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NEWS
Auteur(s) : Yves Rivoal
Comme la plupart des objets connectés de santé, les piluliers connectés n’ont pas encore rencontré leur marché. mais la donne pourrait changer lorsque les professionnels de santé, dont les pharmaciens, exploiteront les données d’observance en temps réel.
Autant le dire tout de suite, les ventes de piluliers connectés restent anecdotiques. Tout comme le nombre de modèles aujourd’hui vendus en pharmacie, puisque nous n’avons pu en identifier que deux : l’Imedipac de Medissimo et le Do-Pill de Pharmagest. Lorsqu’ils sont arrivés sur le marché, ces piluliers à usage unique affichaient pourtant plein de promesses. Et restent positionnés sur un segment porteur, puisque le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus en France devrait passer de 16 millions en 2015 à 23 millions en 2050, selon l’Insee.
Grâce à des puces NFC embarquées, les piluliers connectés sont en effet capables de rappeler au patient qu’il a un médicament à prendre, et de transmettre en temps réel les données d’observance à l’aidant, à l’infirmier ou au pharmacien, ces derniers étant alertés immédiatement lorsqu’une prise est oubliée. « Leur aide est précieuse en matière de traitements médicamenteux, car ils permettent de suivre l’observance en temps réel, rappelle Caroline Blochet, la fondatrice de Medissimo. Or, à ce jour, les pharmaciens et les professionnels de santé en général, ne traitent pas les données en temps réel qui permettraient, pourtant, de prévenir des hospitalisations iatrogènes. » Leur prix n’est pas la cause de ce non-usage. « C’est vrai qu’ils coûtent plus cher qu’un modèle plastique traditionnel. Mais, c’est bien l’usage qui freine, notamment auprès des trois millions d’aidants concernés par la prise de médicaments chez l’un de leurs proches. », analyse Caroline Blochet. Ceci étant dit, la donnée d’observance pourrait bientôt se révéler indispensable, comme l’espère Caroline Blochet. « Pour les pharmaciens qui souhaitent développer les bilans de médication sur une population cible estimée à 3,9 millions de personnes, le pilulier connecté avec observance prend tout son sens, qu’il soit couplé à une application ou à un boîtier connecté. Demain, il apportera une source d’information essentielle pour la réalisation des bilans de médication. » Et un levier pour développer la PDA au comptoir…
DO/PILL, PHARMAGEST
Do-Pill s’adresse aux personnes âgées polymédiquées, aux parkinsoniens et aux malades chroniques qui suivent des traitements complexes et qui oublient ou se trompent régulièrement dans leur prise. Il émet un signal sonore et visuel pour alerter le patient lorsqu’il a un médicament à prendre. Un logiciel de traçabilité permet au pharmacien et à l’aidant de suivre le traitement en temps réel, des alertes étant automatiquement envoyées lorsque la personne a oublié de prendre ses médicaments au moment prévu. Grâce à sa technologie 4G, ce pilulier n’a pas besoin de connexion Internet pour transmettre les données. PVC : 15 €/mois.
IMEDIPAC, MEDISSIMO
Primé au CES de Las Vegas, Imedipac comprend un boîtier connecté et un pilulier à usage unique qui peut être préparé par le pharmacien, l’aidant ou le patient. Grâce une puce NFC embarquée, il s’éclaire et alerte le patient lorsque celui-ci a un médicament à prendre. Dès qu’une alvéole est percée, l’information est transmise via la connexion GPRS du boîtier à la plateforme sécurisée de Medissimo. En cas d’oubli, les personnes à prévenir, qui ont été au préalable enregistrées sur le site imedipac.fr, reçoivent une alerte leur indiquant que le patient n’a pas pris son médicament. PVC : 299 €.
OBSERVANCE, MEDISSIMO
Quand un patient ou un aidant rechigne à investir dans un pilulier connecté, orientez-le vers l’application Observance en téléchargement gratuit sur l’Apple Store et le Google Play. Cette application, conçue par Medissimo, permet d’enregistrer son calendrier de prise en scannant le QR Code de l’étiquette du pilulier, mais aussi de recevoir des notifications ou des e-mails au moment des prises. L’application fournit également un score d’observance et les données peuvent être partagées avec un aidant, l’infirmière ou le pharmacien. Elle permet également de noter d’éventuels effets indésirables. Gratuit.
INTEROPÉRABILITÉ
Pharmagest et Cegedim coopèrent
Les deux éditeurs viennent de signer un partenariat technologique stratégique, qui vise à assurer l’interopérabilité entre leurs logiciels et bases de données en France. Les pharmaciens équipés de LGPI (Pharmagest) ou Smart RX (Cegedim) pourront, ainsi, échanger leurs données avec les médecins de ville, centres de santé, Maisons de Santé Pluriprofessionnelles et paramédicaux dotés des logiciels Cegedim. Les officines équipées du module OffiTéléconsult de Pharmagest pourront, elles, organiser via une plateforme commune des téléconsultations avec les médecins équipés par Cegedim de Docavenue Téléconsultation. À travers ce partenariat, Cegedim et Pharmagest entendent accélérer le déploiement de leurs solutions de téléconsultations en ville, comme à l’hôpital. Y.R.
DOULEUR
La start-up française Santé Net vient de lancer l’application mobile Mia (My Intelligent Assistant) Confort, téléchargeable gratuitement sur l’App Store et Google Play. Le patient atteint de douleurs chroniques est invité à mettre une note de 1 à 10 sur sa douleur et à répondre à quelques questions sur son moral, ses activités ou sa fatigue. Des algorithmes l’aident ensuite à comprendre les facteurs déclencheurs de risques et à mieux suivre son traitement. Y.R
10 Millions de dossiers médicaux partagés (DMP) fin 2019. Tel est l’objectif fixé par agnès buzyn, la ministre des solidarités et de la santé et nicolas revel, le directeur général de l’assurance maladie. Y.R.
SIGNALEMENT
Depuis sa création en mars 2017, le portail de signalement des événements sanitaires indésirables (signalement-sante.gouv.fr ) a permis d’en recueillir et transmettre plus de 40 000. Effectués par les professionnels de santé et les usagers, ils ont été en grande majorité constatés lors de pics liés à des événements sanitaires, comme la nouvelle formule du Lévothyrox®. Y.R
Le LOGICIEL DU MOIS
MeSoigner vient de lancer un logiciel développé avec de l’Intelligence Artificielle. Il permet aux pharmaciens de réaliser des bilans partagés de médication. Avant le rendez-vous, le patient doit remplir un questionnaire conçu par le Comité de Valorisation de l’Acte Officinal (CVAO), dans le respect du cahier des charges de l’Assurance maladie. Pendant l’entretien, le pharmacien compare le ressenti et les réponses du patient aux médicaments délivrés sur la carte vitale. À la fin de la séance, une synthèse des échanges est éditée. Dans la prochaine version, elle sera transmise directement au médecin du patient. MeSoigner espère équiper 2 000 pharmacies. Le logiciel est commercialisé 20 €/mois pour les officines déjà clientes de MeSoigner, 30 €/mois pour les autres Y.R.
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