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Auteur(s) : Annabelle Alix
La vignette, c’est de l’histoire ancienne. Sa disparition programmée au 1er juillet 2014 vise à simplifier les circuits de facturation et de paiement d’ordonnances, en privilégiant la voie informatique. Les officinaux doivent désormais scanner le Datamatrix à treize chiffres (CIP13) inscrit sur la boîte du médicament afin d’accéder à son tarif et aux conditions de son remboursement.
Le Datamatrix est un peu le « Terminator » de la vignette pharmaceutique. Il permet en un scan d’accéder à la base de données nationale des médicaments renseignée par le Comité économique des produits de santé (CEPS)
En cas de changements de prix, ces derniers seront affichés en temps réel sur la base de données du CEPS. Immédiatement appliquées par l’industrie, les baisses seront répercutées vingt jours plus tard sur les prix de vente des grossistes. Les pharmaciens auront encore un sursis de trente jours supplémentaires pour diminuer leurs prix de vente. Un laps de temps durant lesquels ils se fourniront à coût plus faible en médicaments, qu’ils revendront encore à l’ancien prix fort, pour des marges accrues. « Cet avantage compense les pertes ultérieures dues à la vente de produits stockés, achetés à l’époque à un tarif plus élevé et vendus au prix plus faible d’aujourd’hui », explique Philippe Gaertner. Ajoutant que « pour limiter ces pertes, les pharmaciens réduiront probablement leurs stocks. Ce qui aura pour conséquence d’augmenter les ruptures ». Les hausses de prix seront, quant à elles, immédiatement appliquées par tous.
Absents des boîtes, les prix des traitements doivent désormais être communiqués au client selon d’autres modalités. Un « Ticket Vitale » imprimé au dos de l’ordonnance doit mentionner le prix, le taux de prise en charge, le tarif forfaitaire de responsabilité (TFR) ou la base du remboursement. Quant aux prix des médicaments remboursables achetés sans ordonnance, ils doivent être affichés à l’officine, figurer dans un catalogue papier ou électronique – à l’image des médicaments non remboursés, mais sur un catalogue distinct – ou encore être accessibles au travers d’une interface d’accès à Internet, solution la plus envisageable. Les anciennes boîtes vignettées seront vendues au prix en vigueur au moment de leur délivrance. À charge, pour l’officinal, d’expliquer au client suspicieux l’écart entre le coût figurant sur la boîte et celui facturé…
(1) Organisme sous l’autorité des ministres chargés de la Santé, de la Sécurité sociale et de l’Économie, principalement chargé par la loi de fixer les prix des médicaments et les tarifs des dispositifs médicaux à usage individuel pris en charge par l’assurance maladie obligatoire.
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