Vive les ateliers ! - Pharmacien Manager n° 146 du 17/03/2015 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Pharmacien Manager n° 146 du 17/03/2015
 

REPORTAGE

Auteur(s) : Fabienne Colin

La valeur ajoutée de la Pharma bio repose aussi sur ses services et multiples animations. Les ateliers organisés par la titulaire font carton plein !

Quand le maquilleur est venu s’installer dans l’espace nature en décembre dernier, on aurait pu croire à un après-midi entre copines. La titulaire a fait intervenir ce professionnel juste après avoir référencé la marque bio de maquillage à petit prix Avril. Le carnet de rendez-vous a vite aligné un nom toutes les quinze minutes. Pour rendre ce samedi après-midi plus convivial, petits fours et macarons étaient de la partie. Un investissement (250 € rien que pour le maquilleur) dont les clientes et l’équipe se souviennent. « On a poussé les tables, c’était la fête et le panier moyen s’est monté à 50 € ! », confie Hélène Ferembach. Mais La Pharma bio ne s’arrête pas aux animations et aux services « futiles ». En hiver, la maman patraque se voit couramment proposer gracieusement une séance de luminothérapie dans la pièce de confidentialité située derrière les comptoirs. Ici, on envoie volontiers une cliente aux bronches encombrées inhaler des huiles essentielles pendant 10 minutes devant un alambic, dans le préparatoire vitré au fond de la pharmacie. C’est aussi là que sont organisés des ateliers d’initiation aux médecines douces.

TOUTE UNE ORGANISATION

Chaque atelier est signalé par des affichettes un mois à l’avance. L’équipe répond aux demandes au comptoir, et remet le rendez-vous sur une carte postale maison. Une façon de se démarquer en tissant du lien avec la clientèle. La titulaire pilote elle-même les ateliers sur l’aromathérapie. Les participants se réunissent pendant les heures d’ouvertures, aux yeux de tout le monde. Histoire d’intriguer et de donner envie.

Cet hiver, l’un des ateliers d’Hélène a été entièrement consacré à la fabrication d’un baume pectoral à l’huile essentielle d’eucalyptus. Souvent planifié le samedi après-midi, le cours est payant et facturé 10 € payable à l’avance. Une façon quasi certaine de s’assurer que la plupart des 10 personnes inscrites viendront. L’année dernière, deux ateliers ont également été organisés avec une nutritionniste et une autre avec une sophrologue. Chacun a fait le plein. La séance de sophrologie a particulièrement marqué. Les clients se sont vu offrir une dose de Rescue et un roller d’une préparation maison à base de lavande pour les déstresser… Autant dire que le groupe s’est visiblement détendu au fil de la séance. Presque tous les participants sont repartis en achetant les deux produits qui les avaient aidés à se relaxer.

UN MAGASIN ÉPHÉMÈRE…

L’objectif pour 2015 est d’organiser un atelier régulièrement, toutes les six semaines afin d’installer l’habitude chez la clientèle. Et la mayonnaise prend déjà. « Les clientes demandent la date des prochains cours. » Et Hélène Ferembach imagine déjà d’autres animations ! Curieuse et à l’affût des tendances, elle prépare un projet en s’inspirant des boutiques éphémères. Ainsi, elle compte transformer son préparatoire pendant un mois chaque année. Ce shop in shop serait entièrement dévolu à la puériculture d’occasion : poussettes, baby relax, nacelles… La titulaire s’apprête à acheter des accessoires auprès de ses amis, de ses clients ou encore à chiner sur Le Bon Coin. L’objectif étant d’acheter des objets en très bon état et de les revendre à bas prix. Une occasion pour faire de La Pharma bio un « bon plan » pour les mamans.

Spécialisation

Des entretiens en homéo

Dans la salle de confidentialité, Hélène Ferembach propose aux patients sous chimiothérapie des rendez-vous homéopathiques destinés à améliorer leur confort de vie. « On s’occupe du patient lâché dans la nature à sa sortie de l’hôpital », explique la titulaire d’un DU en homéo. Certes, chaque entretien lui demande de longues heures de préparation à partir du protocole de soin. Certes, elle consacre une demi-heure en tête à tête à ces patients à qui elle liste ses préconisations. Mais elle est satisfaite des résultats. « Il faut voir la lettre que cette dame suivie à Saint-Louis m’a écrite. Elle n’a pas eu d’effets secondaires. » D’un point de vue économique, les retombées sont également là. A la suite de ces rendez-vous, le patient débourse un panier moyen de l’ordre de 30 €, incluant de l’homéopathie, une crème pour lutter contre les brûlures de la radiothérapie et d’éventuels compléments alimentaires.

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