Les délices de l’exercice en couple - Pharmacien Manager n° 149 du 01/07/2015 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Pharmacien Manager n° 149 du 01/07/2015
 

DOSSIER

Auteur(s) : Yves Rivoal

Se supporter 24 heures sur 24. De nombreux pharmaciens jouent les duos à l’officine. En général pour le meilleur. Ils nous livrent la recette de leur entente professionnelle et les erreurs à eviter. Pour pouvoir savourer longtemps le lien qui les unit.

Qui, dans son entourage professionnel, ne connaît pas un couple de pharmaciens travaillant dans la même officine ? Si l’Ordre ne dispose pas de statistiques sur le sujet, le mode opératoire de l’entreprenariat en couple est bien connu. Autant dire que, pour réussir cet exercice, mieux vaut s’ inspirer du vécu… Retours d’expérience.

Vision commune

Rôles définis

Qu’on se le dise, tous les couples de pharmaciens qui réussissent à maintenir au fil du temps l’harmonie dans leur sphère privée et professionnelle sont, à la base, des couples solides. Pour Madeleine et Patrick Campus, cotitulaires depuis 1997 de la pharmacie Grand Vitrolles (Bouches-du Rhône), le choix de travailler ensemble s’est imposé naturel lement. « Lorsque la question s’est posée, nous n’avons pas hésité une seconde, se souvient l’époux. Probablement parce que nous avions trouvé un bon équilibre au sein de notre couple et parce que nos parcours professionnels étaient complémentaires. Ma femme avait déjà géré deux officines pendant que je travaillais, moi, dans l’industrie pharmaceutique. » Pour Aurélie et Jean-Christophe Mercier, cotitulaires depuis 2011 à Montereau-Fault- Yonne en Seine-et-Marne, exercer en couple était une évidence… « Avant nous, la pharmacie appartenait à mes parents, précise Jean-Christophe. A la sortie de la faculté, où j’ai rencontré ma femme, mes parents nous ont proposé de les rejoindre. Moi en tant qu’associé, ma femme en tant qu’adjointe. Lorsque mon père a pris sa retraite en 2011, c’est tout naturellement que nous avons décidé de nous associer. » Et l’harmonie dure. « Tous les jours, je mesure la chance que j’ai de travailler avec la femme que j’aime car la plupart des gens passent plus de temps avec leur patron qu’avec leur conjoint, se félicite Jean-Christophe Mercier, qui forme avec son épouse un couple que l’on peut qualifier de fusionnel. Il est clair que l’amour profond qui nous unit constitue un formidable moteur dans notre travail au quotidien. » Mais attention, ce n’est pas parce que l’on s’aime que les choses vont forcément bien fonctionner dans l’entreprise, comme l’explique Michèle Montagnon, une coach qui accompagne sur michelemontagnon.com, son site, les couples-entrepreneurs. « Des jeux de pouvoir inconscients entre l’homme et la femme vont en effet se mettre en place. Il est donc nécessaire de clarifier la vision commune du métier et les motivations essentielles respectives : vouloir être son propre patron, développer une officine en phase avec ses valeurs, générer ses propres revenus… »

COMPLÉMENTARITÉ essentielle

Autre point commun, que l’on retrouve chez tous les couples de pharmaciens « heureux » : ils ont réussi à se répartir les rôles en fonction de leurs appétences et à ne pas empiéter sur le territoire de l’autre. Résultat, ils sont complémentaires, pas concurrents. Cotitulaires depuis 1982 de la pharmacie du Château à Coulonges-sur-l’Autize (Deux-Sèvres), Isabelle et Jacques Patout exercent ensemble depuis trente-trois ans, sans jamais déroger à ces principes. « Ma femme ayant rédigé pendant ses études un mémoire sur la cosmétologie, elle a tout naturellement pris en charge le développement de la dermocosmétique et des médecines douces, ainsi que la politique de prix, confie Jacques Patout, qui, lui, est plus présent au comptoir. Je m’occupe aussi de la gestion, de la comptabilité et des relations avec le répartiteur, les laboratoires OTC, les génériqueurs, le groupement Giphar… » En matière de management, les rôles sont également très clairs. « Mon épouse a en charge le social, les plannings, les congés et les rémunérations, a lors que moi je suis plus dans le management et la formation… » Avec sa femme, qui est aussi son conjoint collaborateur, Lionel Rousseau a lui aussi opté pour une segmentation claire des rôles au sein de la pharmacie qu’il dirige depuis vingt-cinq ans à Briare, dans le Loiret. « Même si nous sommes tous les deux interchangeables, mon épouse s’occupe de l’exercice officinal pur et du management », souligne-t-il. Lui supervise tout ce qui est hors exercice : le back-office, la comptabilité, l’informatique…

Double jeu

Bulle privée

Principal enjeu de taille lorsque l’on exerce en couple : trouver le juste l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. Pour Dino Ragazzo, coach et consultant en développement des organisations au sein du cabinet Expérience Conseil, avant de se lancer dans l’aventure, il faut bien identifier les enjeux liés à la coexistence de deux systèmes : celui du couple et de la dyade professionnelle. « Des siècles d’histoire ont montré que la confusion des rôles au sein du système professionnel conduisait à des complications aussi fâcheuses que le favoritisme, la jalousie, la suspicion… Avec des séquelles sur la productivité. » Pour ne pas en arriver là, l’idéal est d’instaurer une séparation géographique entre le lieu de vie et de travail.

« Lorsque vous habitez au-dessus de la pharmacie, c’est souvent difficile de ne pas parler boulot une fois que le rideau de l’officine est baissé », confirme Michèle Montagnon. Avec sa femme, Bruno Rossignol, titulaire à Illkirch-Graffenstaden, dans le Bas-Rhin, a pris le parti de ne jamais parler du travail à la maison. « De la même manière, nous ne traitons pas nos problèmes personnels à l’officine. » Pour se ménager un espace d’indépendance à l’officine, Isabelle et Jacques Patout travaillent dans deux bureaux séparés. Lionel et Marylène Rousseau partagent, eux, le même bureau, de 15 m², mais ont symboliquement choisi de se tourner le dos… Pour eux, la sphère privée peut empiéter sur le cadre professionnel, sans forcément poser de problème. « La présence d’un second pharmacien n’étant pas obligatoire compte tenu de notre CA, ma femme n’hésite pas à s’absenter de la pharmacie pour ses loisirs ou ceux de notre fille. De mon côté, je parviens toujours à me libérer pour mes activités annexes (syndicales, associatives…). »

L’attitude vis-à-vis des collaborateurs constitue un autre enjeu important pour Dino Ragazzo. « Lorsque vous êtes intime avec quelqu’un sur le plan affectif, c’est très difficile de ne pas l’être aussi dans la sphère professionnelle, rappelle- t-il. Il faut bien évidemment éviter les disputes devant l’équipe. Idem pour les signes d’affection, qui n’ont pas leur place. » En principe. Car dans ce domaine, les couples de pharmaciens adoptent des comportements différents. Ainsi, Jacques Patout et son épouse Isabelle ont fait le choix d’éviter les démonstrations d’affection et d’instaurer une certaine distance avec l’équipe. « Nous vouvoyons nos collaborateurs. Nous faisons aussi toujours en sorte d’avoir devant eux un seul et même discours. » Avec le temps, Aurélie et Jean-Christophe Mercier ont, eux, changé de point de vue sur le sujet. « Quand nous avions 25 ans, il n’était pas question de se dire des mots doux devant l’équipe, confie Monsieur. Aujourd’hui, on s’accorde certains gestes affectueux. Je pense que cela peut être une force. Cela permet à l’équipe de nous voir sous un autre angle que celui des managers. »

COMPLICITÉ précieuse

Lorsque l’association est sur les bons rails, le fait d’exercer en couple constitue une vraie force. « Etant mariés depuis 1988, nous nous connaissons par coeur, souligne Bruno Rossignol. Nous n’avons donc pas besoin de nous parler. Quand il y a quelque chose à faire, il y en a toujours un pour effectuer le travail. Tant et si bien que l’on doit s’adresser moins souvent la parole qu’avec les autres membres de l’équipe. » n q l s

Dino Ragazzo est sur la même longueur d’ondes. « Lorsque l’on travaille en couple, on accède à des informations non verbales qui ne sont pas forcément accessibles aux autres. Une grimace ou un silence sera interprété avec justesse par le conjoint, alors que les autres n’y verront que du feu. De la même manière, le conjoint identifiera tout de suite un désaccord, un malaise ou une approbation. » Autres avantages induits par l’exercice en couple, la confiance et la complicité. « Ces deux composantes sont d’habitude très difficiles à construire au sein des organisations, développe notre interlocuteur. Et, lorsqu’il y a des problèmes dans l’entreprise, les conjoints traversent les épreuves ensemble et se soutiennent. »

Equilibre à respecter

Attention aux tensions !

Ce tableau presque idyllique ne doit pas faire oublier que l’histoire peut aussi prendre une tout autre tournure.

« Plus on passe de temps ensemble, plus il y a de risques de conflits, rappelle Dino Raggazzo. Les couples au travail sont donc à ce titre beaucoup plus exposés que les autres. » Il arrive donc que les petites tensions se transforment en conflits et finissent pas menacer l’équilibre du couple. Installé avec sa femme pendant sept ans dans une officine de la région parisienne qui était alors en pleine croissance, un pharmacien que nous appellerons Jérôme en a fait la triste expérience. « Pour des raisons de montage financier, c’était moi qui avais les apports. Nous avons opté pour une société en nom propre dans laquelle je détenais 100 % des parts, mon épouse ayant, elle, le statut de salarié collaborateur. » Avec le temps, ce déséquilibre sur le plan financier et statutaire a généré de plus en plus de tensions, « même si ma femme était rémunérée à plein-temps, alors qu’elle ne travaillait qu’à mi-temps pour s’occuper de nos enfants ». Ces tensions professionnelles ont fini par avoir une incidence sur la sphère privée. « Pour compenser l’absence de ma femme, je travaillais en effet à 100 % à l’officine et n’étais donc pas très présent à la maison », se souvient Jérôme. Il décide alors sur un coup de tête de vendre sa pharmacie afin de sauver son couple. « Je suis alors retourné travailler dans l’industrie pharmaceutique pendant que ma femme prenait, elle, un poste de pharmacienne assistante à mi-temps. Mais nos relations ont continué de se dégrader et nous avons fini par divorcer cinq ans après la vente de la pharmacie. »

Lorsqu’une telle issue devient inéluctable, il faut tout faire pour que la séparation ne se transforme pas en guerre de tranchées et mette en péril l’entreprise. « Dans ce cas de figure, je conseille toujours aux couples de pharmaciens de faire appel à un expert indépendant de leur comptable afin de valoriser l’affaire de manière objective, car, au final, c’est ce que demandera le juge avant de se prononcer, explique Olivier Delétoille, expert-comptable au cabinet Adequa. Je leur recommande aussi de recourir au tribunal d’arbitrage, qui se révèle plus rapide et moins onéreux qu’un procès devant le tribunal de grande instance, qui peut durer plusieurs années. » Lorsqu’il fait le bilan de son expérience, qui s’est terminée par la vente de sa pharmacie et un divorce, Jérôme se montre lucide. « C’est le décalage patrimonial et capitalistique qu’il y avait entre nous qui a vicié le projet dès le départ, ma femme n’ayant jamais vraiment trouvé sa place dans la pharmacie. Ceci étant dit, les problèmes qu’il y avait au sein du couple avant notre association n’ont pas arrangé les choses. » C.Q.F.D.

Témoignages

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Madeleine et Patrick Campus Cotitulaires depuis 1997.

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Isabelle et Jacques Patout 33 ans d’exercice à deux.

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Aurélie et Jean-Christophe Mercier Duo à la tête d’une pharamacie depuis 2011.

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Marylène et Lionel Rousseau Depuis vingt-cinq ans dans la même officine.

Harmonie

Les 5 conseils du coach

1. Avant de démarrer votre journée professionnelle, dites « au revoir » à votre conjoint et dites « bonjour » à votre collègue…, et inversement en quittant le travail.

2. Si vous avez des questions professionnelles dans votre espace couple, n’en discutez pas avec votre conjoint. Envoyez un email à l’adresse de votre collègue de dyade professionnelle. A l’inverse, si vous devez aborder des sujets personnels dans votre espace professionnel, ne les adressez pas à votre collègue. Entrez en contact discret avec votre conjoint.

3. Evitez la confusion des temps privés et professionnels sous peine de ternir votre environnement et de le priver de vitalité, de surprise, de diversité…

4. Chaque jour, avant de quitter le travail, offrez à votre conjoint (e) un compliment professionnel tangible pour développer la conscience de ses compétences et points forts.

5. A la maison, apprenez à développer vos compétences relationnelles à partir de vos différences. Ne laissez pas vos liens professionnels ankyloser la vitalité de votre couple.

Dino Ragazzo COACH ET CONSULTANT EN DÉVELOPPEMENT DES ORGANISATIONS (CABINET EXPÉRIENCE CONSEIL).

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FINANCES

A parts égales

Tous les experts s’accordent sur un point : pour que la mayonnaise de l’exercice en duo prenne, mieux vaut instaurer un équilibre statutaire et financier au sein de couple.

Même si ce n’est pas très romantique, l’équilibre doit être recherché, avant même le mariage, au moment où il faut choisir un régime matrimonial. Dans le cas d’un couple de pharmaciens, l’avocat Gérard Chemla préconise le régime de la séparation de biens : « Il permet à chaque époux de développer son propre patrimoine en toute indépendance et de simplifier les liquidations en cas de divorce. Il facilite en effet le partage puisque chacun conserve ses propres biens. Ce régime n’étant toutefois pas protecteur du survivant en cas de décès, il est conseillé de procéder à une donation entre époux qui sera inscrite dans le contrat de mariage. » P.-D.G. de Conseils et Auditeurs Associés, l’expert-comptable Michel Watrelos est sur la même longueur d’ondes. « Placer un couple de pharmaciens sous le régime de la communauté implique de devoir vendre l’officine pour rembourser l’ayant-droit en cas de divorce ! »

La question du divorce doit d’ailleurs aussi être abordée dans les statuts de la société.

« La plupart du temps, les époux ne souhaitent pas aborder ce sujet, ce qui est compréhensible, souligne Gérard Chemla. Mais, en intégrant dans les statuts des clauses prévoyant l’entrée et la sortie des associés, on parvient à éviter qu’en cas de mésentente l’un des associés vende ses parts sans l’accord de l’autre. »

Actions à 50/50

En matière de statut, Michel Watrelos recommande la SELARL, avec une répartition à 50/50 des parts entre les conjoints. « J’applique même ce parti pris aux couples de pharmaciens qui arrivent avec des apports différents. Imaginons qu’un des époux apporte 300 000 € et l’autre 100 000 €. Pour avoir une répartition des actions équilibrée, nous mettons 200 000 € au capital et 200 000 € en compte courant. » Dans les faits, on s’aperçoit que le principe d’égalité n’est pas toujours appliqué. Aurélie et Jean-Christophe Mercier (installés à Montereau-Fault-Yonne en Seine-et-Marne) ont par exemple opté pour une SARL, avec une répartition des parts de 25 % et 75 % qui reflètent leurs apports respectifs.

« Notre rémunération est fixée en fonction du temps de travail et des responsabilités, complète Jean-Christophe Mercier. Ma femme ayant pris un peu de recul ces derniers mois après la naissance de notre premier enfant, la répartition est aujourd’hui de 80/20. » Pour la coach des couples d’entrepreneurs Michèle Montagnon, « si l’équilibre statutaire et financier est très souhaitable, il peut cependant être modulé. A condition toutefois que la différence instaurée soit justifiée et acceptée des deux côtés ».

Vive la SPF-PL !

Expert-comptable au cabinet Adequa, Olivier Delétoille milite pour adosser à la SELARL une SPF-PL (Société de participations financières de profession libérale). « Dans l’hypothèse d’une séparation quelques années plus tard, la SPF-PL de l’associé sortant sera presque totalement exonérée d’impôt sur la plus-value. Ses capacités financières, dans la perspective d’une réinstallation, seront donc peu obérées. Si l’associé restant souhaite racheter les titres du sortant, il le fera par l’intermédiaire de sa SPF-PL déjà constituée », conclut-il.

25 %

C’EST LE TAUX DE PERSONNES AYANT RÉALISÉ DES ÉTUDES SUPÉRIEURES QUI ONT RENCONTRÉ LEUR CONJOINT SUR LES BANCS DE LA FAC (SOURCE INSEE 2014).

Stratégie

Qui décide ?

Tous les pharmaciens en couple vous le diront, la plupart des sources de tension ou de conflit proviennent des décisions à prendre.

Installée avec son mari à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin), Marie-France Rossignol résume avec humour le processus de décision mis en place. « Comme dans la vie, c’est souvent la femme qui impulse les choix importants ! Plus sérieusement, nous sommes presque toujours d’accord sur la stratégie de la pharmacie. Nous étions par exemple en phase lorsque nous avons décidé de passer sous enseigne Well&Well il y a un an. »

Pour éviter les tensions et les conflits à l’heure des petites et grandes décisions, Lionel et Marylène Rousseau ont adopté une stratégie tout aussi claire. « Nos rôles étant clairement répartis, c’est celui qui est le plus compétent sur le sujet en question qui tranche, souligne Lionel Rousseau. Comme cela, on n’empiète pas sur le territoire de l’autre. En sachant aussi que l’on s’accorde réciproquement le droit à l’erreur car, lorsque l’on se trompe, on s’en aperçoit généralement assez vite… »

SALVATEUR

N’oubliez pas les temps de loisirs ou d’activités l’un sans l’autre. Ils permettent d’éviter la saturation qui peut être provoquée par le fait d’être 24 heures sur 24 ensemble.

52,37 %

C’ÉTAIT LE TAUX DE DIVORCES EN FRANCE (SOURCE INSEE 2013).

L’ESSENTIEL

→ Un couple stable et aimant, une même vision du métier, un statut en SELARL à parts égales, une rémunération idéalement équilibrée, une répartition des rôles en fonction des appétences de chacun, des processus de décision clairs… Telles sont les clés du succès de l’exercice en couple.

→ Il faut de plus arriver à concilier les sphères privée et professionnelle. Soit en les séparant totalement, soit en les associant de manière assumée.

→ Lorsque tous ces ingrédients sont réunis, le fait de travailler en couple constitue une véritable force. Dans le cas contraire, l’histoire peut mal se terminer. Pour l’entreprise et pour le couple.

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