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Plantes, probiotiques et micronutriments

Des bénéfices prouvés dans la perte de poids
Il n’y pas de secret. Pour perdre du poids, il faut brûler plus de calories que celles consommées. Or, les études le montrent, les régimes drastiques ou déséquilibrés sont voués à l’échec. Pour atteindre son poids de forme et le garder, seule une approche pluridisciplinaire dont le socle est une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, est efficace(1). Pour permettre aux patients d’atteindre ces objectifs, vos conseils sont nécessaires… et un coup de pouce souvent demandé !
Plantes, probiotiques et micronutriments y contribuent justement de manière complémentaire. Agissant sur plusieurs axes, ils aident à initier la perte de poids et favorisent son maintien dans le temps. Savez-vous de quelle façon ?

En augmentant les dépenses énergétiques

Parmi les plantes contribuant à favoriser la perte de poids, celles augmentant le métabolisme de base et favorisant le déstockage des graisses occupent une place prépondérante. C’est le cas des plantes à caféine, comme le maté ou le guarana.

Exemple du guarana

Particulièrement riches en caféine, les graines de guarana (Paullinia cupana) bénéficient d’une allégation de santé pour favoriser le contrôle du poids et du métabolisme lipidique et énergétique(2).

Zoom sur son mode d’action

Il a été montré que la consommation de guarana induit une augmentation du métabolisme énergétique de base, donc des dépenses énergétiques, en favorisant la thermogénèse, c’est-à-dire la production de chaleur par l’organisme. Celle-ci s’effectue au niveau du tissu adipeux brun, présent chez tous les mammifères, et dont la masse augmente au cours de l’apport de guarana(3). Quatre molécules présentes dans le guarana participent à l’activation du tissu adipeux brun : caféine, théobromine, catéchine et épicatéchine.

Études à l'appui

• Réduction du poids

Une étude préclinique chez l’animal montre qu’une supplémentation en poudre de guarana prévient la prise de poids lié à un régime occidental versus le groupe témoin soumis au même régime sans supplémentation(3).

• Rôle protecteur vis à vis de certains troubles métaboliques

Une étude épidémiologique conduite en Amazonie chez des patients âgés de plus de 60 ans montre que la consommation de guarana est associée à une réduction de l’obésité et de l’hypertension artérielle(4). De plus, par rapport à la cohorte témoin, les hommes consommateurs de guarana avaient un tour de taille plus faible et les femmes, un cholestérol plus bas.

À retenir : Le guarana fait partie des « brûleurs de graisse » riches en caféine. Son action sur la perte de poids est étayée par des études.
Le +
Une méta-analyse montre que, associée à un exercice physique d’endurance, la caféine augmente significativement l’oxydation des graisses, d’autant plus que les personnes sont sédentaires(5).

Votre conseil associé

Les bénéfices de l’activité physique

Au-delà de la dépense énergétique liée à l’exercice, l’activité physique préserve la masse musculaire qui augmente le métabolisme de base, participe au maintien de l’équilibre glycémique et contribue à réguler les prises alimentaires(1).

L’objectif ?

Atteindre progressivement l’équivalent de 30 minutes par jour d’activité physique modérée (marche rapide) au moins 5 fois par semaine(15).

En agissant sur le microbiote

Assimilation des nutriments, synthèse de vitamines et d’acides aminés essentiels… le microbiote intestinal intervient dans de nombreuses fonctions digestives et métaboliques, dont la régulation de l’appétit grâce à certaines entérobactéries comme Escherichia coli et Hafnia alvei(6).

Exemple de l’Hafnia alvei

Présente au niveau intestinal ainsi que dans les produits à base de lait cru, l’Hafnia alvei est capable de produire la protéine ClpB présentant des similitudes avec l’une des hormones de la satiété, l’α-MSH (alphamelanocyte stimulating hormone)(7).

Des travaux menés sur la souris montrent que la souche H. alvei HA4597® réduit la prise alimentaire et le poids mais aussi la glycémie et le cholestérol total(8).

Quid des études chez l’homme ?

• Perte de poids et satiété

Une étude clinique randomisée en double aveugle menée sur 236 personnes en surpoids a testé l’apport de cette souche probiotique en association à un régime hypocalorique(9). Après 12 semaines, la perte de poids était significativement plus importante dans le groupe H. alvei et la sensation de satiété était significativement améliorée.

• Bénéfices en vie réel

Une étude consommateur ayant inclus 279 personnes en surpoids, dont 81 % avaient de mauvaises habitudes alimentaires, confirment ces résultats avec des bénéfices sur le comportement alimentaire dès le 10e jour : diminution de l’appétit, du grignotage, des portions et des envies sucrées(10). Après 3 mois de prise, la perte de poids moyenne était de près de 5 %.

À retenir : En activant des signaux essentiels à la satiété, certains probiotiques aident à limiter les prises alimentaires.
Le +
60 % des utilisateurs déclarent avoir amélioré leur rapport à l’alimentation(10).

En optimisant le contrôle glycémique

Le surpoids est un facteur de risque des maladies cardiovasculaires au même titre que la sédentarité, le tabagisme, l’hypertension artérielle et le diabète. Le diabète de type 2, le plus fréquent, a lui-même pour origine principale une alimentation trop grasse et trop sucrée combinée à la sédentarité.

L’intérêt du chrome

Oligoélément dont les sources alimentaires sont variées (viande, matières grasses, céréales, légumineuses), le mécanisme d’action du chrome reste mal élucidé et son intérêt pour une population en bonne santé incertain(11).

Néanmoins, deux allégations de santé lui sont reconnues : il contribue au métabolisme normal des macronutriments (protéines, lipides, glucides) et au maintien d’une glycémie normale(8).

Que montrent les études cliniques ?

Certaines suggèrent un bénéfice pour le picolinate de chrome en particulier(12).

• Amélioration de la sensibilité à l’insuline

Dans une étude clinique menée sur 180 hommes et femmes diabétiques de type 2, la supplémentation en picolinate de chrome a amélioré significativement la glycémie et a eu des effets bénéfiques sur la cholestérolémie(13).

• Limitation des prises compulsives

Une étude ayant inclus 113 personnes souffrant de troubles de l’humeur montre qu’une supplémentation en chrome peut aider à atténuer les envies de grignotage, en particulier de produits sucrése(14).

À retenir : En contribuant au bon fonctionnement de l'organisme et au contrôle des envies sucrées, le chrome est un atout supplémentaire pour optimiser la perte de poids.
Le +
Activité physique et réduction durable du poids sont des enjeux majeurs de la prévention des pathologies cardiovasculaires.

Votre conseil associé

Rééquilibrer l’alimentation, le b.a-ba(15)

> Réduire la consommation de graisses animales, en particulier d’acides gras saturés, et augmenter les apports en fibres alimentaires.

> Diminuer la ration énergétique en contrôlant ses portions et en limitant les aliments à forte densité énergétique, riches en lipides (fritures…) ou en sucres (pâtisseries, boissons sucrées et alcoolisées).

Comment ?

En conservant 3 repas par jour équilibrés, en mangeant assis, lentement et en conscience pour ressentir les signaux de satiété.

1. L’illusion perdue des régimes amaigrissants. Actualité Anses du 13/5/2022. Consulté le 7/2/2023 2. Liste des allégations de santé utilisables. Document DGCCRF version du 7/2/2022 3. Bortolin et al. Phytother Res, 2019 4. Krewer et al. Phytother Res, 2011 5. Collado-Matteo et al. Nutrients, 2020 6. Les bactéries intestinales informent le cerveau lorsqu’elles sont rassasiées. Communiqué Inserm du 24/11/2015. Consulté le 7/2/2023 7. Legrand et al. Int J Obes (Lond), 2020 8. Lucas et al. Microorganisms, 2019 9. Déchelotte P. et al. Nutrients, 2021 10. Etude de consommation. TargEDys. Juin 2020 11. EFSA Journal 2014;12(10):3845 12. Anses Saisine 2007-SA-0315 13. Anderson et al. Diabetes, 1997 14. Docherty et al. J Psychiatr Pract, 2005 15. Programme National Nutrition Santé 2019-2023.