aromathérapie – Les huiles essentielles qui soignent, Edition Ouest-France, 2016 ; R. Tisserand, R. Young, Essential Oil Safety, 2e édition, Churchill Livingstone Elsevier, 2014 ; J.-P. Willem, Les Huiles essentielles – Médecine d’avenir, Editions du Dauphin, 2002 ; A. Zhiri, D. Baudoux, M. L. Breda, Huiles essentielles chémotypées, JOM, 2013.
  • Sources : M. Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les huiles essentielles, Sang de la Terre, 2017 ; J. Fleurentin, Du bon usage de l’aromathérapie – Les huiles essentielles qui soignent, Editions Ouest-France, 2016 ; F. Millet, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout, 2015 ; A. Zhiri, D. Baudoux, M.-L. Breda, Huiles essentielles chémotypées, JOM, Bruxelles, 2013.
  • Sources : Community Herbal Monograph on Lavandula angustifolia Miller, aetheroleum, EMA ; R. Tisserand, R. Young, Essential Oil Safety, 2e édition, Churchill Livingstone Elsevier, 2014 ; J. Fleurentin, Du bon usage de l’aromathérapie – Les huiles essentielles qui soignent, Editions Ouest-France, 2016.
  • Sources : P. Franchomme, D. Pénoël, L’Aromathérapie exactement, Roger Jollois, 1990 ; collectif sous la coordination de D. Roux-Sitruk, Conseil en aromathérapie, 2e édition, coll. « Pro-Officina », Les Editions Le Moniteur des pharmacies, 2008 ; F. Millet, Le Grand Guide des huiles essentielles, Marabout, 2015 ; R. Tisserand, R. Young, Essential Oil Safety, 2e édition, Churchill Livingstone Elsevier, 2014.