Les CFA en action durant le confinement - Porphyre n° 562 du 27/04/2020 - Revues
 
Porphyre n° 562 du 27/04/2020
 

Auteur(s) : Annabelle Alix

La réactivité des CFA, conjuguée à l’investissement des formateurs et au sang-froid des apprentis, a permis de réinventer les cours, voire d’imaginer le modèle pédagogique de demain, mêlant l’apprentissage traditionnel aux larges possibilités des outils numériques.

Lundi 16 mars, le président de la République, Emmanuel Macron, prononce une mise en quarantaine générale pour une durée minimale de quinze jours. Les centres de formation des apprentis (CFA) de préparateurs en pharmacie sont déjà dans les starting-blocks. Leurs défis ? Accélérer la transition numérique pour assurer les cours autrement. Gérer l’appréhension des apprentis face aux sollicitations soudaines des titulaires. Calmer le stress des deuxièmes années de BP face à l’échéance incertaine des examens. Garder tous les élèves motivés, assidus, concentrés, malgré le rush à l’officine, l’angoisse communicative des patients, la peur de la maladie et, pire encore, celle de la transmettre à un proche plus fragile. Sans hésiter, les CFA sont devenus des chefs de troupe pour les élèves préparateurs, soldats en première ligne au sein de leur équipe face au Covid-19. Les CFA de Besançon, Paris, Nantes, Poissy-Juvisy, mais également Avignon et Toulon, et des apprentis témoignent dans ces pages de leur organisation au cordeau durant cette crise sanitaire sans précédent.

Confinement ! Prêts ? Action !

1. Confinement, J - 7

À une semaine du début du confinement, les antennes du CFA de Besançon (25) sont dressées. « Nous avions des suspicions sur ce qui nous attendait, confie Michel Jassey, le directeur. Nous avons d’abord réuni les formateurs, l’équipe administrative et le président de l’association, puis réalisé une journée de travail et une formation sur la plateforme numérique Zoom ». Dès la semaine suivante, des essais de classes virtuelles étaient pratiqués.

2. Confinement, J - 3

Après l’allocution présidentielle du jeudi 12 mars annonçant la fermeture des écoles, Philippe Plisson, le directeur du CFA de Paris (75) rue Planchat (CFPP), réunit le comité de direction, l’informaticien, les personnes en charge du numérique et les représentants du comité social et économique (CSE). La décision est prise. À Paris, et à peu près partout en France, les cours seront organisés à distance. À partir de là, c’est le branlebas de combat. À Poissy (78), Juvisy (91), Avignon (84), les CFA contactent les apprentis un par un pour prendre des nouvelles, informer du déroulement des cours, s’enquérir d’éventuelles difficultés avec les titulaires, faire le point sur les équipements de connexion. « Nous avons testé plusieurs plateformes numériques et retenu Zoom, qui s’adaptait le mieux à tous les supports : ordinateurs, tablettes, smartphones », explique la directrice du CFA d’Avignon (84), Florence Hertel. Les maîtres d’apprentissage sont également contactés.

3. Confinement, semaine 1

À Toulouse (31), les classes virtuelles sont en place. À Nantes (44), « cette première semaine est consacrée au dépôt des cours en ligne par les formateurs et à la résolution des problèmes techniques », expl ique Stéphanie Le Gohebel, directrice du CFA Intelligence apprentie (IA)

En parallèle, sur le « front », la plupart des officines croulent sous un afflux de patients. Ces derniers renouvellent une ordonnance, réclament un thermomètre, un stock de paracétamol, prévoient de quoi apaiser le corps ou l’esprit afin d’affronter le confinement plus sereinement.

De l’autre côté du comptoir, les absences se multiplient : personnes à risque ou malades, congés pour garde d’enfants… Elles appauvrissant d’autant les équipes qui tentent de faire face. Certains titulaires paniquent, réagissent dans l’urgence, réclament du renfort. Les apprentis sont sollicités. Les directives réglementaires sont pourtant claires : si le CFA organise des cours, l’employeur ne peut réclamer la présence de l’apprenti durant les heures consacrées à la formation. Certains CFA se montrent indulgents, et s’organisent autrement. « À Avignon, nous mettons en veille l’activité pédagogique, déclare la directrice, Florence Hertel. Nous en profitons pour former les équipes à l’enseignement à distance. » À Paris, à Toulon (83), les CFA réclament leur dû, tout en faisant preuve de flexibilité. Les douze heures de formation hebdomadaires doivent être libérées, mais sur des créneaux qui arrangeront les titulaires. La semaine se passe. Les apprentis répondent présent, s’arment de courage et de ténacité. Ils se confrontent aux patients stressés et aux règles de protection parfois cruellement défaillantes.

4. Confinement, semaine 2

À l’officine, le rythme se tasse. « Certains apprentis sont même au chômage technique », rapporte la directrice du CFA de Toulouse, Christine Izambert. Cette fois, sauf exception, les CFA demandent la libération des apprentis aux heures habituelles de formation. À Toulon, « nous envoyons un double de tous les cours aux maîtres d’apprentissage », raconte la directrice, Marie-Valérie Verquière. Un moyen de maintenir leur attention. À Besançon, tous les titulaires sont formés à la plateforme Itslearning, utilisée par le CFA afin de suivre activement la progression des jeunes. Deux semaines après l’annonce du confinement, la continuité des cours est opérationnelle dans la quasi-totalité des CFA. Le processus est désormais sur les rails. Le premier défi est relevé!

Les formateurs, ces capitaines de l’ombre

Alors que la logistique se déploie peu à peu, les formateurs travaillent d’arrache-pied pour offrir les meilleures chances de réussite aux apprentis.

1. Transformer les cours

La règle est simple. Les formateurs conservent leurs matières, leurs classes d’apprentis, leurs créneaux horaires. Rien ne change, donc… À cela près que les cours doivent s’adapter à l’enseignement à distance. Alors les profs les retravaillent, adaptent les supports, mettent les contenus en ligne. « Tout ce qui est dit à l’oral doit être transformé en travaux dirigés pour remplacer le face-à-face, faire passer les messages, faire en sorte que les notions soient claires », témoigne Caroline, formatrice à l’IA de Nantes. Un travail colossal. Pour maintenir la concentration à distance, il faut aussi alterner les supports : documents à lire, illustrations, diaporamas PowerPoint, photos, questions/réponses, travaux dirigés, forums d’échanges, annales corrigées… « Le formateur nous envoie de petites vidéos tirées d’Internet pour mieux assimiler les cours de microbiologie et d’immunologie, témoigne Élise, 24 ans, apprentie en deuxième année au CFA de Nantes. Cela rend les cours plus vivants et plus digestes. »

2. Restons connectés !

À l’annonce du confinement, les questions fusent. Les formateurs sont rapidement submergés par la déferlante de mails et d’appels d’apprentis. Pour les canaliser, dans certains CFA, un tuteur est désigné par classe. Ce dernier envoie par mail les informations et instructions au délégué de classe sur l’organisation des cours, l’examen, les règles de présence en officine, etc. De son côté, le délégué de classe lui fait remonter les questions. Boîte mail, Facebook, WhatsApp…, les moyens ne manquent pas pour diffuser ensuite les réponses auprès des camarades de classe.

3. Des ressources en plus

Sur la technique, les formateurs sont formés mais ils sont surtout bien accompagnés. À Besançon, la responsable pédagogique supervise la transition numérique. Le CFA de Paris avait avait justement recruté un informaticien, une aubaine ! Le CFA de Nantes compte un chef de projet elearning, celui de Paris, un community manager, Christophe Magnoux, également formateur et préparateur. Pratique pour soulager un peu les formateurs en gérant les questions qui affluent sur les pages Facebook.

4. Tous solidaires

Au final, « chaque formateur a proposé des supports de cours pertinents en fonction de ses appétences », se réjouit Marie-Pierre Gillo, directrice de l’ACPPAV.(1) Et de constater, devant cet engouement massif, que « les formateurs se sentent responsables de l’avenir des jeunes. Il y a un certain attachement ». Les équipes de direction des CFA sont elles aussi attentives : « À Toulon, nous appelons ceux qui tardent à rendre les devoirs afin d’analyser les difficultés, assure Marie-Valérie Verquière. La directrice répond aussi aux apprentis qui la contactent. « Les formateurs nous font remonter les informations par mail, nous faisons le point et, si besoin, nous relançons les apprentis par mail ou par téléphone. » L’un des objectifs des classes virtuelles est de maintenir le lien. Loin des CFA l’idée de relâcher leurs apprentis dans la nature. Ils veillent à distance sur les jeunes, qui leur rendent bien ces attentions. De nombreux CFA ont ainsi droit à des remerciements. Entre formateurs également, l’entraide se fait sentir : « La situation a ressoudé les troupes, observe Philippe Plisson, directeur du CFPP de Paris, qui salue la véritable implication et l’adaptabilité des équipes. C’est comme si cela avait ravivé le sentiment d’appartenance. »

(*) Association des cours professionnels de pharmacie, santé, sanitaire et social qui regroupe deux sites, l’un à Juvisy (91), l’autre à Poissy (78).

Des cours 2.0

1. Transition numérique activée !

« Ypareo, itslearning…, avant la crise, nous avancions à petits pas dans le numérique », confie Florence Hertel, directrice du CFA d’Avignon. La plupart des CFA fournissaient déjà leurs cours en version numérique via leur plateforme en ligne. À Toulouse, aide aux cours, synthèses, corrigés figuraient aussi parmi les ressources disponibles. « Nous proposions également un soutien en ligne mais il rencontrait peu de succès », témoigne Christine Izambert, directrice du CFA. Pas facile, en effet, d’attaquer les cours après une longue journée de travail. Quoi qu’il en soit, dans les CFA, la plateforme numérique n’était exploitée ni par tous, ni sous toutes les coutures. Avec la crise, la transition numérique engagée dans les CFA prend de l’ampleur. Boostés par le confinement dû au Covid-19, les centres de formation s’intéressent à toutes les fonctionnalités des plateformes. « Elles nous offrent la possibilité d’un travail interactif, indique Nicolas Le Quellec, formateur au CFA de Lorient (56). On peut y déposer des devoirs, monter des QCM, les rendre accessibles en temps voulu, puis en bloquer l’accès pour limiter les temps de réponse. » Avec la nouvelle configuration des cours et la compression des entrevues, Christine Izambert se dit que « le soutien en ligne aura peut-être plus de succès ». En marge des cours, sur fond de crise, d’autres pans d’activité franchissent le seuil du numérique : conseils de classe, réunions, dossiers de candidature… Le CFA de Paris a même testé les portes ouvertes en ligne !

2. Pédagogie inversée

Envoyer les cours, faire travailler les apprentis en amont, puis utiliser les temps de cours virtuels afin de répondre aux questions, tel est le principe de la pédagogie inversée. « Les sessions de visioconférence se concentrent également sur l’explication des points difficiles », précise Marie-Valérie Verquière, directrice du CFA de Toulon. Avant la crise, certains formateurs pratiquaient déjà la pédagogie inversée. À Poissy-Juvisy, par exemple, « elle était plus ou moins employée, mais nous constatons aujourd’hui une certaine acculturation des jeunes et des formateurs », pointe la directrice Marie-Pierre Gillo. Depuis le confinement, la plupart des CFA l’ont adoptée, histoire de rendre les cours virtuels plus vivants et aussi d’en limiter la durée, pour éviter la déconcentration. Les classes virtuelles peuvent être enregistrées, et donc rediffusées pour les quelques apprentis retenus à l’officine.

3. Un rythme à prendre

La pédagogie déployée semble plutôt bien adaptée aux jeunes. « Ils s’approprient mieux les cours en les travaillant en amont et peuvent prendre le temps de préparer leurs questions », estime Marie-Pierre Gillo. Et d’ajouter qu’« en présentiel, les temps de cours d’une à deux heures ne laissent pas toujours l’espace suffisant pour des questions/réponses. » Cette nouvelle organisation a tout de même nécessité un temps d’adaptation.

« Au départ, nous étions un peu noyés sous les documents, et malgré une très bonne ambiance dans la pharmacie, le stress était bien présent et je rentrais fatiguée. L’organisation n’a pas été facile à trouver », témoigne Mylène Noé, 20 ans, apprentie en deuxième année à Strasbourg (67). Pour Élise, apprentie à Nantes (44), « sélectionner les points importants des cours n’a pas été aisé au départ ». Et en classe virtuelle, « les matières sont forcément plus abstraites par visio et sans tableau blanc », observe aussi Hortense Boireau, 34 ans, apprentie en deuxième année à Avignon. Puis Mylène, Élise et Hortense ont trouvé leur équilibre, grâce à la disponibilité des formateurs, à leur écoute, à leur aide. En classe (virtuelle), ceux-ci se tiennent aussi à leur disposition. « Il suffit d’indiquer qu’on lève la main en cliquant sur l’icône prévue », explique Mylène. Et, avantage de taille par rapport au présentiel, « les plus timides peuvent poser leurs questions par écrit, directement sur le chat ! »

Et demain ?

Simple parenthèse pour ces cours nouvelle génération ? Peu probable.

1. Le changement, c’est maintenant ?

Plusieurs directeurs envisagent à présent de révolutionner les façons de travailler. « Cette expérience aura fait monter tout le monde en compétences. Il est certain qu’on ne travaillera plus comme avant ! », promet Marie-Pierre Gillo. Un pas a été franchi. Le numérique ne fait plus frissonner. « L’appréhension était là, mais le fait de voir que ça fonctionne est stimulant pour les formateurs, ajoute la directrice de l’ACPPAV. Le champ des possibles s’est élargi. » Des changements qui, jusquelà, s’apparentaient à une prise de risque chronophage, sont brusquement devenus nécessaires. Les CFA sont unanimes, les apprentis sont encore plus ponctuels et assidus ! « Les jeunes se sont montrés encore plus attentifs, plus engagés, développe Marie-Pierre Gillo. Les formateurs voudront forcément retrouver cette motivation. » Bien sûr, « tous les paramètres devront être analysés pour tirer les conclusions de cette expérience », tempère la directrice. La nouveauté, l’échéance proche et incertaine des examens à ce moment-là et le besoin de créer du lien durant cette période anxiogène ont sûrement contribué à cet élan d’intérêt.

2. L’atout « surprise » du numérique

Grâce à l’enseignement numérique, les directeurs peuvent faire le point sur les approches pédagogiques. « Pour me renseigner sur un cours, il me suffit de me connecter à la plateforme et de consulter les tableaux de bord, poursuit Marie-Pierre Gillo. Ils affichent de vrais scénarios pédagogiques : une heure de classe virtuelle, 45 minutes de lecture, une session de questions/réponses via le chat, puis un travail de synthèse… Cela permet de faire le point, d’harmoniser les pratiques. » D’autres directeurs s’invitent même « en classe », non pour surveiller mais pour accompagner ces évolutions et définir des objectifs, selon la pratique de chaque formateur et la stratégie poursuivie par le CFA.

3. Préserver la planète

À Nantes aussi, l’expérience a ouvert la voie à de nouvelles pratiques. Parallèlement aux intérêts pédagogiques, « pérenniser certains cours à distance permettrait de pallier le manque d’espace, mais aussi de réduire les trajets », souligne Stéphanie Le Gohebel, directrice du CFA. Avec, à la clé, une économie d’énergie - humaine, automobile -, mais également un gain en termes d’écologie. Michel Jassey, à Besançon, envisage, lui, très sérieusement de mettre une partie du programme à distance. Attention, « pas en début d’année, car il faut prendre le temps de faire connaissance et de créer une dynamique de groupe, tempère le directeur, mais nous pourrions ensuite espacer les entrevues pour réduire 20 à 30% de nos déplacements. » Du côté des supports, sans verser dans le tout-numérique, il souhaite réduire le volume des photocopies et aboutir à seulement 25 à 50% de supports papier.

4. Travailler en réseau

« L’étape suivante sera de développer le travail en réseau, d’abord avec les CFA qui utilisent la même plateforme que nous », poursuit Michel Jassey L’idée ? « Y créer un espace formateurs et permettre à chacun d’alimenter une base de données pédagogiques commune, de partager ses pratiques, d’échanger avec d’autres en visioconférence… » Ce projet est déjà pensé sur le plan pratique : « Dès la rentrée prochaine, en réorganisant les temps de cours, je libérerai 20% de temps pédagogique par professeur pour l’affecter à ces nouvelles tâches. Cette organisation sera inscrite dans le projet d’établissement, à faire valider par le conseil d’administration, afin d’en faire une orientation stratégique obligatoire. »

La crise du Covid-19 aura-t-elle révolutionné l’enseignement en CFA ? Possible. En tout cas, la résilience des centres et l’adaptabilité des formateurs auront été des incubateurs de modernité.

Témoignages

“Mylène Noé, 20 ans, apprentie préparatrice à la pharmacie du Soleil à Strasbourg (67)

Je garde mon énergie et ma motivation

« La première semaine du confinement, c’était la folie ! Les patients venaient faire leurs provisions de peur que la pharmacie ferme. J’étais un peu tendue car nous n’étions pas assez équipés pour nous protéger. Ensuite, nous avons reçu des masques, des gants et une vitre en plexiglas a été installée au comptoir. Depuis, je suis plus rassurée, pour nous et pour les patients. La très bonne ambiance qui règne à l’officine permet de cacher mon stress et ma fatigue la journée. Dans l’équipe, nous sommes positifs, nous nous serrons les coudes ! En revanche, le soir, la fatigue et les tensions refont surface. Au départ, j’ai trouvé difficile de me plonger dans mes cours après des journées bien rythmées. L’organisation n’a pas été simple à trouver. Heureusement, les formateurs nous accompagnent, par les cours en virtuel ou par mail. Que ce soit au CFA ou à la pharmacie, je me sens en présence de personnes bienveillantes, ce qui m’aide beaucoup pour garder énergie et motivation. »

“Florence, 35 ans, apprentie préparatrice dans le Vaucluse (84)

J’appréhendais le travail à distance”

« La pharmacie dans laquelle je travaille jouxte une grande surface. Habitués à voir circuler environ 300 patients par jour, nous en recevons encore 180 à 190, avec une équipe réduite. Le rythme est fatigant, le condiv stressant. Au départ, face à la pénurie de masques, mon employeur avait décidé de les réserver au personnel du comptoir, qui accueille le public. Aujourd’hui, nous en avons un par jour et par personne… Ensuite, j’ai dû insister pour pouvoir suivre les cours à distance, car mon titulaire avait besoin de moi à l’officine. J’appréhendais le travail à distance. Finalement, les cours d’anatomie physiologie filent tout seuls ! D’autres cours, moins concrets, mettent davantage la concentration à l’épreuve. Et entre chaque visio, avec la fatigue et le stress, travailler ses cours n’est vraiment pas une chose facile. Heureusement, nos formateurs ont tout de suite été présents et nous sommes vite arrivés à la fin des programmes, au moins dans certaines matières. Malgré tout, des incertitudes persistent et renforcent le stress, notamment sur les modalités de l’examen et le droit du travail. Par exemple, que va-t-il advenir des congés que nous devions prendre avant la fin du mois de mai ? »

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