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Auteur(s) : François Pouzaud
Sylvie de Graeve, titulaire d’une pharmacie de quartier (10 salariés dont 3 adjoints) à Muret (Haute-Garonne). Syndicat : FSPF ; groupement : Giropharm
La commune de Muret compte plus d’une centaine d’infirmières, sans parler des médecins, des kinés… Et nous ne sommes que neuf pharmacies, soit 90 boîtes de 50 masques à distribuer. C’est une dotation plus que ric-rac, nous avons été obligés de « saupoudrer » ces quantités par trop insuffisantes auprès des professionnels de santé. A raison de deux à trois masques consommés par jour, un médecin ne peut pas aller très loin avec sa dotation. Les patients continuent de nous demander des masques comme si l’officine était une corne d’abondance. Depuis belle lurette, j’ai créé une petite réserve sur mon propre stock afin d’assurer, le cas échéant, la protection de mes collaborateurs
Pascal Lachaise, titulaire d’une pharmacie de quartier (7 salariés dont 2 adjoints) à Chenove (Côte-d’Or). Syndicat : USPO ; groupement : Giphar
Il y a 25 professionnels de santé autour de la pharmacie. Il existe aussi, à Chenove, deux structures SOS médecins qui drainent la population de Dijon. L’une d’elles est située à 50 mètres de chez moi. Elle compte douze médecins qui ont dû se partager une boîte de masques car ils se sont réveillés un peu tard pour récupérer leur dotation. Tout le stock était déjà parti et nous n’avons pas pu fournir la quantité qui leur revenait. Nous sommes six pharmacies sur la commune avec chacune son quota de professionnels de santé à approvisionner et son lot de complications pour en obtenir plus. Nous n’avons donc pas pu nous dépanner entre pharmaciens. Cette situation n’est pas gérable !
Sophie Astruc, titulaire d’une pharmacie rurale sans adjoint (5 salariés) à Saint-Georges-d’Orques (Hérault). Groupement : UPP
Cinquante masques chirurgicaux pour une infirmière qui visite 25 patients par jour. A cette cadence, une telle boîte équivaut à seulement deux à trois jours de travail. Deux infirmières m’ont rapporté qu’elles avaient été insultées par des patients à domicile parce qu’elles ne portaient pas de masque. Mais, comme mes autres confrères de la commune, les quantités livrées n’ont pas permis de répondre aux besoins des professionnels de santé qui nous entourent. Et pour ma part, je n’ai gardé aucun stock de masques pour l’officine puisque les pharmaciens n’y ont pas le droit. Quant aux patients, vu les demandes de masques, ils ne prennent même pas le temps de lire le grand panneau jaune placé à l’entrée les informant que nous n’en avons pas.
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