Trois façons d’investir en Bourse - Pharmacien Manager n° 142 du 30/10/2014 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Pharmacien Manager n° 142 du 30/10/2014
 

côté entreprise

patrimoine

Auteur(s) : Marie Pellefigue

En matière de patrimoine, la Bourse reste l’un des placements les plus rémunérateurs. Mais il est aussi le plus risqué, il faut donc y investir pour le long terme, et uniquement des sommes que vous êtes prêts à perdre. A la clef : une perspective de gain importante.

Depuis le début de l’année, le CAC 40, indice phare de la Bourse de Paris, a progressé de 0,05 %. Un rendement qui rend les placements en actions peu alléchants. Pas si sûr, car, en 2013, les particuliers qui ont misé sur cet indice ont gagné 18 % !

A condition de miser sur le long terme, les placements boursiers sont donc un excellent moyen de doper votre patrimoine. Mais attention à ne pas y investir toutes vos économies, car en cas de krach vous pourrez perdre beaucoup ! Il faut donc y risquer uniquement l’épargne dont vous n’avez pas besoin dans les cinq à dix ans à venir. Autre conseil : pour minorer votre risque, composez-vous un portefeuille diversifié en mélangeant différents types d’actions. Enfin, adaptez votre profil d’investisseur à vos connaissances financières et au temps dont vous disposez.

Les fonds et sicav

Si vous n’êtes pas un expert des marchés financiers, investissez via des fonds et sicav. Ces produits sont pilotés par un gérant professionnel qui sélectionne les actions pour votre compte, et les vend au gré des évolutions du marché. Il existe une multitude de fonds spécialisés sur des zones géographiques (actions américaines, monde, asiatiques…), des secteurs (luxe, matières premières…) ou des entreprises (multinationales, PME). Vous pouvez donc vous composer un portefeuille boursier très diversifié en achetant des fonds de plusieurs sortes. « Plus l’univers d’investissement est compliqué et lointain, plus les fonds gérés par des professionnels présentent un intérêt », souligne Hervé Tisserand, cofondateur d’Altaprofits.com. Chaque année, vous paierez entre 0,8 et 1,2 % de frais sur l’actif géré, quel que soit le niveau de performance.

Les certificats et trackers

Si vous ne croyez pas en la gestion d’un professionnel, ou que vous cherchez un placement simple et peu cher, misez sur les certificats ou trackers. Ces produits boursiers investissent dans des titres de façon à répliquer parfaitement les performances d’un indice boursier. Il est possible d’acheter, par exemple, des trackers sur le Dow Jones, le CAC 40, mais aussi des indices de valeurs pétrolières ou de petites et moyennes entreprises. L’intérêt ? Diversifier votre portefeuille boursier à moindre coût, puisque en moyenne les frais de gestion oscillent autour de 0,5 %/an.

Le direct

Dernière possibilité à réserver aux investisseurs les plus avertis : acheter en direct des actions. Pour minorer votre risque, privilégiez au départ des grandes valeurs cotées à Paris, puis diversifiez ensuite sur les marchés européens ou les entreprises de taille moyenne. « En prenant des actions de fonds de portefeuille, les particuliers s’assurent un rendement via la distribution de dividendes, et peuvent espérer une plus-value à terme à condition de vendre au bon moment », précise Hervé Tisserand. Dans ce cas, vous n’aurez à régler chez année que des frais de transaction forfaitaires et des droits de garde annuel, de l’ordre de quelques centaines d’euros.

Fiscalité

Les bons plans

C’est par défaut un compte titres qui est ouvert pour y loger vos fonds, trackers ou actions. Dans ce cas, les revenus mobiliers tirés de ces placements sont imposés avec vos autres revenus, après un abattement de 40 %. « Il faut payer en plus les prélèvements sociaux de 15,5 % », précise Christophe Chaillet, responsable de l’ingénierie patrimoniale chez HSBC France. Vos plus-values sont aussi taxées avec vos autres revenus, après un abattement de 50 % si vous vendez après 2 ans de détention et moins de 8 ans, et de 65 % au-delà de 8 ans.

Pour payer moins d’impôts, il faut ouvrir un produit spécifique, qui vous impose certaines obligations.

Le PEA : vous ne pouvez investir qu’en titres européens. Les dividendes ne sont pas taxés. Les plus-values sont taxées à 38 % si vous retirez votre argent entre 0 et 2 ans, à 34,5 % entre 2 et 5 ans et à 15,5 % après 5 ans de détention.

L’assurance vie : vous ne pouvez investir que sur les fonds et titres accessibles dans votre contrat (variable selon les assureurs). Les dividendes restent investis sur l’assurance vie. En cas de retrait, l’âge du contrat détermine la taxation. S’il a entre 0 et 4 ans, la part de plus-values est taxée à 35 %, à 15 % entre 4 et 8 ans, puis à 7,5 % après 8 ans.

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