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Auteur(s) : François Pouzaud
Odile Finez, installée dans un centre commercial à Orléans (Loiret), emploie 25 salariés dont 3 adjoints. Groupement : Pharmavie ; syndicat : FSPF.
On s’est montré trop gentil avec l’Etat, on a scrupuleusement écouté et appliqué ce qu’il nous a dit de faire et de ne pas faire. Du coup, je n’ai pas anticipé les commandes de masques grand public et été en mesure d’en vendre dès que cela a été autorisé. Je suis contente de pouvoir en vendre mais je suis aussi en colère contre les grandes et moyennes surfaces (GMS) et leurs pratiques commerciales. On s’est fait berner, elles vendent des masques chirurgicaux alors que je pensais que les pharmaciens ne pouvaient pas en acheter pour en vendre à leurs clients. J’ai commandé un millier de masques grand public, mais ils arrivent aux compte-gouttes, une fois 250 puis 200, alors que j’en vends 250 en une journée.
Carine Verrelle, titulaire d’une officine de quartier à Clisson (Loire-Atlantique), emploie 7 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Unipharm44 ; syndicat : FSPF.
Je suis satisfaite de pouvoir enfin vendre des masques en tissu à mes clients. Je suis pour que toute la population soit correctement dotée en masques de protection, et ne suis pas opposée à ce que les grandes surfaces et les petits commerces puissent en vendre également, à condition qu’ils respectent les normes de qualité exigées. J’ai appris que le magasin de grande distribution proche de ma pharmacie cherchait à rétrocéder aux entreprises les masques chirurgicaux qu’il a achetés. On peut s’interroger sur la qualité de certains de ces masques vendus en grande distribution, surtout quand ils sont étiquetés comme des masques FFP2 alors qu’en vérité, ce sont des masques chirurgicaux.
Annie Wala-Candon, titulaire d’une officine située en milieu rural à Roncey (Manche), emploie 2 salariés. Groupement : Giropharm.
Je suis gênée de vendre des masques non sanitaires dans les conditions qui ont été définies mais, surtout, très mécontente de la présentation du sujet par l’Etat. Depuis le début, la distribution des masques en officine a été mal gérée. A présent, je me retrouve avec des stocks assez importants de masques des dotations d’Etat, alors que nous n’avons aucun masque pédiatrique à donner au moment où des enfants reprennent le chemin de l’école. Je ne comprends pas que les écoles n’en fournissent pas à leurs élèves. Les grandes surfaces annoncent maintenant qu’elles ont des masques grand public et chirurgicaux et incitent fortement la population à se déplacer pour venir en chercher alors qu’il est important que les gens continuent à limiter leurs déplacements.
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