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Auteur(s) : A.-C. N.
Le collectif C19 et l’association des victimes du Covid-19 ont décidé de demander des comptes à l’Ordre des pharmaciens. Ils estiment que l’absence de commercialisation des masques leur a fait subir un préjudice. Fabrice DiVizio, l’avocat choisi par les deux associations, reproche à l’Ordre d’avoir soutenu à plusieurs reprises dans divers médias que les pharmaciens n’avaient pas le droit de commercialiser des masques.
Or, dès le 23 mars 2020, les officines pouvaient vendre les masques non réquisitionnés, c’est-à-dire ceux qu’elles détenaient déjà ou importés en deçà de 5 millions d’unités par trimestre. « Ce div démontre que Carine Wolf-Thal a menti pendant cette période pour servir la doctrine floue du ministre de la Santé, Olivier Véran. Désormais, l’heure du bilan a sonné. En tant que présidente de l’Ordre, elle doit rendre des comptes. J’ai d’ailleurs demandé qu’elle soit entendue par la commission d’enquête parlementaire », confie l’avocat. Interrogé, l’Ordre a répondu « qu’il n’a aucun commentaire à faire ».
Cette procédure n’est pas la seule engagée par l’avocat contre l’instance ordinale. « Dans un autre dossier, je défends la veuve d’un médecin généraliste mort du Covid-19. Il n’a jamais pu avoir de masques auprès des pharmaciens de sa zone », précise maître DiVizio. Il s’agit dans ce dossier d’une procédure pénale.
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