La RSE
au service des patients en officine
Pour faire face aux enjeux sociaux et climatiques, les pays de l’Union Européenne ont mis en place une politique RSE, acronyme de Responsabilité Sociale ou Sociétale des Entreprises.
Le monde officinal n’échappe pas à cette politique et a d’ailleurs débuté la collecte et la valorisation des médicaments à usage humain non utilisés ou périmés en 1993 avec Cyclamed.
La pharmacie continue sa transformation pour réduire l’impact de son exercice sur la société et l’environnement et contribuer au développement durable. En France, le système de santé rejette 49 millions de tonnes de CO2 par an soit 8% des gaz à effet de serre de notre pays. (1)
La convention nationale pharmaceutique signée en 2022 et liant les pharmacies à l’Assurance Maladie cite d’ailleurs pour la première fois les enjeux environnementaux comme priorité.
Le choix de privilégier la vente de produits écoconçus fait partie intégrante de la RSE en pharmacie. Pour rappel, l’écoconception vise à intégrer, dès la conception d’un bien, les conséquences écologiques de sa fabrication à chaque étape de son cycle de vie : extraction des matières premières, production, distribution, utilisation et fi n de vie (2). Cela implique notamment une diminution des quantités d’eau utilisées lors de la production, la maîtrise du poids des produits fi nis pour limiter l’émission de CO2 lors du transport ainsi que la réduction au minimum utile des emballages et la maîtrise de leur composition en sélectionnant les matériaux utilisés. Le nombre réduit et le choix des composants des produits (actifs, excipients) d’origine naturelle voire issus de l’agriculture bio sont également à prendre en compte. C’est ce que propose par exemple la certifi cation COSMOS qui garantit l’absence d’OGM, de parabens, parfums et colorants de synthèse, l’utilisation raisonnée des ressources, des procédés respectueux de la nature, de la santé et de la biodiversité et des emballages recyclables autant que possible
55% des Français regardent la composition d’un produit d’hygiène avant de l’acheter et 36% considèrent son impact environnemental comme critère d’achat.(3) Le «Made in France» est le critère d’achat majeur pour 28% des français (4). Il y a donc une prise de conscience écologique des consommateurs en plus de leur recherche de qualité, d’efficacité et de sécurité qui est en adéquation avec la politique RSE. L’expertise des produits devra donc dans le futur allier efficacité, sécurité et démarche éco-responsable.
Des marques vendues en officine ont déjà franchi le cap de l’éco-conception en réduisant par exemple le poids des emballages, en proposant des conditionnement rechargeables et en supprimant les notices.
C’est dans ce contexte que le laboratoire Biocodex, expert de l’hygiène intime, s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue pour une démocratisation des solutions limitant les déchets. Avec les premières éco-recharges du marché de l’hygiène intime dès 2010, les premières culottes de règles lavables et réutilisables disponibles en pharmacie en 2019 ainsi que les culottes fuites urinaires sur le même modèle en 2021, le laboratoire confirme son implication en proposant les premiers soins lavants intimes à reconstituer.
