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Courrier
L’Académie de pharmacie s’intéresse de près aux compléments alimentaires à base de plantes. Sans aucune surprise, ceux-ci ne sont pas sans danger et nécessitent un encadrement. Ne jamais oublier que même en phytothérapie, on obtient des résultats car les plantes contiennent des molécules actives. Maintenant, la question est de savoir comment cet encadrement doit se mettre en place. Pour le moment c’est la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes qui gère les compléments alimentaires.
Denis, préparateur en Seine-Saint-Denis (93)
Porphyre répond
Évidemment ! Le problème est de différencier ce qui relève de l’alimentation et du thérapeutique. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) est aussi concernée via la nutrivigilance, dont elle a la charge depuis 2009. Là aussi, à vous de faire remonter - ou aux patients - tout effet indésirable lié à un complément alimentaire, un nouvel aliment ou une boisson. Attendons de voir si les propositions de l’Académie seront suivies d’une quelconque action…
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