« Je teste l’appli carte Vitale » - Le Moniteur des Pharmacies n° 3363 du 03/04/2021 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3363 du 03/04/2021
 

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Auteur(s) : Yves Rivoal

Titulaire de la pharmacie de l’Eglise à Saint-Symphorien-d’Ozon, une commune de 5 500 habitants située dans la première couronne de Lyon (Rhône), Marina Bideau expérimente l’appli carte Vitale depuis début janvier.

C’est Pharmaland qui a proposé à Marina Bideau de rejoindre l’expérimentation de l’appli carte Vitale conduite auprès de deux caisses de l’Assurance maladie et quatre de la Mutualité sociale agricole (MSA) des départements du Rhône et des Alpes-Maritimes. « J’ai accepté, car je trouvais le concept novateur, et parce que cela n’impliquait aucun investissement, ni aucun changement sur nos postes de travail », confie la titulaire. C’est en effet Pharmaland qui s’est occupé d’effectuer la mise à jour du logiciel de gestion officinale (LGO). « Pour le reste, rien n’a changé, assure la titulaire. Nous utilisons les mêmes lecteurs que pour lire les codes Datamatrix des médicaments, et sur l’interface de notre logiciel, la seule modification, c’est une flèche dans l’onglet “F5 Vitale” sur laquelle il faut cliquer lorsqu’un patient veut nous présenter le QR code de l’appli carte Vitale qu’il a au préalable téléchargée sur son smartphone. » Un pop-up s’affiche sur l’écran du LGO invitant à scanner le QR code. Apparaissent alors les noms du titulaire de la carte et de ses ayants droit. « Il ne nous reste plus qu’à sélectionner, comme d’habitude, le bénéficiaire du traitement, à scanner les médicaments et à traiter l’ordonnance. La transmission de la feuille de soins électronique se fait automatiquement », ajoute la titulaire.

Avant de vraiment se lancer, « j’ai d’abord préféré tester l’usage auprès d’amis afin de m’assurer que tout marchait bien, confie-t-elle. Quelques patients au comptoir nous ont indiqué qu’ils avaient reçu un courrier de la Sécurité sociale les informant que notre pharmacie participait à l’expérimentation. Mais la plupart n’avaient pas pris la peine de télécharger l’application. »

Rapide et hygiénique

Sur le plan technique, tout fonctionne, assure la pharmacienne. « Le seul souci, c’est que nos lecteurs sont fixés sur les ordinateurs et hors de portée des patients. Pour scanner le QR code, ils doivent donc nous donner leur smartphone, ce qui n’est pas très pratique », reconnaît-elle. Ses douchettes, qui sont conçues pour lire les Datamatrix des médicaments, ont aussi parfois du mal à scanner les QR codes qui sont beaucoup plus gros. Une fois ce problème réglé, la titulaire envisage de placer les douchettes sur l’épaisseur des comptoirs afin que les patients puissent y avoir accès facilement.

Quand tous ces petits réglages auront été opérés, Marina Bideau se lancera dans la promotion de ce nouveau service au comptoir. « Pour l’équipe, le dispositif se révèle très rapide, et en plus nous n’avons plus besoin de manipuler la carte Vitale des patients. En temps de pandémie, c’est appréciable, explique-t-elle. Pour les patients, c’est aussi intéressant car s’il leur arrive d’oublier leur carte, ils ont toujours leur smartphone sur eux ! Autre avantage : l’appli carte Vitale pourra être utilisée par les ayants droit à partir de 16 ans sur leur smartphone. Cela simplifiera la vie des couples séparés avec enfants ».

BIO Marina Bideau

1998 Diplômée de la faculté de Lyon (Rhône)

2002 Primo-installation à Saint-Symphorien-d’Ozon (Rhône)

2020 Membre du bureau de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) de l’Ozon

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