Martine Berthet « J’aime m’investir pour les autres » - Pharmacien Manager n° 145 du 12/02/2015 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Pharmacien Manager n° 145 du 12/02/2015
 
PORTRAIT

Dossier

Auteur(s) : Y.R.

De l’officine à la mairie, telle est la trajectoire suivie par Martine Berthet, titulaire de la Pharmacie de Galion à Bassens, dans la banlieue de Grenoble. Avec les mêmes prérogatives : être décisionnaire mais proche de son équipe.

Martine Berthet a pris ces derniers mois une certaine distance avec son officine. Et pour cause… Après avoir été première adjointe au maire pendant treize ans, Martine Berthet a été élue lors des dernières municipales maire d’Albertville, une ville de 19 000 habitants connue dans le monde entier pour avoir accueilli les JO d’hiver en 1992. « Avant d’accepter d’être tête de liste, j’avais pris mes dispositions à l’officine, confie Martine Berthet. Je me suis associée avec l’une de mes adjointes qui était déjà très impliquée dans la bonne marche de l’entreprise et j’ai fait entrer au capital une troisième associée qui m’avait fait part de son intérêt pour l’officine. » Grâce à cette nouvelle organisation qui lui permet de n’être présente à l’officine que trois après-midi par semaine, Martine Berthet peut assumer pleinement ses fonctions de maire qui se révèlent très prenantes. « Même si mes adjoints ont tous les pouvoirs sur leur délégation, je m’aperçois que mes concitoyens attendent beaucoup de leur maire, et que c’est lui qu’ils veulent voir en cas de problème », souligne-t-elle. Résultat, ses journées sont bien remplies.

Debout à 6 h 30 tous les matins, jamais couchée avant minuit… Toute la journée, Martine Berthet enchaîne les rendez-vous, les réunions, les inaugurations… Ses soirées sont souvent consacrées aux réunions avec les adjoints, au conseil municipal… « Lorsque vous êtes maire, il y a une forme de sacrifice, assure-t-elle. Les responsabilités sont énormes et vous êtes obligé de faire une croix sur beaucoup de choses. Depuis que j’ai été élue, je n’ai pas encore réussi à reprendre le sport. »

Malgré ce poids de la charge qui lui paraît parfois écrasant, Martine Berthet ne regrette pas son choix. « Après treize années passées à la tête de mon officine, j’avais envie de découvrir de nouveaux horizons. Et puis j’ai toujours aimé m’investir pour les autres, mener plusieurs dossiers de front. Pour le coup, je suis servie… »

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