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Auteur(s) : Magali Clausener
Comme tout établissement de formation professionnelle, les CFA pharmacie peuvent accueillir des apprenants, sous couvert d’une organisation au cordeau pour limiter les contaminations.
« Nous avons constitué des demi-groupes pour les cours et les travaux pratiques (TP). La moitié des élèves suivent les cours au CFA, l’autre moitié à distance et nous faisons un roulement », explique Philippe Plisson, directeur du CFA de Paris (75). Une solution également retenue par le CFA de Juvisy-Poissy (91-78) mais qui, lui, accueille tous les élèves en TP dans ses labos spacieux. « Nous pouvons accueillir trente jeunes car la distanciation physique est possible », justifie Marie-Pierre Gillo, la directrice. Depuis un an, le CFA de Toulouse (31) dédouble ses classes. Les cours ont lieu par demi-groupes de quinze, avec un jour de regroupement au lieu de trois et du soutien en visioconférence. « Nous recevons nos classes le jour où il y a les TP. Cela permet de voir les apprentis, de distribuer les polycopiés, d’entendre leurs difficultés et de faire quelques contrôles. Le reste se fait en visioconférence, détaille Christine Izambert, directrice du CFA. Ce système nous permet de ne pas avoir plus de deux classes en même temps sur place, au lieu de quatre à sept. »
Le Pôle des métiers d’Épinal (88) accueille un millier d’apprentis, dont une cinquantaine en pharmacie. « Les élèves viennent au CFA. Les petits effectifs permettent d’assurer les gestes barrières et le grand laboratoire, d’espacer les élèves. Nous allons toutefois mettre en place des cours à distance », précise Valérie Izambert, directrice de la formation.
Ce chamboulement concerne aussi les pauses. Les élèves du CFA de Juvisy-Poissy ne peuvent plus y déjeuner depuis septembre. À Paris, la cafétéria, dépourvue de fenêtres pour aérer, a été fermée. « Nous réservons six salles pour déjeuner par groupes de quinze », précise Philippe Plisson. À Toulouse, fini l’accès au réfrigérateur, les élèves mangent en classe, espacés les uns des autres. À leur disposition, du gel hydroalcoolique et un désinfectant pour les tables. Le CFA d’Épinal propose, lui, depuis septembre, deux services de restauration, entrecoupés d’un temps de désinfection. Les heures de pause aménagées limitent les rencontres. « Nous nous sommes adaptés à la situation sanitaire et aux besoins et exigences de la formation », résume Philippe Plisson.
Le premier confinement a toutefois montré les limites des cours en ligne. « Les enseignements en présentiel permettent un meilleur suivi et une meilleure acquisition des connaissances. Les apprentis sont contents d’être sur place, surtout ceux qui vont passer les examens », avance Valérie Izambert. Et de regretter que les CFA soient à chaque fois « les oubliés » des mesures : « On dirait que nous n’existons pas ».
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