Adopter une démarche en cancéro

Tyverb, Zykadia ou Belustine, chimio ou thérapie ciblée ? Vous connaissez leur mode d’administration ou la gestion de leurs effets indésirables ? Que dire en délivrant ces médicaments aux patients touchés par un cancer ? Si vous vous sentez un peu démuni, optez pour la formation « Cancérologie » proposée par Gayet-Métois. Cet enseignement d’une journée vous permettra d’acquérir une démarche et une posture adéquates pour accompagner au mieux les personnes malades. Et ce, en présentiel ou à distance. « En classe virtuelle aussi, le formateur dispense la formation en direct, ce qui facilite la convivialité, les interactions et la pose de questions », s’enthousiasme Anne Gayet-Métois, directrice de l’organisme du même nom. En présentiel, chaque stagiaire est doté d’une tablette afin de répondre à des tests, des sondages…, ce qui optimise la mémorisation. « Classe présentielle ou virtuelle, tout est fait pour capter au mieux l’attention. »

Des fiches pratico-pratiques

Cette formation a pris le parti d’aborder les quatre cancers « les plus souvent malheureusement recensés au comptoir : ceux du sein, du poumon, le cancer colorectal et celui de la prostate », explique la directrice. Physiopathologie, stratégies thérapeutiques et gestion des effets indésirables, la formatrice pharmacienne, arrive vite aux mises en situation en faisant travailler les stagiaires sur les fiches Omedit*. Ces organismes régionaux proposent des fiches patients et des fiches professionnels concises, sur lesquelles se trouve le minimum à savoir et à transmettre aux patients. « Ces documents permettent d’expliquer le mode d’action de la molécule d’une manière vulgarisée et parlante, d’aborder les effets indésirables et de proposer des solutions pour les gérer », explique Anne-Gayet-Métois. Une fois la démarche comprise, rien n’est plus facile que de la décliner aux autres types de cancer.

Pour garder le contact

L’autre point fort de la formation consiste à décrypter ce qui se joue dans l’abord du patient touché par le cancer. « Les officinaux ont tendance à changer d’attitude du jour au lendemain quand ils apprennent que le patient est malade alors qu’ils étaient à l’aise avec lui avant. Ils n’osent plus trop lui parler, analyse la directrice. Comme si la vie était figée et qu’ils n’arrivaient plus à entrer en contact avec lui. » La formatrice lève alors les freins et apprend à communiquer afin d’adopter un savoir-être adéquat. Pour monter cette formation, elle a d’ailleurs suivi des consultations avec un cancérologue et collaboré avec un psychologue et une socio-esthéticienne. Perte des cheveux, perruque, soins de la peau, nutrition adaptée, toutes les solutions sont abordées. À la fin de la formation, le support de cours est téléchargeable sur la plateforme de Gayet-Métois. Avec son sommaire interactif, ce « book intelligent » a l’avantage « d’être consultable au comptoir en quelques secondes ». Pour rester auprès de son patient avec des réponses.