Je prépare correctement - Porphyre n° 501 du 29/03/2014 - Revues
 
Porphyre n° 501 du 29/03/2014
 

Formation

Auteur(s) : Annabelle Alix

Intégrer les bonnes pratiques au préparatoire. Dans une officine « classique » ou chez un sous-traitant, les préparations sont à réaliser dans les règles. Prépa’forma vous propose de les maîtriser pour les appliquer.

Finie la vaseline salicylée préparée entre la machine à café et les manquants. Les bonnes pratiques de préparation (BPP) sont à appliquer à la lettre. « La sanction en cas de non-respect peut aller jusqu’à la fermeture du préparatoire », précise Christel Leclercq, préparatrice et formatrice. Quelle que soit la fréquence des préparations, à l’officine ou chez le sous-traitant, « le div applicable est le même, mais ses modalités d’application et les outils utilisés varient ». Le div des BPP du 30 novembre 2007 recense les règles d’hygiène, de manipulation, conditionnement, étiquetage et traçabilité. Les bonnes pratiques, Christel Leclercq les maîtrise. Formatrice en CFA depuis quatorze ans, elle travaille aussi chez un sous-traitant durant les vacances. « Chez les sous-traitants, l’enregistrement des préparations est informatisé. Or, il n’existe aucune formation pour optimiser l’outil informatique ou pour y former le nouvel arrivant ! » Pour répondre aux besoins des préparatoires, elle s’est associée à Fabien Bruno, titulaire du laboratoire Delpech à Paris, l’un des plus gros sous-traitants de France, pour monter Prépa’Forma.

À l’officine aussi…

Agréé depuis fin 2013, cet organisme de formation propose aux sous-traitants des formations sur mesure. L’enseignement d’une journée est décliné en une seconde version pour les officines « classiques ». « La plupart des préparateurs ont souvent survolé les cours de bonnes pratiques en BP. Ils n’actualisent pas non plus leurs connaissances car ils ont d’autres priorités, comme se mettre à jour sur les spécialités. Résultat, certains me parlent encore des étiquettes rouges qui n’existent plus ! » Durant la formation, Christel Leclercq décortique les BPP et les façons de les appliquer. Une occasion pour revoir ses pratiques : « Les matières premières ne doivent pas être déconditionnées, ni versées dans des pots avant les prélèvements, pour éviter les contaminations croisées », répète-t-elle souvent.

Rédiger des procédures

L’après-midi est consacré aux ateliers. Les participants reçoivent un support de travail contenant le div des BPP et des exercices. « Je leur propose des ordonnances de préparations et ils doivent deviner ce qu’il faut garder et tracer… » En un mot, leurs obligations. Ils apprennent à rédiger des procédures pertinentes, individualisées, dont l’incontournable « traçabilité des préparations homéopathiques car, à leur grande surprise, ces préparations sont soumises aux mêmes règles que les autres ». Des exemples de procédures sont fournis. Aux participants de s’en inspirer pour les adapter ou les réécrire. La formation, en groupes, préparateurs et pharmaciens, permet d’échanger «  ». Si des questions subsistent, Christel Leclercq se tient ensuite à leur disposition par mail.

En pratique

Durée : 1 jour. Dates et lieux : Paris, 11 avril, 30 mai ; Marseille, 23 avril, 6 juin, 17 juin, 19 juin. Contact : Prépa’Forma, 06 37 04 68 69, contact@prepaforma.com. Coût : 239, 20 €. Prise en charge Actalians : oui.

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