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Conseil
Non, les protections intimes externes (serviettes, protège-slips et culottes absorbantes) n’ont jamais été impliquées dans le syndrome de choc toxique (SCT) menstruel. Seules les protections internes, tampon ou coupe menstruelle, sont concernées. Le développement d’un SCT est associé aux trois conditions suivantes : une colonisation vaginale par une souche de Staphylococcus aureus productrice de toxine TSST-1, le passage d’une quantité suffisante de TSST-1 à travers l’épithélium vaginal pour entraîner la maladie et l’absence ou l’insuffisance d’anticorps anti-TSST-1. Le risque de développer un SCT augmente avec la durée de port des protections internes. Celles qui présentent une capacité d’absorption plus importante que nécessaire majorent mécaniquement ce risque, en augmentant de manière excessive la durée de port.
Source : « Sécurité des produits de protection intime », avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), décembre 2019.
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