Respirez, vous êtes formé

Votre connaissance des matériels du respiratoire est parcellaire ? Vous avez envie et besoin d’acquérir une culture générale sur ces dispositifs médicaux ? Alors, prenez une journée pour suivre la « Prise en charge des pathologies de l’appareil respiratoire », une formation validante DPC proposée par Formadia. BPCO et aérosolthérapie, oxygénothérapie, ventilation, apnée du sommeil et pression positive continue (PPC), sans oublier l’aspiration trachéale, « vous ne serez plus démuni au comptoir lorsque, par exemple, une infirmière vous parlera d’un patient dans une telle situation », argumente Éric Dardenne, directeur de Formadia. Et vous limiterez la « phobie » d’une démonstration un peu gauche au comptoir, les yeux rivés sur la notice. Certes, le marché du respiratoire échappe à l’officine, mais elle se doit de comprendre la prise en charge technique. « Le prestataire qui se déplace au domicile du patient pour installer le matériel est souvent accompagné d’un membre de l’équipe officinale, la plupart du temps un préparateur, pour rassurer la personne et lui apporter des recommandations supplémentaires », observe le directeur de Formadia.

De la manip’ et du vivant

La formation se veut complète et pratique. Les prestations techniques et leur tarification à la LPP sont décrites en mettant l’accent sur les règles d’hygiène et de sécurité. « Nous essayons d’être les plus exhaustifs possible, notamment sur les différentes techniques, sans mettre en avant une marque en particulier », précise Éric Dardenne. Pharmaciens, prestataires médico-techniques, ergothérapeutes, infirmiers et orthopédistes se sont associés à la mise en place de cette journée. Après un rappel de notions anatomiques et physiopathologiques, une large place est accordée à la manipulation. « On touche, on manœuvre, on se familiarise avec les dispositifs médicaux et le maintien à domicile, peu abordé en formation initiale », poursuit le directeur. De quoi démystifier sonde à oxygène, canule trachéale ou concentrateur en oxygène. Les surprises vont bon train : « Tiens, il existe différentes manières de diffuser l’aérosol ? » La journée met aussi l’accent sur les échanges avec les participants. « Certains arrivent chez nous avec des anecdotes ou des situations de comptoir qu’ils souhaitent partager. Ce vécu, parlant pour les autres officinaux, nourrit la formation d’exemples concrets. »

Enrichir la dispensation

Les stagiaires repartent avec un plan d’action à mettre en œuvre. Nomination d’un référent dans l’équipe, réalisation d’entretiens, panel élargi de solutions… « Le stagiaire choisit lui-même son objectif. L’essentiel est qu’il améliore sa pratique dans le temps, sur la base des outils que nous lui avons procurés, résume Éric Dardenne. Nous le plaçons dans une optique de responsabilisation. Cet objectif de progression continue reflète l’esprit DPC. » Les officinaux repartent sur le terrain avec une clé USB renfermant document de synthèse, outils de bonnes pratiques de dispensation, etc. Ils bénéficient durant deux mois d’un suivi pédagogique et peuvent solliciter leur formateur pour toute question. Au terme de ces deux mois, ils devront mesurer l’impact de la formation sur leur quotidien, en répondant à un questionnaire, à renvoyer à Formadia pour valider leur DPC.