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Auteur(s) : François Pouzaud
Pascal Aunai, titulaire d’une pharmacie de centre commercial (10 salariés dont 2 adjoints) à Ploërmel (Morbihan). Groupement : Plus Pharmacie ; non syndiqué.
Je ne vois rien d’anormal à ce que les professionnels de santé de ville, pharmaciens d’officine compris, supportent le coût des masques de protection qu’ils utilisent dans le cadre professionnel. Ce débat autour du « tout gratuit » est typiquement franco-français ; dans notre pays, on a toujours été habitué en matière de santé à ce que l’Etat prenne tout en charge. L’achat de masques pour le titulaire et son équipe est une charge de l’entreprise, comme l’est une maintenance informatique, et ce n’est pas cela qui coûtera le plus cher, d’autant que j’ai beaucoup de stocks de masques qui ne se vendent pas.
Eric Housieaux, titulaire d’une officine rurale (2 salariés dont 1 adjoint) à Saint-Sauveur (Somme). Groupement : OPA Pharm Plus ; non syndiqué ; fonction au CNOP.
Les professionnels de santé libéraux de ville sont exposés au même risque sanitaire que les professionnels de santé hospitaliers pour qui les masques sont gratuits. Je ne trouve pas normal dans ces conditions que l’Etat prenne en charge le coût des masques, des gants, des surblouses, des charlottes, etc. à l’hôpital et pas pour le secteur ambulatoire. L’achat de masques va représenter un coût non négligeable pour les professionnels de santé libéraux, notamment pour les pharmaciens d’officine qui doivent protéger également leurs salariés. Par ailleurs, je ne suis pas convaincu que la vente de masques aux médecins, aux infirmiers et autres puisse amortir cette charge de l’officine si c’est pour les vendre à prix coûtant comme en grande surface.
Philippe Bourgade, titulaire en milieu rural (8 salariés dont 1 adjoint) à Sancoins (Cher). Groupement : Objectif Pharma ; syndicat : FSPF.
J’entends les objections et les comparaisons de certains professionnels de santé libéraux au regard du fait que c’est gratuit à l’hôpital et qu’il faut payer en ville. Cependant, il faut que chacun assume son statut libéral et prenne conscience qu’un libéral ne peut pas tout demander à l’Etat. En pharmacie, nous achetons bien nos blouses, pour nous-mêmes et nos collaborateurs, cela ne me choque pas qu’il en soit de même pour les masques. Les prix à l’achat devraient encore baisser, je suis inondé d’e-mails pour acheter des masques à des prix très attractifs. Je pense que nos collègues médecins, infirmiers, chirurgiens-dentistes, kinésithérapeutes, etc. trouveront à acheter moins cher ailleurs qu’en pharmacie.
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