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Actus
Auteur(s) : Magali Clauseners
Rembourser les masques chirurgicaux, la Haute Autorité de santé (HAS) y est favorable. Du moins pour le masque chirurgical de type II de la marque Assanis, des laboratoires Majorelle, et sur prescription. L’industriel a déposé un dossier dans ce sens dès la mi-mai. Dans son avis du 30 juin, la HAS juge que le service attendu (SA) est suffisant dans l’indication retenue, à savoir la « prévention de la transmission interhumaine des infections par le virus SARS-CoV-2 par les gouttelettes de salive ou de sécrétion des voies aériennes supérieures par le port du masque chez les patients atteints de Covid- 19 et les patients à haut risque de développer une forme grave d’infection au virus SARSCoV- 2 définis par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) ». La HAS recommande une durée d’inscription d’un an. Reste au Comité économique des produits de santé (CEPS) à fixer le prix avec l’industriel.
Et il faudra attendre pour avoir des masques chirurgicaux « génériques » pris en charge. La « description générique » n’existe pas encore, même si la HAS note que « les exigences de fabrication, de conception et de performance, ainsi que les méthodes d’essai décrits par la norme NF EN 14683+Aw2019- 08, permettent d’envisager la création d’une description générique pour les masques chirurgicaux » dans l’indication de prévention de la transmission interhumaine des infections par le virus SARS-CoV-2. À suivre…
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