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Auteur(s) : François Pouzaud
Pierre Rouveure, titulaire à Echirolles (Isère). Sa pharmacie de quartier emploie 4 salariés (dont 2 adjoints). Groupement : Pharm-UPP ; syndicat : aucun.
Je ne travaille pas dans ma pharmacie que pour l’argent. Tant que ce ne sera pas à perte, je continuerai à réaliser des tests antigéniques car je considère qu’un maximum de gens doivent se faire dépister dans la période actuelle de cette crise sanitaire. Mais pour cela, il faut arrêter avec la redondance des actes qui devient fatigante. Pour un test, on facture, on enregistre sur SI-DEP et on déclare sur Contact tracing en trois fois.
Cette baisse de tarif reste moins scandaleuse que la rémunération de notre acte vaccinal contre le Covid-19. Avec les problèmes que nous rencontrons pour boucler des listes, une journée complète de vaccination me coûte 200 €. Cette vaccination est une usine à gaz !
Bénédicte Carrère, installée en milieu rural à Simiane-Collongue (Bouches-du-Rhône). Elle emploie 3 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Pharm-UPP ; syndicat : aucun.
J’ai déjà recadré cette nouvelle mission en réduisant la voilure. Il nous arrivait à la pharmacie de faire huit heures de dépistage, maintenant, nous ne proposons plus à la patientèle que trois plages horaires sur les heures creuses. A un moment donné, si ce travail de dépistage est réalisé à perte et n’est plus économiquement attractif, il est certain que j’arrêterai. La marge est plus faible, cependant pour le moment, pratiquer des tests antigéniques reste intéressant. Et je préfère réaliser cet acte de dépistage que vacciner contre le Covid-19 qui, au regard du temps passé, est très mal payé pour tout ce que l’on a à faire.
Guy Vaganay, cotitulaire (3 titulaires, pas d’adjoint) d’une pharmacie de quartier à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Groupement : aucun ; syndicat : USPO.
J’ai répondu au sondage lancé par mon syndicat pour marquer mon opposition à une baisse de l’indemnité des pharmacies pour la réalisation des tests antigéniques et dire que j’étais prêt à arrêter d’en faire si on descendait en dessous de 30 €. Cependant, il faut savoir distinguer la communication et les fins politiques des réelles intentions des pharmaciens face à leurs patients. Les intentions d’arrêt sont argumentées d’une manière purement économique mais, sur le plan de la santé publique, il n’est pas question de mettre en péril la santé des Français. Et puis, pour l’instant, ça reste de la marge. Malgré tout, je réviserai ma position si cette tarification devenait dérisoire.
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