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Auteur(s) : François Pouzaud
Guy Barral, titulaire à Brignais (Rhône) d’une pharmacie en centreville (5 salariés dont 1 adjoint). Groupements : Paraph et EvoluPharm ; syndicat : FSPF
Je suis allé me faire dépister gratuitement en laboratoire d’analyses et de biologie médicale, sans prescription et en présentant ma carte de professionnel de santé (CPS), dès l’annonce officielle du ministère de la Santé. Début avril, j’ai accueilli dans ma pharmacie un étudiant qui a été contaminé par le Covid-19. Je voulais donc savoir si j’étais porteur asymptomatique. Depuis, j’ai reçu deux nouveaux messages sur une messagerie électronique commune aux médecins et aux pharmaciens invitant à faire ce test. Le dernier courrier laisse entendre que le test virologique par RT-PCR peut également être réalisé gratuitement pour les salariés de l’officine exposés au virus. Je le proposerai donc à mon équipe, même si on est bien rodés aux mesures barrières. Je reste toutefois quelque peu sceptique quant aux résultats de ces tests et à leur interprétation.
Laurent Dautria, titulaire à Lyon (Rhône) d’une pharmacie de quartier (9 salariés dont 3 adjoints). Groupement : Aprium ; syndicat : USPO
J’ai déjà pris l’initiative en avril de me faire dépister et de tester également les salariés de mon officine qui se sont tous portés volontaires pour cet examen. Vu notre métier et notre forte exposition au risque, c’est bien de pouvoir se faire tester périodiquement. J’envisage donc de refaire ce test pour moi-même et mon équipe à l’automne en profitant de cette nouvelle procédure, au moins une voire plusieurs fois dans l’année si c’est autorisé. Je peux comprendre que certains confrères refusent de faire le test par peur qu’il soit positif car, dans ce cas, il faudrait isoler le salarié contaminé et mettre le reste du personnel ayant été en contact avec lui en quatorzaine, ce qui peut conduire à fermer l’officine.
Pierre Mollet, titulaire à Montpellier (Hérault) d’une pharmacie de quartier (6 salariés dont 2 adjoints). Groupement : APIS ; syndicat : FSPF
Pour l’instant, c’est non ! Je n’ai aucune raison d’aller me faire tester alors que nous mettons en œuvre toutes les mesures barrières dans l’officine pour nous protéger, protéger la clientèle et éviter de nous contaminer les uns les autres : port du masque, utilisation de gel hydroalcoolique, désinfection permanente du matériel, etc. Ça ne sert à rien de surcharger inutilement les services de dépistage qui ont déjà fort à faire. En revanche, au moindre soupçon de contamination, de contact avec des personnes infestées, au moindre symptôme visible, il est évident que j’irai me faire dépister. Cela vaudra également pour les salariés de mon entreprise.
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