La pharmacie, acteur clé dans la lutte contre le tabagisme - Solutions - Le Moniteur des pharmacies.fr
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Alors que la lutte contre le tabagisme a été renforcée depuis 2014 avec la mise en place de plans nationaux tels que le paquet neutre, le Mois sans tabac, ou encore la hausse des prix du paquet de cigarettes contribuant à la baisse de sa consommation, la prévalence du tabagisme reste élevée en France et est responsable de plus de 75000 décès par an (1). La thérapie de substitution nicotinique représente un des outils de la lutte contre le tabagisme.

En 2023 (1) :

  • 33,8% des hommes et 28,6% des femmes âgés de 18-75 ans déclaraient fumer.
  • La prévalence du tabagisme quotidien s’élevait à 25,4% chez les hommes et 20,9% chez les femmes.
  • Parmi les fumeurs quotidiens, les hommes consommaient en moyenne 13,5 cigarettes par jour et les femmes 11,8.

L’impact des envies chez le patient fumeur

Alors que 69% des fumeurs souhaitent arrêter de fumer (2), on estime que seulement 4% d’entre eux y parviennent sans aide (3). En effet, la principale raison réside dans les symptômes de sevrage qui peuvent persister jusqu’à 4 semaines après l’arrêt (4, 5).

Les symptômes de sevrage apparaissent à l’arrêt brutal du tabagisme et se manifestent par : envie impérieuse de fumer, irritabilité, colère, anxiété, faim, difficulté de concentration, humeur dépressive, insomnie, trouble du sommeil, constipation, toux (6).

Ces signes provoquent des envies irrépressibles de fumer survenant lorsque les taux de nicotine chutent dans le sang au-dessous d’un certain seuil (7). De fortes envies de fumer apparaissent pour compenser cette chute.

La thérapie de substitution nicotinique (TSN)

Les substituts nicotiniques constituent le traitement médicamenteux de première intention (6). Ils permettent de pallier la chute de nicotine dans le sang pour aider à contrôler les envies irrépressibles de fumer (7). Pour cela, différentes formes pharmaceutiques existent parmi lesquelles les patchs, les comprimés à sucer ou encore les gommes à mâcher. A posologie égale, toutes les formes galéniques ont une efficacité similaire (6).

Les doses doivent être ajustées selon l’apparition ou non de symptômes de surdosage. Les signes et symptômes d’un surdosage devraient être les mêmes que ceux d'une intoxication aiguë à la nicotine, dont : faiblesse générale, sueurs, pâleur, hyperhidrose, hypersalivation, maux de gorge, nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, troubles auditifs et visuels (troubles sensoriels), céphalées, tachycardie et arythmie cardiaque, dyspnée, étourdissements, tremblements, état confusionnel et asthénie. La prostration, l'hypotension, le collapsus cardiovasculaire, le coma, l'insuffisance respiratoire et des convulsions terminales peuvent survenir en cas de surdosage important.

Ou en cas d’apparition de symptômes de sous-dosage qui se manifestent par l’apparition de symptômes de sevrage (6). L’efficacité de l’association des TSN de voies d’administration différentes est supérieure à celle d’un seul (6). Par exemple, les patchs peuvent être associés aux gommes à mâcher ou aux comprimés à sucer en cas d'échec avec la monothérapie seule et chez les fumeurs de plus de 20 cigarettes par jour.

Bon usage des formes orales

Afin de garantir l’efficacité des substituts nicotiniques oraux, il convient de s’assurer de leur bonne utilisation.

Les comprimés à sucer et les gommes à mâcher permettent une action discrète et rapide. Pour cela, ils doivent être sucés ou mâchés jusqu’à que le goût devienne fort avant de les placer entre la gencive et la joue. Une fois le goût estompé, le médicament devra être à nouveau sucé ou mâché. Le patient fumeur répétera ce processus jusqu’à dissolution complète qui intervient en environ 30 minutes. Afin de ne pas diminuer l’absorption de la nicotine au travers de la muqueuse buccale, les boissons acides (sodas, café…) ne doivent pas être consommées dans les 15 minutes précédant la prise du comprimé à sucer (8, 9).

La forme spray buccal assure une action dès 30 secondes. Pour cela, le patient doit amorcer le dispositif en appuyant sur le haut du distributeur jusqu’à qu’une fine pulvérisation apparaisse. Après amorçage, le patient devra libérer une dose dans la bouche en évitant les lèvres. Il est recommandé de ne pas inhaler lors de la pulvérisation afin que le produit n’entre pas dans les voies respiratoires et d’éviter de déglutir pendant les quelques secondes après pulvérisation pour une meilleure absorption (10).

Nicotinell, comprimés à sucer, 1mg
Nicotinell, comprimés à sucer, 2mg

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