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A VOTÉ
Auteur(s) : François Pouzaud
Olivier Prioux, Faux-la-Montagne (Creuse), 3 salariés dont 1 adjoint à temps partiel. Groupement : Optipharm
Comme il me restait un bidon de 25 litres d’alcool à 90°, j’ai pu préparer une quinzaine de litres de soluté hydroalcoolique mais cette activité de préparation va s’arrêter car je n’ai plus d’alcool. Il est réquisitionné par les hôpitaux. J’ai appris par Cooper la fin des ruptures en flaconnage, mais comme il manque toujours la matière première, ça ne résout pas notre problème. La commercialisation de gels hydroalcooliques devrait revenir également. Elle serait assurée par deux ou trois laboratoires, un de ces gels serait, a priori, de fabrication anglaise. Pour l’instant, je vends mes derniers flacons, en limitant les quantités à 250 ml par jour et par personne. Je rappelle à mes clients que, quand il y a un point d’eau à proximité, il est tout aussi efficace de se laver les mains au savon.
Frédéric Devineau, cotitulaire à Nantes (Loire-Atlantique) en centre commercial (15 salariés dont 2 adjoints). Syndicat : FSPF
Quand j’ai de l’alcool, je fabrique mes solutions selon la formule de l’OMS. Pour l’instant, j’ai pu encore en faire 3 à 4 litres et je limite volontairement les quantités à la vente, à raison de 100 ml par personne. Tout va dépendre des arrivages d’alcool. Avec le confinement, les demandes diminuent car je ne délivre plus qu’aux clients résidant autour de la pharmacie. Mon activité a chuté de 50 %. Je suis toutefois scandalisé par la pénurie de gels hydroalcooliques que nous subissons. Le buraliste d’à côté, situé dans la galerie marchande, regorge de flacons.
Hélène Faivre, Grabels (Hérault), titulaire en zone péri-urbaine, 12 salariés dont 5 adjoints. Syndicat : FSPF ; groupement : APM 34
J’aimerais bien en fabriquer mais l’alcool que j’ai commandé est bloqué à la douane. C’est bien dommage car j’ai toutes les autres matières premières en stock. Et la demande ne faiblit pas. J’ai une bonne centaine de demandes par jour, entre celles au comptoir et les appels téléphoniques pour ce motif. Comme alternative, on propose Mercryl solution moussante mais, aujourd’hui, je n’en ai plus en stock. J’attends avec impatience le retour sur le marché des gels des fabricants. Tout ce que l’on peut faire avec les clients, c’est leur rappeler les gestes « barrière », les déstresser, les rassurer…
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Sur une base de 424 réponses
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