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Auteur(s) : François Pouzaud
Eric Myon, titulaire à Paris, emploie 30 salariés dont 5 adjoints. Groupement : Marc & D ; syndicat : UNPF.
La pharmacie est restée tout le temps ouverte depuis le début de la crise sanitaire et on n’a rien lâché sur les missions qui nous ont été demandées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Si elles ont revalorisé l’attrait intellectuel du métier, elles nous ont aussi épuisés. Avec la crise qui impacte également le pouvoir d’achat, le foncier qui augmente à Paris, certains de mes salariés sont définitivement partis se mettre au vert, aggravant de fait le problème de manque d’effectifs et de recrutement dans les officines. Par ailleurs, comme les adjoints sont mieux payés quand ils vaccinent en centres de vaccination, ils ont profité de leurs jours de repos pour pratiquer dans ces lieux, ce qui a remis une couche d’épuisement. Il est donc indispensable de bénéficier d’une revalorisation cohérente des actes de vaccination et de dépistage, à la hdiv de nos attentes. Si on ne veut pas fragiliser l’équilibre du réseau officinal à Paris, la revalorisation de la rémunération officinale est vitale.
Julie Denjean-Beltran, titulaire en centre-ville à Gannat (Allier), emploie 8 salariés dont 2 adjoints. Groupement : aucun ; syndicat : aucun.
La crise sanitaire a été éprouvante et anxiogène pour les clients, mais aussi pour l’équipe officinale, car il a fallu assurer vaillamment les missions liées à la gestion de la crise, écouter et échanger avec des patients inquiets ou angoissés. Dans ces moments-là, il est important d’avoir l’esprit d’équipe et, pour le titulaire, d’être présent pour soutenir moralement et physiquement ses collaborateurs. Je suis épuisée comme tout le monde, mais je n’ai pas le temps de me poser des questions, ni de me lamenter sur mon sort, car cela ne changera rien au problème.
Guy Christelle, titulaire en milieu rural à Pure (Ardennes), emploie 4 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Pharmacie Référence Groupe ; syndicat : FSPF.
Je ne me sens pas épuisé. Quant à mon équipe, ça a l’air d’aller également. Dans nos campagnes, la crise du Covid-19 a été moins éprouvante qu’ailleurs. Certes, après une journée par semaine consacrée à la vaccination, tout le monde est HS, sinon les autres jours, tout le monde à la pêche ! La pharmacie réalise également des tests antigéniques et les clients sont contents et reconnaissants des services qu’on leur apporte, ce qui met aussi du baume au cœur. Depuis un an et demi, nous travaillons avec des masques, nous avons mis en place un sens de circulation dans l’officine, une nouvelle organisation interne… On s’est habitué à ce condiv d’exercice particulier.
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