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TEMPS FORTS
PATCHWORK
Auteur(s) : Magali Clausener*, Anne-Hélène Collin**, Yolande Gauthier***, François Pouzaud****, Matthieu Vandendriessche*****
La Haute Autorité de santé (HAS) s’est montrée favorable à l’administration du troisième vaccin anti-Covid-19 autorisé en Europe - celui d’AstraZeneca - par les pharmaciens déjà formés à la vaccination et ayant déclaré cette activité (dans le cadre de la grippe notamment), aussi bien à l’officine que dans les centres de vaccination ou les équipes mobiles. Dans son avis rendu public le 2 février, la HAS va même plus loin : « Les pharmaciens pourront prescrire », mais pas pour tous les patients : ceux avec comorbidités et certaines situations particulières (femmes enceintes, patients ayant déjà contracté le Covid) devront consulter leur médecin.
Faute de données chez les plus de 65 ans et dans l’attente d’études complémentaires, le vaccin AstraZeneca, à vecteur viral, est préconisé pour l’instant chez les adultes âgés de moins de 65 ans, soit un public plus restreint que les vaccins à ARN messager Moderna et Pfizer/BioNTech. Dans un premier temps, la HAS recommande de prioriser les doses pour :
- les professionnels de santé et du médicosocial de moins de 65 ans quel que soit leur lieu d’exercice, y compris en ville ;
- les personnes de 50 à 64 ans, en commençant par celles qui ont des comorbidités.
Le schéma vaccinal repose sur deux doses (IM) espacées, selon les recommandations de la HAS, de 9 à 12 semaines.
Le gouvernement semble vouloir suivre cet avis. Dans l’émission C à vous sur France 5, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, déclarait le 1er février : « Les pharmaciens vont pouvoir vacciner, évidemment, parce qu’on a besoin d’eux, parce qu’on a un maillage d’officines sur notre territoire qui est extrêmement dense. »
Reste au gouvernement à mettre en place les outils législatifs, aux représentants de la profession à négocier une rémunération. Et pour les officinaux à recevoir les doses. Un détail…
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