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Auteur(s) : François Pouzaud
Jean-Marc Leder, titulaire à Paris, emploie 3 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Les Pharmaciens associés ; non syndiqué.
J’ai référencé des tests antigéniques juste pour pouvoir en délivrer aux médecins et aux infirmiers et infirmières qui m’en demanderont. Mais je ne pratiquerai pas de tests, n’effectuerai pas ce travail chronophage pour des questions d’organisation et de rentabilité. Après les effets d’annonce de l’Etat sur la réalisation de ces tests en officine, des pharmaciens ont foncé tête baissée et mis le doigt dans l’engrenage. Pour ma part, ce sont les impératifs de chef d’entreprise qui priment. Je n’ai pas envie d’affecter une personne à cette mission et de travailler à perte. Si les pouvoirs publics nous donnaient les moyens, je le ferais volontiers, mais ce n’est pas le cas. La pharmacie est une entreprise privée, pas un service de l’Administration.
Jean-Philippe Roure, titulaire dans le centre-ville de La Seyne-sur-Mer (Var), emploie 6 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Pharmactiv ; syndicat : FSPF.
J’ai 220 vaccins contre la grippe en liste d’attente. En pleine campagne vaccinale, je ne veux pas prendre le risque de faire se croiser des personnes âgées venues pour la vaccination avec des personnes susceptibles d’être contaminées par le coronavirus. Un adjoint vient de me quitter, j’en attends un autre pour début décembre. Autour de mon officine, les cabinets d’infirmières ont monté des barnums pour pratiquer des tests et répondre aux demandes. J’ai aussi d’autres préoccupations : je me bats actuellement contre un transfert. Je viens de l’industrie, ma mission première est la dispensation du médicament et l’observance des traitements. Enfin, les directives ne sont pas claires, elles vont dans un sens puis dans l’autre, sans cohérence. A force de monter des usines à gaz, on finit par se couler soi-même. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de ne pas réaliser de tests antigéniques.
Matthieu Hueber, titulaire en centre-ville de Chambéry (Savoie), emploie 5 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Pharm-UPP ; syndicat : USPO.
J’attends depuis trois semaines de recevoir de mes deux fournisseurs (Roche et Biogaran) les tests pour me lancer. Sinon, tout est prêt : je me suis formé en e-learning et en présentiel au geste technique du prélèvement nasopharyngé, je dispose d’un local spécifique, situé dans la cour intérieure de la pharmacie, et j’envisage de faire ces tests seul, à mon rythme. La région Auvergne-Rhône-Alpes a acheté 4 millions de tests à destination de la population, il est donc possible que ma pharmacie soit sollicitée, mais que les demandes s’estompent ensuite quand ces tests seront réalisés par la région. Même si ce n’est que pour un temps, il ne faut pas passer à côté des tests du Covid-19.
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