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Deux difficultés majeures dans l’accès aux soins
La première difficulté dans ce pays d’Afrique est le coût d’accès aux professionnels de santé. Le tarif d’une consultation médicale en hôpital ou clinique varie de 4,60 € à 10,70 € (sans le déplacement) pour un salaire moyen de soixante euros par mois. Ce qui, en France,
reviendrait à payer une consultation entre 107 € et 250 €, sans remboursement bien entendu !
Pour faciliter l’accès aux soins, de plus en plus de dispensaires ruraux voient le jour. Fonctionnant grâce aux petites enveloppes de l’État et aux dons internationaux, ils offrent une consultation et des soins gratuits, et permettent aux populations modestes et à mobilité restreinte d’aller se soigner. Ces structures sont principalement gérées par des infirmiers, dont les actions dépassent largement leur champ de compétences : consultation, diagnostic, soins, prescriptions... Les infirmiers font tout. Les médecins, peu nombreux, partagent leur temps entre les structures hospitalières et les dispensaire. Quant aux médicaments, les villes sont bien desservies, les villages beaucoup moins. Des taxis font donc des livraisons régulières de médicaments dans ces cases de santé. Les pharmacies de ville vous délivrent tout sans ordonnance, produits listés ou non. Une boîte d’antibiotiques coûte 9,20 €, ce qui équivaudrait à 215 € pour un Français, toujours non remboursée.
Au Sénégal, la condition sine qua non, c’est l’argent. Il faut payer pour se soigner. Et si le coût de la vie est moins élevé qu’en France, les médicaments, eux, restent très chers.
C’est la deuxième difficulté.
Satisfaire les besoins de base
Au pays de la Teranga – hospitalité en langue wolof –, la santé s’avère un luxe...
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