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Auteur(s) : François Pouzaud
Isabelle Guignard, titulaire à Rochefort (Charente-Maritime) d’une pharmacie de quartier (3 salariés dont 1 adjoint). Groupement : P&P ; syndicat : FSPF.
Depuis que le coronavirus circule davantage en Charente, alors que jusqu’ici la population était relativement épargnée par la pandémie, il y a des demandes, représentant environ 20 % de toutes celles relatives aux masques de protection. Ces demandes sont survenues en début d’année, coïncidant avec l’arrivée du variant britannique. Elles émanent de personnes anxieuses qui n’ont pas l’habitude de sortir beaucoup et qui doivent se rendre à l’hôpital, à une consultation médicale en ville ou dans un autre lieu à haut risque de contamination. Ce ne sont pas forcément des personnes âgées, toutes les tranches d’âges nous en demandent. Maintenant, les ventes se stabilisent car le prix (aux alentours de 1 € le masque FFP2) rebute un peu les clients.
Henri Voillot, titulaire dans le centre-ville de Rouen (Seine-Maritime) emploie 7 salariés. Groupement : Les Pharmaciens Associés ; non syndiqué.
La demande a augmenté depuis que nous avons le droit d’en revendre, à partir du début de l’année. Elle représente environ 30 % de la demande totale. Dans le centre-ville de Rouen, les clients sont relativement aisés et très friands de masques FFP2 made in France. Le coût importe peu pour cette partie de la clientèle, essentiellement des plus de 50 ans qui se sentent davantage en sécurité avec le port d’un masque FFP2 plus filtrant qu’un modèle chirurgical. Lequel leur donne l’impression d’avoir une feuille de papier sur le visage. Avant cela, elle venait régulièrement à la pharmacie se renseigner sur la disponibilité de ces masques. Aujourd’hui, nous proposons deux offres : l’une à 1 € pour des masques provenant de l’étranger, l’autre à 2 € pour les masques fabriqués en France.
Guillaume Lafarge, titulaire à Chauvigny (Vienne) d’une pharmacie de bourg (7 salariés dont 1 adjoint). Groupement : Optipharm ; syndicat : FSPF.
La Vienne n’est pas trop impactée par la crise sanitaire. Les habitants sont très raisonnables et respectueux des mesures de restriction et des gestes barrières. J’ai noté un frémissement des demandes il y a trois semaines, au moment des effets d’annonce entretenus par les médias sur le niveau d’efficacité relatif de certains masques et les catégories de masques pouvant être vendus au grand public. On pensait que les ventes allaient grimper, mais la demande de masques FFP2 dans ma pharmacie n’a été qu’un feu de paille. Aujourd’hui, je n’en écoule qu’une dizaine par semaine. Je trouve inquiétant que les gens réagissent de manière épidermique et prennent les informations données à la télé comme parole d’évangile. Ils préfèrent écouter la rumeur plutôt que d’attendre qu’il y ait un fondement à des affirmations.
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