“Je suis contre la perte de monopole sur les PMF, mais pour une ouverture du capital des officines” - Porphyre n° 506 du 27/09/2014 - Revues
 
Porphyre n° 506 du 27/09/2014
 
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Christophe Magnoux, 31 ans, préparateur et formateur en CFPP de Paris

L’argument de rendre du pouvoir d’achat aux Français en mettant les médicaments à prescription médicale facultative (PMF) en vente libre ne tient pas. Les gammes de mercurochrome disponibles en GMS sont souvent plus chères que leurs équivalents en pharmacie ! J’ai vu en GMS des tests de grossesse bien loin des 1 € tant promis. Je ne me fais pas d’illusions, ces GMS veulent casser le monopole pour se faire de l’argent là où il y en a à prendre. Pour ces mêmes raisons, l’ouverture du capital de l’officine à n’importe quel investisseur m’inquiète. En revanche, pourquoi ne pas permettre à des préparateurs d’entrer dans le capital, même de façon non majoritaire pour que le pharmacien en conserve le contrôle Beaucoup de préparateurs s’investissent énormément dans le fonctionnement et la réussite des pharmacies. Ils représentent près de la moitié des salariés de l’officine et en sont, à ce titre, la principale force de vente. Les autoriser à investir serait une forme de reconnaissance.

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