Préparateurs de demain - Porphyre n° 505 du 02/09/2014 - Revues
 
Porphyre n° 505 du 02/09/2014
 

Comprendre

Reportage

Auteur(s) : Annabelle Alix

Ils sont discrets, consciencieux, passionnés… Ils aiment pratiquer avant tout. Pour les attirer, il faut leur parler concret. Les futurs préparateurs de Haute-Garonne sont motivés et leurs profs aussi. Reportage au CFA de Toulouse, qui nous a ouvert ses portes.

Bientôt 9 heures. Les apprentis préparateurs de Toulouse arpentent les couloirs du CFA dans le calme et la discrétion. Look sobre, un léger brouhaha, les silhouettes se rassemblent devant les portes des salles de cours. « Les jeunes sont discrets mais sans être éteints, pointe Maïté Dartigues, professeur et pharmacien. Leur réserve et leur discipline reflètent l’attitude qu’ils doivent adopter en pharmacie ». Certains élèves sont très jeunes, d’autres moins, mais tous se sont fondus dans le moule du monde officinal. Dans les locaux du CFA, au détour d’un virage à quelques kilomètres du centre de la Ville rose, les apprentis semblent loin de la vie étudiante de leurs congénères en faculté de pharmacie. Eux sont déjà professionnels. Après les cours, ils repartiront aux quatre coins des Midi-Pyrénées. Certains embraieront sur une soirée de révision avant de terminer la semaine en officine. Un lourd programme, mais aucune angoisse ou stress ne se lit sur leurs visages. Un vent de légèreté flotte dans les couloirs… De l’ambiance feutrée du CFA de Toulouse émane une chaleur humaine, presque familiale. Peut-être parce que l’équipe d’encadrement - enseignants et personnels administratifs - se démène au quotidien pour accompagner au mieux ses apprentis et leur faciliter la vie. La motivation et la détermination des élèves font le reste.

Métier passion

« Mon rêve de petite fille ? Devenir neurochirurgien ! », lance Nazhia Derrar, au détour d’un couloir. Pressée d’exercer, avide de concret, cette jeune femme de 20 ans au caractère bien trempé a délaissé son rêve d’enfant sans regrets. Attirée par la biologie humaine et les travaux pratiques, elle a opté pour un bac STL (sciences et technologies de laboratoire). Au diable le bac S (scientifique), ses mathématiques et matières théoriques qui lui auraient pourtant ouvert les portes de la faculté de médecine. Confiante, elle a suivi son élan du moment, puis découvert le métier de préparateur lors d’une visite en pharmacie. Bien renseignée, elle en a fait sa nouvelle vocation. « Chez les plus jeunes, devenir préparateur était parfois un rêve d’enfant », nous dévoile dans un sourire Christine Izambert. Malgré un emploi du temps chargé, la directrice du CFA toulousain suit le parcours des élèves avec attention. « D’autres ont été séduits par un stage de classe de troisième réalisé en officine, observe Marie Pradel, préparatrice et professeur. C’est la fibre paramédicale, le goût du conseil et du contact qui dirigent la plupart d’entre eux vers la pharmacie ». Pratiquer au plus vite les rend friands de l’apprentissage.

Une planche de salut

Au son de la cloche, la foule se répartit dans les salles. Parmi les élèves, quelques visages ont dépassé le compteur des 18 ans. Tous ne sortent pas du bac. Certains adultes ont repris les études à l’issue d’un parcours professionnel plus ou moins long et parfois chaotique. Ceux-là perçoivent le métier de préparateur comme un salut et sont armés d’une motivation sans limite.

Assis au premier rang, Antoine Prieur, 23 ans, conte son histoire : « D’abord attiré par la gendarmerie pour aider la population, j’ai échoué au concours d’officier et suis entré en faculté de droit, tout en intégrant la gendarmerie comme volontaire. Je n’ai tenu que deux semaines, car le cadre trop strict de l’armée ne me convenait pas ». Successivement vendeur, puis professeur de tennis, c’est finalement sur le site de l’Onisep(1) qu’il découvre le métier de préparateur : « Je cherchais une formation courte dans la santé et en arrivant en BP, j’ai tout de suite adhéré ». À ses côtés, Anne-Marie N’Guyen, 50 ans, considère le BP comme un aboutissement : « Aide-opératoire en clinique depuis trente ans, je ne me voyais pas occuper ce poste jusqu’à la retraite. Je gérais aussi la traçabilité des dispositifs médicaux, j’ai ainsi découvert le métier de préparateur. Le BP ajoute à mon expérience de terrain des connaissances scientifiques. Cette profession me plaît beaucoup ».

Quelques déceptions

Si la blouse blanche n’a rien perdu de son pouvoir de séduction, le métier de préparateur n’est plus vraiment perçu comme un outil de promotion sociale. Bacheliers, voire diplômés de facultés (voir encadré p. 20), « certains apprentis déchantent en découvrant leur futur salaire et des perspectives d’évolution limitées, nous glisse un formateur. Peu se renseignent sur ces réalités avant la formation, beaucoup les découvrent au travers d’échanges avec les collègues ». Ces aspects ne sont pas détaillés en cours et la prise de conscience tardive en démotive quelques-uns. Tout dépend en fait des intentions de départ : « Certains se sont inscrits en BP par défaut après avoir échoué au concours d’infirmier ou à l’entrée en médecine, commente Christine Izambert. D’autres ne savaient pas vers quelle voie se tourner. Ceux-là quitteront plus facilement la branche pour ces raisons ». À l’intercours, Charles Geldof, 19 ans, profite de la pause pour s’aérer dans la cour. Il se dit déçu des conditions salariales et projette déjà une reconversion en technicien d’intervention à froid sur les chantiers du bâtiment. « À l’officine, j’étais surtout motivé par le contact client et la formation en alternance, pour le salaire. Mais le métier de préparateur est un peu monotone et l’évolution de carrière, restreinte. Quant au salaire, il n’est pas suffisant pour vivre décemment, se faire construire une maison », lâche-t-il, lucide.

Du sens et de la volonté

Les passionnés de l’officine passeront outre ces désagréments plus facilement. En quête de sens au travail, ils trouvent satisfaction à exercer un métier qui leur plaît. En fin de formation, un tri naturel s’opère ainsi entre les amoureux de l’officine et les « brebis égarées ». « L’absence de perspectives d’évolution à court terme n’est pas un frein car je suis encore dans une démarche d’apprentissage, explique Antoine en détachant ses yeux du Vidal. Chaque formation suivie après le BP sera déjà une compétence de plus pour moi et un bénéfice pour le client ». Avide de connaissances, il travaille aussi seul chez lui : « Actuellement, j’étudie les pansements, leurs équivalences entre les laboratoires. Je rédige aussi des fiches sur l’arthrose ». Les passionnés gardent espoir : « Tout se négocie, relève Alexandra Delor, 33 ans. Couturière en voie de reconversion, elle n’en est pas à sa première épreuve. Après la liquidation judiciaire de sa société de couture et plusieurs années comme hôtesse de caisse, cette battante reste positive : « Mon titulaire actuel distribue des primes, et dans ma classe, un des apprentis est rémunéré au septième échelon », justifie-t-elle avant de rejoindre d’un pas vif la salle de cours.

La prudence règne

Battants, les apprentis gardent toutefois les pieds sur terre et restent soucieux de leur avenir. Autour d’un café en salle des professeurs, les formateurs le reconnaissent : « Le condiv économique inquiète les jeunes, qui souhaitent connaître les ouvertures possibles », avance Maïté Dartigues. « Ils refusent de se sentir enfermés. Et veulent avoir une visibilité de leur parcours à long terme », complète Thierry Courtot, également formateur et pharmacien. « Nous leur répondons que leur carrière ne coulera pas de source et que, pour évoluer, il faudra la construire en se montrant actif et compétent, tout en se formant », argumente la directrice. D’après Marie Pradel, la démarche est payante car « si le salaire est faible en début de carrière, nombreux sont ensuite les pharmaciens prêts à mettre le prix pour disposer de bons professionnels ». Des bifurcations vers l’hôpital ou l’industrie pharmaceutique sont possibles. Nous posons la question à Antoine, qui s’interroge : « J’adore transmettre, alors pourquoi pas devenir formateur ? » La variété des profils des enseignants - préparateurs ou pharmaciens issus de l’officine, de l’industrie, de l’hôpital, du monde associatif ou de la formation continue - est alors un atout précieux pour informer, conseiller et rassurer les jeunes.

Un encadrement nécessaire

De retour dans son bureau, la directrice se livre à un bref historique. « À mon arrivée au CFA, en 2006, renforcer l’encadrement des jeunes s’est imposé comme une nécessité. La crise pointait son nez, les pharmaciens devenaient frileux sur l’embauche et nos effectifs étaient en légère baisse. Nous avions intérêt à renforcer la qualité de l’accompagnement pour attirer les élèves et les garder motivés ». Nul doute que le rythme de l’alternance est soutenu : « Les jeunes ont deux ans pour assimiler tous les aspects de l’officine au lieu de cinq à l’époque du CAP et de la mention complémentaire, rappelle Christine Izambert. Désormais bacheliers, ils sont aussi plus âgés, ont souvent quitté le domicile parental. Ils doivent alors concilier un emploi du temps chargé avec les impératifs d’une vie adulte ». Dans le même temps, la fonction du préparateur est progressivement passée de la préparation magistrale à celle d’ordonnances. À l’officine, les jeunes doivent se former « sur le tas » à des missions encore absentes des programmes d’enseignement : vente, conseil associé… « Certains doivent même se rendre immédiatement opérationnels en cas d’équipes réduites pour parer aux difficultés financières », précise la directrice. Dans ce condiv, un encadrement renforcé soutient la motivation au long cours et réduit les ruptures de contrat. Les formateurs sont à l’écoute et prennent leur rôle de tuteur au sérieux. Ils réconfortent, conseillent, tentent de trouver des solutions. Et se rendent disponibles : « Dès le premier jour, les profs nous transmettent leur numéro de téléphone et leur e-mail pour les contacter en cas de problème », confie Naziha. « À chaque cours, ils nous demandent comment cela se passe à la pharmacie, si l’on n’est pas trop fatigué », ajoute Jessica Bernard, 22 ans, en BP1.

Accompagnement de proximité

Six mois après son arrivée, Christine Izambert décide d’utiliser des subventions régionales appuyant les actions sur l’accompagnement. Elle met en place un soutien pour les élèves en difficulté et une assistance pour les jeunes dont les problèmes se répercutent sur la qualité de leur apprentissage. « Ces actions sont désormais pérennisées sur le budget du CFA et nous en conduisons de nouvelles, via les subventions régionales. Les formateurs développent actuellement des cours en ligne et prévoient l’utilisation d’un tableau blanc interactif, détaille la directrice. Notre prochain projet est de développer du soutien en ligne ». Isabelle Luciani nous rejoint et détaille ses fonctions. Outre enseigner et accompagner les élèves en difficulté, elle a créé un service de mise en relation entre jeunes et employeurs : « Je reçois les futurs apprentis pour des entretiens de motivation et les mets en contact avec des officines qui leur conviendraient. Aujourd’hui, les titulaires me connaissent. Ils m’envoient leurs annonces, et je conserve les CV des préparateurs une fois diplômés pour les aider à trouver un travail ». Autre soutien de taille, Nolwen et son dynamisme contagieux. Cette ancienne entraîneuse de handball a débarqué au CFA il y a trois ans pour partager son temps entre le ménage et l’administratif. Elle sème la joie et la bonne humeur avec ses encouragements et son souci des jeunes : « S’ils ont un problème, ils peuvent m’envoyer un texto ou un message sur Facebook, explique-t-elle, modeste. Je leur prête une oreille attentive et les oriente au besoin vers leur tuteur ou la psychologue. Si je peux les aider, je le fais aussi. Je suis une première bouée de secours pour ceux qui veulent la prendre… » Volontaire, Nolwen a doté le CFA d’une page Facebook, parce qu’« on est en 2014 et que c’est donc une obligation ! » Elle poste tous les jours les actualités de l’établissement, des offres d’emploi et répond aux questions illico presto. Sur Facebook, elle s’enquiert aussi de savoir si la personne a bien retrouvé son portefeuille égaré en salle de cours hier, avant de se retourner sur son tabouret et de lancer : « Je voudrais qu’ils aient plaisir à venir ici, qu’ils aient un sentiment d’appartenance ».

Génération « zappeurs »

Le déjeuner en salle des professeurs délie les langues. « En 2013, 87 % des candidats ont obtenu leur BP à Toulouse », nous apprend Christine Izambert. Le taux de réussite est plutôt stable depuis dix ans, mais le profil des élèves se modifie. Selon Thierry Courtot, « cette évolution va de pair avec celle de la société ». Orthographe et calcul mental ne sont pas le fort des jeunes générations, « habituées à la calculatrice et au langage texto, pointe Marie Pradel. Ils sont en revanche plus au point sur le conseil et réfléchissent plus vite ». Pour Christine Izambert, « nous sommes face à la génération de l’immédiateté. Les jeunes glanent un tas d’informations superficielles dans l’instant, mais ne s’investissent pas dans un travail de fond. Ils zappent ». Un exemple ? « Beaucoup se mettent à réviser juste avant les contrôles et les examens ». Thierry Courtot en plaisante : « Nous croulons alors sous les e-mails des jeunes, qui nous posent des questions sur les cours ». Pour les formateurs, la concentration en classe est plus difficile à obtenir, « y compris pour les plus motivés », s’étonne le pharmacien. Il faut alors faire preuve de patience. Une chose est sûre, dispenser un cours magistral n’est plus adapté. Les cours doivent être interactifs : « Je leur raconte une histoire et les fais participer, explique Maïté Dartigues, qui enseigne entre autres la gestion et la microbio-immuno. Puis je remets de l’ordre dans ce qui est dit ». L’effort est de mise : « Nous séquençons les cours avec des pauses fréquentes. Nous insistons sur les parties importantes pour gagner l’attention sur les points essentiels, explique Bernard Silvestre, formateur et pharmacien. Le wi-fi permet de nous connecter si besoin et de répondre aux questions en temps réel ». Quant au respect, il se gagne par la compétence et l’explication des interdits. « Il faut être proche des jeunes, tout en les tenant », résume Christine Izambert.

Entre référentiel et pratique

Les formateurs doivent composer avec un programme désuet : « Le référentiel n’est plus adapté aux attentes de l’officine », claironnent-ils en chœur. « Nous devons le suivre pour préparer les élèves à l’examen, tout en l’adaptant à la pratique d’aujourd’hui », souffle Thierry Courtot. Du point de vue des élèves, les cours sont trop théoriques et parfois trop éloignés de leurs missions à l’officine. Ils ont besoin de concret. Interrogés lors de la séance photo, ils ne mâchent pas leurs mots : « Je n’aime pas les cours de botanique car ils ne m’aident pas à connaître les produits de phytothérapie ni à élaborer un conseil », déplore Jessica. En revanche, « des cours sur les médicaments conseils nous seraient bien utiles », relève Alexandra. « Moi, je supprimerais la chimie, lâche à son tour Naziha. Le temps passé sur le détail des protons est du temps en moins consacré à la pharmaco, l’anat-physio et la patho, notre cœur de métier ! » Pour Antoine, « les apprentis devraient être formés à la vente et s’entraîner avec des jeux de rôle ». Selon les élèves, le programme est à ajuster. Dans l’attente d’un nouveau référentiel, le CFA s’adapte comme il peut. Des laboratoires viennent présenter leurs produits avec des arguments de conseil et de vente. Le conseil associé à l’ordonnance est abordé en cours de pathologie et des fiches sont distribuées aux élèves, « à charge pour eux de les compléter avec les marques référencées dans leur officine », précise la formatrice Marie Pradel. En première année de BP, les élèves doivent choisir un cas de comptoir qu’ils présenteront à leur manière (affiche, bande dessinée, dialogue, etc.) en faisant apparaître le questionnement patient, les réponses du client et le conseil adapté. Le CFA revoit régulièrement ses outils et ses méthodes pour les faire évoluer selon les besoins des apprentis.

Solidaires mais pas complices

La solidarité de l’équipe du CFA semble contagieuse. Elle déteint sur l’attitude des étudiants. « Quand un élève est en difficulté, on se lève pour aller l’aider et les professeurs n’hésitent pas à interrompre le cours », raconte Naziha. Les niveaux scientifiques sont disparates entre les bacheliers scientifiques et littéraires, les rescapés d’une école d’ingénieurs ou d’une préparation au concours d’entrée en médecine. Ainsi, « le premier trimestre est difficile, entre ceux qui s’ennuient et ceux qui n’osent pas prendre la parole car ils sont perdus, note Bernard Silvestre. Heureusement, les élèves s’entraident et les plus âgés sont si investis qu’ils motivent les plus jeunes ». En revanche, la cohésion de groupe et l’ambiance ne sont pas toujours au rendez-vous, au grand regret de Naziha : « La plupart viennent seulement pour suivre les cours et ne partagent rien avec leurs camarades en dehors ». Charles reconnaît que « les écarts d’âge entre les élèves sont importants. Nous n’avons pas tous les mêmes centres d’intérêt ». Le contact est moins impersonnel qu’à la fac, plus professionnel qu’au lycée. « Le fait de travailler change nos mentalités. Nous avons une vision plus mature de la vie et des responsabilités que nos amis étudiants », estime Charles. La plupart se sentent d’ailleurs plus salariés qu’étudiants, sans regrets.

Ils n’ont qu’un objectif en vue, et se donnent les moyens d’y parvenir. Conscients des responsabilités qui les attendent - ils citent la rigueur, l’écoute et la curiosité comme qualités premières dont doit disposer un préparateur -, les apprentis toulousains ont des ambitions plein la tête. « Mon passé de professeur de tennis et de préparateur sportif complète déjà mes conseils en diététique », fait valoir Antoine. Pourquoi ne pas envisager des consultations diététiques ? Plus tard. Le BP d’abord !

(1) Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep), établissement public sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale.

Un chaleureux remerciement à l’équipe enseignante et encadrante, à la directrice du CFA de Toulouse et à tous les apprentis, qui nous ont si bien accueillis.

Le CFA de Toulouse en chiffres

→ 332 élèves en 2013 (172 en BP1 et 160 en BP2)

→ 14 formateurs

→ 87 % de réussite au BP en 2013

→ 14 ruptures en 2013

→ 3 jours de cours toutes les 2 semaines.

La théorie

Tous les quinze jours, les apprentis préparateurs viennent suivre les enseignements du CFA. Des supports de cours leur sont distribués afin d’éviter la prise de notes et de libérer leur attention, pour des cours interactifs. L’accent est mis sur la pratique : utilisation du Vidal pour les commentaires d’ordonnances, de l’informatique pour apprendre à se servir d’un logiciel, etc.

Les apprentis toulousains en 2013(1)

Provenance

→ La moitié des élèves étaient issus d’un bac technologique et plus d’un tiers, d’un bac général

→ 8 % ont fait des études supérieures (BTS/DAEU/Deug de sciences/master)

Domicile

→ La moitié des élèves vivaient en location et 39 % chez leurs parents

Après le BP

→ Près de la moitié des diplômés sont désormais en CDI et un quart sont en CDD

→ 88 % sont satisfaits de leur orientation

→ 95 % sont satisfaits, voire très satisfaits de la formation reçue au CFA de Toulouse

(1) Source : rectorat de Toulouse, IPA, janvier 2014

Les apprentis en France(1)

Au 31 janvier 2013

→ 7 900 jeunes étaient en formation au BP de préparateur en pharmacie, dont 90 % titulaires d’un bac

→ Bac sciences et technologies de la santé et du social pour 29 %

→ Bac scientifique pour 27 %

→ Bac sciences et technologies de laboratoire pour 11 %

→ Bac ES pour 8 %

→ 81 % des élèves sont en contrat d’apprentissage et 15 % en contrat de professionnalisation

(1) Sources : CPNEFP de la pharmacie d’officine, enquête jeunes en formation près des centres de formation au BP de préparateur, janvier 2013, et MEN/DEPB/ DCP/Degesco, résultats aux examens professionnels et technologiques, session 2012

La pratique

Une pharmacie dite « expérimentale » a été installée dans les locaux du CFA pour mettre en scène des cas de comptoir. Elle est toutefois encore peu utilisée en BP, par manque de temps, et sert de décor aux élèves en CQP de dermocosmétique. Timides face à ces mises en situation, les apprentis préparateurs affectionnent en revanche les cours de travaux pratiques malgré la rareté des préparations qu’ils réaliseront ensuite à l’officine. Ils se montrent alors consciencieux et appliqués.

La créativité

La réalisation d’une vitrine d’officine, d’un herbier, d’une fiche technique sur une plante choisie et d’un journal de bord retraçant les deux ans d’apprentissage développe la créativité et l’ouverture des élèves. L’autonomie requise pour réaliser ces travaux stimule l’investissement des jeunes.

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