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Cahier spécial point de vente
Des clients aux p’tits oignons
Auteur(s) : Yves Rivoal
Nichée dans un quartier très populaire de Castres, la pharmacie Dufiet expérimente un rayon dédié aux objets connectés. Épiphénomène ou tendance de fond ?
Depuis le mois de juin dernier, les clients qui pénètrent dans la pharmacie de Maryse Dufiet disposent d’un nouveau rayon, d’objets connectés, avec un écran plat qui diffuse des vidéos de démonstration, et un tensiomètre en libre-accès. Sur cette gondole dessinée aux couleurs de l’enseigne Nepenthès, sont exposés six modèles de montres capables de mesurer l’activité et les calories dépensées jour et nuit, deux pèse-personnes experts en indice de masse graisseuse et en courbe de poids, ainsi que trois tensiomètres-poignets et trois tensiomètres-brassards. Une fois les mesures effectuées, tous ces objets (de la marque iHealth) transmettent automatiquement les données via Bluetooth à une application qu’il faut télécharger et installer sur un smartphone ou une tablette.
« J’ai découvert les objets connectés en mars dernier lors d’une démonstration effectuée pendant un week-end de formation Nepenthès, raconte Maryse Dufiet. J’ai été emballée par la simplicité et l’utilité de ces appareils. J’ai donc décidé de me lancer, avec l’intuition qu’en accompagnant la vente de conseils hygiéno-diététiques et d’explications sur l’hypertension ou le sommeil j’allais prendre des parts de marché aux sites Internet et aux grandes chaînes comme Boulanger ou la Fnac, qui commercialisent déjà ces produits. » Coût de l’opération : 1 000 € pour la gondole et 790 € pour l’offre d’objets connectés.
Dans un premier temps, Maryse Dufiet choisit de positionner le rayon dans le passage principal où se croisent les clients qui entrent et sortent de la pharmacie. Elle distribue également une montre connectée à chaque membre de l’équipe et positionne sur les comptoirs une affiche invitant les patients à demander une démonstration. « Je me suis aperçue très vite que les clients s’arrêtaient devant le rayon, mais le temps qu’un collaborateur arrive pour les conseiller, ils étaient déjà partis. » Elle décide alors de le placer à droite des comptoirs, avec une chaise confortable pour effectuer les démonstrations. Bonne pioche. « Dès qu’une personne semble intéressée, le collaborateur situé au poste principal peut lui demander s’il a besoin d’informations. »
Trois mois après l’inauguration du rayon, Maryse Dufiet dresse un premier bilan plutôt positif. « Le premier jour d’exposition du rayon, un monsieur à la retraite qui devait s’acheter une balance est finalement reparti avec trois produits, et ce sans me poser trop de questions, se souvient Maryse Dufiet. Visiblement, il était mieux informé que moi sur le sujet. » Au fil du temps, la titulaire s’est aperçue que tous les clients équipés d’un smartphone ou d’une tablette connaissent les objets connectés. « Il suffit de leur montrer le côté ludique et d’apporter une petite touche d’éducation thérapeutique pour emporter leur décision. »
Maryse Dufiet croit dur comme fer au potentiel de la vente d’objets connectés en officine. D’autant que, grâce à sa montre connectée, elle s’est aperçue qu’elle avait un sommeil de très mauvaise qualité. « Je suis même persuadée que les objets connectés seront l’un des cadeaux préférés des Français à Noël cette année, prédit-elle. Plusieurs clients ont déjà effectué des préréservations en ce sens. »
Maryse Dufiet croit dur comme fer au potentiel de la vente d’objets connectés en officine. D’autant que, grâce à sa montre connectée, elle s’est aperçue qu’elle avait un sommeil de très mauvaise qualité. « Je suis même persuadée que les objets connectés seront l’un des cadeaux préférés des Français à Noël cette année, prédit-elle. Plusieurs clients ont déjà effectué des préréservations en ce sens. »
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