Booster sa visibilité sur la Toile - Pharmacien Manager n° 195 du 01/02/2020 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Pharmacien Manager n° 195 du 01/02/2020
 

NEWS

Auteur(s) : Yves Rivoal

Fiche googlemybusiness, site vitrine, page facebook… vous vous êtes donnés les moyens pour que votre pharmacie soit visible sur internet. Le problème, c’est que les statistiques de consultation ne décollent pas… probablement la faute à un référencement naturel mal conçu, et qu’il faudrait optimiser…

Avant de se lancer dans un éventuel travail d’optimisation du référencement, il faut commencer par évaluer sa visibilité sur Internet. « Il suffit de supprimer l’historique des données de navigation de son navigateur et d’ouvrir une fenêtre de navigation privée, explique Hélène Decourteix, fondatrice de la société de conseil La pharmacie Digitale . Tapez ensuite sur Google : pharmacie, le nom de votre commune, et éventuellement le numéro de l’arrondissement si vous êtes installé dans une grande ville. Si votre pharmacie ressort dans les premiers résultats, tout va bien. Sinon, il ne vous reste plus qu’à optimiser le référencement naturel. »

PRIORISER son référencement local.

La première des priorités est d’améliorer sa position sur les résultats Google Maps, qui apparaissent presque toujours en tête des pages Google. « Pour ce faire, il faut optimiser sa page GoogleMyBusiness, rappelle Tanguy Millot, co-fondateur de SEO Design, une agence spécialisée dans le référencement et la visibilité sur le Web. Vérifiez d’abord que cette dernière est rangée dans les bonnes catégories. Regardez également comment sont positionnées les autres pharmacies, afin de ne pas passer à côté d’une thématique importante comme le matériel médical ou les seniors. » La complétude étant un élément important pour les algorithmes de Google, il faut aussi remplir sa fiche en renseignant tous les champs, en utilisant le maximum de caractères autorisé dans la description et en présentant un maximum de photos. « Il faut également travailler les avis clients, en y répondant rapidement, ajoute Tanguy Millot. Pour booster les volumes, vous pouvez d’ailleurs inviter vos clients habituels à déposer un avis sur votre page. S’ils acceptent, il suffit de leur envoyer par mail l’URL simplifiée fournie par Google. » Autre élément important : le titre de la page. « N’hésitez pas à y intégrer des mots-clés, en ajoutant au nom de votre pharmacie, celui de votre ville, mais aussi les univers, les services ou les expertises que vous proposez », note Tanguy Millot.

BIEN se positionner sur Google.

Pour améliorer la visibilité de son site Internet, il faut d’abord se pencher sur les titres des pages qui conditionnent en grande partie la qualité du référencement sur Google. « Des mots-clés comme Accueil ou Bienvenue sont à éviter, rappelle Tangy Millot. Il faut se mettre à la place de l’internaute qui est en train d’effectuer sa recherche. Sur la page d’accueil du site, mieux vaut donc privilégier le nom de la pharmacie, la ville et des éléments de recherche importants comme les horaires ou les avis. Chaque page doit également avoir un titre unique. » Autre enjeu important : les liens externes. « Entre deux sites identiques, les algorithmes de Google classeront en premier celui qui possède le plus de liens externes. Il faut donc demander à votre groupement, à l’Ordre, à la mairie ou à votre agence Internet, de diffuser sur leur site un lien qui renvoie vers votre pharmacie. Vous pouvez également vous inscrire dans des annuaires de sociétés qui vous permettront de collecter de précieux liens externes. Je pense notamment aux Pages Jaunes qui sont souvent bien référencées et apparaissent juste en dessous des résultats Google Maps. »

OPTER pour une stratégie omnicanale.

Ce travail d’optimisation peut produire des résultats significatifs. « Nous avons commencé à travailler en mai dernier, avec un cabinet de radiologie qui enregistrait 20 visites par mois sur son site et qui n’était pas présent dans les pages de résultats des recherches radiologie, avec le nom de la ville. Aujourd’hui, sur les dix premiers résultats, il ressort quatre fois et le site Internet a été visité à 3 000 reprises en décembre dernier. » SEO Design facture ses services d’optimisation à partir de 600 € par mois, incluant la production de cinq liens externes et quatre contenus chaque mois, pendant un an. « Il est également possible d’opter pour une prestation SEO one shot, sans création de contenus ou de liens, ajoute Hélène Decourteix . Dans ce cas, comptez un budget d’environ 1 500 €. Mais, cela suppose d’assurer en interne la production de contenus. Hélène Decourteix rappelle qu’il est essentiel « de publier régulièrement de nouveaux contenus liés à vos expertises, à des thèmes de santé ou à vos animations, cela contribue au référencement naturel. Mais, les moteurs de recherche n’indexent pas les réseaux sociaux. » La consultante recommande également de promouvoir les supports digitaux sur le point de vente. « Une stratégie omnicanale crée du lien entre la communication dans le magasin physique et la présence en ligne. Vous pouvez, par exemple, apposer des vitrophanies avec les logos des réseaux sociaux, relayer sur les écrans certains contenus du site ou installer un compteur de likes Facebook… ».

ON EN PARLE

ABM PHARMA

Cap sur la digitalisation

ABM Pharma, la société lyonnaise spécialisée dans le maintien à domicile (MAD), a lancé le 15 janvier dernier un site de services BtoB : abmpharma.com. Sur cette plateforme, les pharmaciens peuvent piloter leur parc locatif de dispositifs médicaux, sans contacter les plateaux téléphoniques d’ABM Pharma. Le site permet également de consulter l’historique des bons de livraison et des factures sur les 18 derniers mois, de commander les références disponibles au catalogue 24h/24 et d’obtenir des informations techniques sur les produits pour appuyer le conseil aux patients. Grâce à la digitalisation de son offre, ABM Pharma est désormais en mesure de livrer en 24 heures toute commande passée avant 15 heures. Y.R

KIOSQUE

L’OCP vient de lancer sur Link un « kiosque applis », qui recense une sélection d’applications de santé, évaluées au préalable par son partenaire Medappcare, sur des items comme la qualité d’usage, la sécurité, la fiabilité médicale ou la protection des données personnelles. Ces applications peuvent donc être conseillées au comptoir pour aider les patients à mieux vivre leurs pathologies. Y.R

9 %

C’EST LE POURCENTAGE DE PROFESSIONNELS DE SANTÉ QUI AURAIENT EFFECTUÉ UNE TÉLÉCONSULTATION MÉDICALE, D’APRÈS UN SONDAGE ODOXA POUR LE MAGAZINE DE LA SANTÉ RÉALISÉ AUPRÈS DE 116 MÉDECINS GÉNÉRALISTES, 138 SPÉCIALISTES ET 268 INFIRMIERS, EN NOVEMBRE DERNIER. 60 % D’ENTRE EUX ESTIMENT TOUTEFOIS QU’ILS UTILISERONT CE MODE DE CONSULTATION À L’AVENIR. 9 % C’EST LE POURCENTAGE DE PROFESSIONNELS DE SANTÉ QUI AURAIENT EFFECTUÉ UNE TÉLÉCONSULTATION MÉDICALE, D’APRÈS UN SONDAGE ODOXA POUR LE MAGAZINE DE LA SANTÉ RÉALISÉ AUPRÈS DE 116 MÉDECINS GÉNÉRALISTES, 138 SPÉCIALISTES ET 268 INFIRMIERS, EN NOVEMBRE DERNIER. 60 % D’ENTRE EUX ESTIMENT TOUTEFOIS QU’ILS UTILISERONT CE MODE DE CONSULTATION À L’AVENIR. Y.R.

L’OBJET DU MOIS

Un miroir pour effectuer des diagnostics de peau personnalisés. C’est ce que proposent Pierre Fabre et les start-ups CareOS et Revieve avec Poseidon. Après une série de questions personnalisées, ce miroir connecté analyse la peau en moins de cinq secondes, via un algorithme d’intelligence artificielle à partir d’une photographie du visage. Il établit ensuite une cartographie sur différents thèmes : acné, rides, brillance, rougeurs, éclat, grains, taches… Poseidon permet également de regarder des tutoriels de maquillage, de suivre des cours de gym ou de réaliser des téléconsultations médicales. Récompensé au dernier CES de Las Vegas, ce miroir a vocation à être déployé dans les pharmacies pour appuyer le conseil des équipes officinales. Pas encore commercialisé, son prix oscillera entre 3 000 et 5 000 €. Y.R

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