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LE CODE DÉCODÉ
Depuis avril 2020, à la suite d’une décision du ministère de l’Intérieur en lien avec l’Ordre des pharmaciens, les officines sont des lieux d’alerte.
L’officine peut placer sur sa vitrine une affichette indiquant les numéros d’urgence utiles aux victimes de violences familiales.
L’affichette est disponible gratuitement sur le site internet du Comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm).
1 Une victime peut se présenter au comptoir pour obtenir de l’aide. Elle peut verbaliser cette demande en prononçant le code « Masque 19 ».
2 La personne doit alors être isolée dans un lieu calme et à l’abri du public, par exemple l’arrière-boutique ou l’espace de confidentialité.
Trouver un prédiv pour isoler la victime présumée si elle est accompagnée : prise de mesures, vérifications à mener, soin sur une plaie.
3 Une fois dans un espace calme, le professionnel de santé recueille le nom, le prénom et les coordonnées de la personne.
4 Avec l’accord de la présumée victime, le professionnel de santé peut appeler le 17 pour joindre la police. La police prendra alors le relais afin d’évaluer la gravité de la situation.
Si la victime refuse, le pharmacien lui remet les numéros d’alerte.
5 La victime doit être invitée à attendre les forces de l’ordre dans le local.
Comme le rappelle la police ou la gendarmerie, en aucun cas, le professionnel de santé ne doit intervenir auprès de la personne présumée violente. Cette action appartient aux forces de l’ordre après évaluation de la gravité de la situation.
Depuis le 31 juillet 2020, le pharmacien n’est plus astreint au secret professionnel lorsqu’il estime que :
- les violences mettent en danger immédiat la vie de la victime ;
- elle n’est pas en mesure de se protéger en raison de la contrainte morale résultant de l’emprise exercée par l’div des violences ;
- la victime est majeure.
Il peut alors, sans l’accord de la victime, alerter le procureur de la République, contacter le 17 ou encore signaler la situation sur signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr.
La présumée victime doit être informée de la démarche du pharmacien.
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