Votre part du lion sur le net - Pharmacien Manager n° 162 du 26/10/2016 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Pharmacien Manager n° 162 du 26/10/2016
 

NEWS

Auteur(s) : Yves Rivoal

Donner à son officine de la visibilité sur la toile demande de déployer une véritable stratégie online. L’objectif étant de figurer sur la première page de résultats de google. À vos clics !

Vous êtes décidé à mettre votre Pharmacie en bonne place sur le Web. Mais par quoi commencer ? Pour Brice Maurin, fondateur de Deux.io, une société de conseil spécialisée dans le marketing de croissance sur Internet, la mise en ligne du site de la pharmacie n’est en effet pas la première priorité. « Mieux vaut commencer par doter son officine d’une page “Google My Business” », assure-til. Pour cela, il suffit de se laisser guider sur http://www.google.fr/intl/fr_fr/business/. « Ce service gratuit et très simple à utiliser constitue l’outil idéal pour présenter son entreprise à une clientèle de proximité. D’abord pour des questions de référencement local, Google affichant systématiquement en première position les pages “Google My Business” . Ensuite, parce que cela vous assure aussi une présence sur “Google Maps”, donc plus de visibilité sur la Toile. » Brice Maurin conseille d’ailleurs dans la foulée d’inscrire la pharmacie dans les annuaires qui référencent les commerces comme les Pages Jaunes ou Yelp.

UN SITE optimisé.

L’intégration dans les annuaires online bouclée, il faut pour Anna O’Boyle, category manager chez L’Oréal Cosmétique Active France (animatrice de la formation Master digital proposée aux titulaires par le laboratoire), enchaîner avec la mise en ligne du site de la pharmacie. « Le e-commerce exigeant des investissements importants, avec un modèle économique complexe à rentabiliser, nous recommandons plutôt d’investir dans un simple site vitrine qui diffuse les informations essentielles : la présentation de l’équipe, les gammes référencées, la carte des services proposés à l’officine, les horaires, les contacts, le plan d’accès… La diffusion d’un annuaire des professionnels de santé à proximité permettra aussi de faire remonter le site dans les pages de résultats de Google. »

Pour exister sur le célèbre moteur de recherche, il faut aussi que le site soit optimisé pour un affichage sur tablettes et Smartphones. « Le site doit également être conçu dès le départ afin d’optimiser le référencement. Mieux vaut donc s’entourer d’une bonne agence qui maîtrise l’art de la conception et du référencement naturel (SEO) », conseille Anna O’Boyle. Car la Toile est un univers très sélectif. « Sur Google, 70 % des clics se concentrent sur les trois premiers résultats de recherche. Au-delà, vous n’existez pas. Or, la priorité donnée aux sites référencés dans “Google My Business” et dans les annuaires oblige à investir plusieurs milliers d’euros pour qu’un site Internet apparaisse sur la première page de résultats de Google », prévient Brice Maurin.

FACEBOOK ou newsletter ?

Pour augmenter sa visibilité sur la Toile, d’autres leviers peuvent être activés. Le premier qui vient à l’esprit, c’est Facebook. « Tout dépend de l’objectif du pharmacien, estime Anna O’Boyle. S’il s’agit de générer du trafic sur le Web, qui se convertira ensuite en visiteurs additionnels dans l’officine, Facebook n’est pas le levier prioritaire à activer. Si le pharmacien souhaite instaurer un dialogue dynamique avec ses clients, alors le réseau social remplira efficacement ce rôle. En sachant que Google référence très bien les pages Facebook sur les requêtes incluant le nom de la pharmacie. »

La présence sur Twitter semble moins indispensable. « Sur Twitter, il faut être ultra-réactif. Si vous n’êtes pas capable de répondre aux messages dans la demi-journée, vous risquez d’être plus pénalisés que si vous n’avez pas de compte Twitter », assure Anna O’Boyle.

La mise en place d’une newsletter qui renvoie vers le site ou la page Facebook de l’officine peut, en revanche, se révéler une stratégie payante, d’après Brice Maurin. « En mettant en ligne un formulaire d’abonnement disponible sur la page “Google My Business” ou sur le site Internet, il est possible de se constituer une base de contacts avec qui la pharmacie va pouvoir communiquer. » Pour Iban Touchet, président d’Incremys, une société spécialisée dans l’acquisition de trafic organique ciblé par Internet, la newsletter a une autre vertu. « Elle fait sortir de la dépendance vis-à-vis des moteurs de recherche pour générer du trafic sur le site. Ainsi, elle permet de mieux maîtriser sa visibilité et sa communication sur la Toile. »

UN BLOG animé.

La mise en ligne d’un blog qui met en avant l’expertise santé du pharmacien peut enfin donner d’excellents résultats comme l’explique Maëva Chanoux, content manager au sein de l’agence de référencement 1ère Position. « Avec un client pharmacien, nous avons mis en ligne un blog avec un contenu éditorial basé sur la saisonnalité des « maux », et la possibilité d’être redirigé vers le site de la pharmacie. Nous avons également créé des partenariats avec des blogueurs afin d’asseoir la réputation et surtout la visibilité de cette pharmacie. » Résultat : le trafic du blog a connu une augmentation de plus de 80 % et le nombre de like sur la page Facebook de la pharmacie a grimpé de plus de 40 %.

ON EN PARLE

VISIOMED

À l’offensive

Visiomed vient de lancer cinq nouveaux objets connectés de santé en pharmacie. Le BW-MyCoach Life (49,90 € TTC) est un tracker d’activité qui, associé au pèse-personne impédancemètre MyScale, permet d’optimiser ses activités physiques, de gérer ses dépenses énergétiques et de contrôler son poids. Autres nouveautés : BWMyCoach Pulse (99,90 € TTC), un bracelet connecté qui mesure la fréquence cardiaque, MyGluco Mini Dongle (49,90 € TTC), un lecteur de glycémie mobile pour surveiller son diabète n’importe où, n’importe quand, MyBabyScale (149,00 € TTC), un pèse-bébé qui permet de suivre le poids de son enfant jusqu’à 50 kg, et MyNutriScale (69,90 € TTC), un pèse-aliment intelligent qui détermine les valeurs nutritionnelles. Y.R.

QUE DU MIEUX

Éditée par le laboratoire pharmaceutique Roche, l’application fiches info patients donne aux patients atteints de cancer et à leurs proches des informations pour mieux comprendre la maladie, les diagnostics, les traitements, les effets secondaires… l’appli prodigue également des conseils pour mieux vivre avec sa maladie et bien s’alimenter. Y.R

RAZ DE MARÉE

161 millions d’objets connectés de santé en 2020 contre 73 millions en 2016. la croissance du secteur de l’eSanté sera spectaculaire d’après le cabinet d’études grand view research. ce dernier anticipe un ca mondial de 411 milliards de dollars pour ce marché à horizon 2022. Y.R.

Le SITE DU MOIS

Le laboratoire Boehringer Ingelheim a mis en ligne le site Internet www.vivreunnouveausouffle.fr afin d’aider les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) à mieux vivre leur maladie. Conçu en partenariat avec le groupe Alvéole, un groupe de travail de la Société de pneumologie de langue française (SPLF), et la Fondation du souffle, ce site apporte un éclairage sur la pathologie. Il prodigue également des conseils pratiques pour mesurer et reconstruire son souffle, et vivre autrement en pratiquant une activité physique adaptée à cette maladie qui touche en France entre 1,8 et 3 millions de personnes. Y.R.

43 % c’est le nombre de français qui utilisent des objets connectés de santé d’après un sondage Odoxa pour Microsoft et Stratégies. 83 % des sondés y voient un intérêt pour le MAD, 81 % pour la prévention et 69 % pour améliorer la qualité des soins. Y.R.

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