“Suicidée socialement… mais heureuse !” - Porphyre n° 520 du 26/02/2016 - Revues
 
Porphyre n° 520 du 26/02/2016
 
L’INTERVIEW

Comprendre

Enquête

Sandrine Bellini, préparatrice à Tahiti

« J’ai les bras entièrement tatoués, le dos aussi, une demi-jambe et un mollet, et de petits tattoos au niveau des pieds et des mains. Je travaille dans un pays chaud, mes tatouages sont donc assez visibles au quotidien mais cela ne pose aucun problème à la patientèle. Elle se montre même très enthousiaste à la vue de tout ces gribouillages ! Ici, le tatouage est culturel. En métropole, il s’est démocratisé ces dernières années mais on ne peut pas parler de pratique culturelle, il représente une mode. Je ne pense pas pouvoir exercer un jour en métropole… J’ai vraiment beaucoup de tatouages et je suis pleinement consciente de m’être suicidée socialement ! Si je me suis autorisée à m’exprimer autant par le tatouage, c’est uniquement parce que je vis à Tahiti. Et j’en suis très heureuse ! Sans eux, je serais certainement moins épanouie.

Alors, ne vaut-il pas mieux avoir au comptoir de sa pharmacie quelqu’un d’épanoui, de souriant, à l’écoute et tatoué plutôt qu’une personne mal dans ses baskets ou aigrie ? Je ne dis pas que le tatouage rend heureux mais c’est en étant soi-même qu’on trouve la paix intérieure. Et si cela doit passer par le tatouage, moi je dis : “Sortez l’encre et les aiguilles !” »

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