Qu’elle soit appelée « lumbago » ou « tour de rein », la lombalgie est le mal de dos le
plus fréquent. 4 personnes sur 5 en souffriront au cours de leur vie. (1) Le risque de
passage à la chronicité est estimé à 10 % et se traduit par un risque de désinsertion sociale
et professionnelle. (1.,2)
Un sondage mené par l’institut BVA* réalisé pour AMELI montre qu’il existe de fausses
idées reçues. Par exemple, 24 % des sondés considèrent la lombalgie comme un
problème grave. Ils sont même 68 % à penser que « le repos est le meilleur remède contre la
lombalgie » (1). Il est donc essentiel d’expliquer la lombalgie aux patients et de les
conseiller de façon simple et précise.
Une lombalgie aigüe c'est douloureux, mais c'est rarement lié à une maladie grave. (3) La colonne
vertébrale n'est généralement pas abîmée et une douleur persistante dans le temps n'est pas synonyme
d'aggravation. (3)
Le repos pendant plus d'une journée ou deux n'est pas une solution thérapeutique et rester actif permet
d'aller mieux plus rapidement. (2,3)
En l'absence de facteurs d'alertes,les radiographies du dos ne sont pas nécessaires, sauf si la douleur
persiste après 6 à 6 semaines. (2,3)
Les antalgiques, anti-inflammatoires et décontractants musculaires sont couramment prescrits pour soulager le
mal de dos.
Une récente étude en vide réelle, réalisée auprès de 251 patients présentant des douleurs
lobaires/dorsales réfractaires durant 4 semaines, selon une dose moyenne quotidienne de 3 825 mg +/-
1 125 mg, montre que le métocarbamol par voie orale permet : (4)
- une dimunition continue de l'intensité de la douleur minimale, moyenne et maximale sur 24
heures ;
- une réduction croissante des limitations de la vie quotidienne liées à la douleur ;
- une amélioration de la qualité de vie.
Face à l'arrêt de commercialisation des décontractants musculaires à bas de benzodiazépine, le méthocarbamol est une bonne alternative pour la prise en charge des douleurs dorsales et des diminutions classiques de la mobilité qui leur sont associées. (5)
Chef du service de médecine de la douleur - médecine palliative de l’hôpital Lamboisière à Paris.
Président de
l’ONG française Douleurs sans frontières
« Conseillés en officine, les décontractants musculaires en application locale ont un rôle indéniable dans la prise en charge de la lombalgie.
Les décontractants musculaires sont reconnus pour leur efficacité antalgique. Ils sont particulièrement utiles pour soulager le mal de dos, car ils agissent sur la contracture des muscles paravertébraux, à l’origine de la douleur. Ils doivent être proposés le plus tôt possible pour éviter aux patients d’entrer dans le cercle vicieux de la douleur et de l’immobilisation.
La forme crème, utilisée seule et en association avec les médicaments par voie orale (antalgiques, AINS ou myorelaxants), participe à l’assouplissement des muscles lombaires et répond à une demande fréquente des patients qui souhaitent « se masser le dos ».
Mais il faut bien expliquer aux patients que, comme les formes orales, son utilisation doit être périodique et rythmée sur 24 heures pour obtenir une efficacité antalgique régulière et constante.
Le méthocarbamol en forme crème est un décontractant musculaire qui a toute sa place aux douleurs d’origine musculaire. Son conseil par le pharmacien répond à la demande des patients qui souhaitent agir localement en effectuant un massage lombaire pour se soulager de leur de dos et de retrouver une activité normale. »