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Édito
Auteur(s) : Christine Julien
Qui aurait cru que l’avenir des préparateurs passe par les facultés de pharmacie ? Après des années d’atermoiements, voilà que des projets d’expérimentation d’un nouveau diplôme vont se déployer à la rentrée de septembre 2021 (lire p. 6).
Au programme, un Deust en deux ans et une licence pro en un an pour se spécialiser. En même temps, dans le feu de l’action du Ségur de la santé de 2020, le ministère de la Santé a acté la réingénierie du diplôme de préparateur. Des facs, des CFA et des ministères motivés, le condiv sent bon la réforme à laquelle plus personne ne croyait. L’autonomie des facultés de pharmacie est un atout. Dans le cadre d’un diplôme, elles ajustent au gré des évolutions le contenu de l’enseignement et des examens. Elles peuvent anticiper des besoins. Oui, les planètes s’alignent… En revanche, qui dit Deust et licence spécialisée, dit deux niveaux de compétences, et donc deux types de préparateurs à l’officine. C’est très bien si cela permet à chacun de choisir de s’investir ou pas dans des actes plus techniques, comme la vaccination, les entretiens ou le management, et demain dans la prévention, l’éducation à la santé… Et d’être reconnu et rémunéré en conséquence. Ce le serait moins si les futurs Deust et licenciés se confondaient et faisaient les mêmes choses, comme en leur temps les CAP avec les BP… En attendant de voir éclore ces expérimentations, faites-vous vacciner et portez-vous bien !
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