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Pathologies
Du nom du chirurgien qui l’a décrite en 1831, la maladie de Dupuytren est une maladie génétique autosomique dominante qui débute le plus souvent vers 50 ans. Elle touche 4 à 10 % de la population française, principalement les hommes (80 %). L’épaississement de la membrane fibreuse, appelée aponévrose palmaire, se manifeste par l’apparition de « cordes » ou « brides » qui entraînent une rétraction en flexion d’un ou de plusieurs doigts. Cette flexion, progressive et irréductible, concerne le plus souvent les 4e et 5e doigts en premier et peut par la suite les atteindre tous, voire les deux mains dans 50 % des cas. La maladie de Dupuytren évolue par poussées non prévisibles avec une atteinte variable en fonction des patients allant d’une simple gêne esthétique à un flessum, qui désigne la difficulté à effectuer certains gestes du quotidien (attraper des objets, serrer une main, etc.). Les principaux facteurs de risque connus sont une consommation excessive d’alcool, la prise de certains médicaments (antiépileptiques, certains antituberculeux, etc.), le diabète et une sollicitation fréquente des mains (travail manuel, exposition aux vibrations). Un traitement est envisagé en cas d’impossibilité de poser la main à plat sur une table. L’aponévrotomie percutanée à l’aiguille est généralement proposée en première intention. Elle consiste en la section de la ou des cordes sous anesthésie locale, mais présente le risque de récidives. Lorsqu’il s’en produit ou parfois d’emblée, l’aponévrectomie chirurgicale, qui consiste en l’exérèse des tissus pathologiques, peut être pratiquée. Cette technique chirurgicale est moins à risque de récidives, mais peut entraîner des complications telles que nécrose cutanée, chondrolyse, ischémie digitale, raideur articulaire, etc.
Sources : « Maladie de Dupuytren », La Revue du praticien - Médecine générale, tome 31, n° 975, février 2017 ; www.institut-main.fr.
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