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Expertise
Nouvelle molécule
Auteur(s) : YOLANDE GAUTHIER
Braftovi, en association à Mektovi, est indiqué dans le mélanome non résécable ou métastatique chez l’adulte porteur d’une mutation BRAF V600.
L’encorafenib est une petite molécule inhibitrice hautement sélective des protéines kinases RAF impliquées dans la voie de signalisation MAPK (RAS-RAF-MEK-ERK). Il inhibe la prolifération cellulaire des mélanomes exprimant les mutations BRAF V600E, D et K. Son association au binimetinib, inhibiteur de MEK, se traduit par une activité antitumorale accrue et permet in vivo de prévenir l’émergence d’une résistance.
450 mg (6 gélules de Braftovi 75 mg) à prendre 1 fois par jour avec de l’eau, pendant ou en dehors des repas.
Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère, l’administration d’encorafenib se fera avec précaution à la dose réduite de 300 mg une fois par jour.
L’administration de Braftovi en monothérapie n’est pas recommandée. Si Mektovi est temporairement interrompu, la posologie de Braftovi doit être réduite à 300 mg 1 fois par jour.
Lorsque des toxicités liées au traitement apparaissent, Braftovi et Mektovi devront être simultanément réduits, interrompus ou définitivement arrêtés.
Braftovi n’est pas recommandé en cas d’insuffisance hépatique modérée ou sévère.
Braftovi n’est pas recommandé pendant la grossesse.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et pendant au moins 1 mois après la dernière dose. L’efficacité des contraceptifs hormonaux pouvant être réduite, utiliser une méthode alternative ou supplémentaire (par exemple, préservatif).
Interrompre soit l’allaitement soit le traitement au regard des bénéfices pour la mère et pour l’enfant.
Des nausées, des vomissements, une diarrhée, de la fatigue, un décollement de l’épithélium pigmentaire de la rétine, des douleurs abdominales, des arthralgies, des myalgies et une augmentation du taux de créatine phosphokinase plasmatique (CPK) sont très souvent observés. Des sensations vertigineuses, des céphalées, une neuropathie périphérique, des troubles visuels, une sécheresse cutanée, un rash, un prurit et une alopécie sont également très fréquents.
Eviter l’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A (ritonavir, clarithromycine, jus de pamplemousse, etc.) et prudence avec les inhibiteurs modérés du CYP3A (amiodarone, érythromycine, diltiazem, etc.) : risque d’exposition accrue à l’encorafenib.
Risque de perte d’efficacité de l’encorafenib avec les inducteurs modérés ou puissants du CYP3A (carbamazépine, rifampicine, phénytoïne, millepertuis, etc.).
Prudence en cas d’association à des substrats du CYP3A4 (contraceptifs hormonaux, etc.), de l’UGT1A1 (atorvastatine, dolutégravir, etc.), des transporteurs rénaux OAT1, OAT3, OCT2 (furosémide, pénicilline, etc.), des transporteurs hépatiques OATP1B1, OATP1B3, OCT1 (atorvastatine, etc.), de la BCRP (méthotrexate, rosuvastatine, etc.) ou de la P-glycoprotéine (posaconazole, etc.) : risque d’exposition accrue à ces substances.
Confirmation de la présence de la mutation BRAF V600 par un test validé avant traitement.
Avant l’initiation du traitement, évaluation de la fraction d’éjection ventriculaire gauche par échocardiographie ou scintigraphie myocardique, à répéter 1 mois après le début du traitement puis tous les 3 mois.
Evaluation des symptômes d’apparition ou d’aggravation de troubles de la vision (baisse de la vision centrale, vision trouble, perte de la vue) à chaque consultation.
Avant et pendant le traitement, correction des anomalies électrolytiques sériques (notamment magnésium et potassium) et contrôle des facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QT.
Electrocardiogramme avant le début du traitement, 1 mois après puis tous les 3 mois environ.
Examen clinique dermatologique avant le début du traitement, tous les 2 mois pendant et jusqu’à 6 mois après l’arrêt pour détecter toute lésion cutanée suspecte.
Examen clinique de la tête et du cou, scanner thoraco-abdominal, examen de la région anale et pelvienne (pour les femmes) et NFS complète avant le début du traitement, pendant et en fin de traitement.
Contrôle des paramètres biologiques hépatiques avant le début du traitement, au moins 1 fois par mois pendant les 6 premiers mois, puis si nécessaire.
Risque hémorragique accru chez les patients traités par anticoagulant/antiplaquettaire.
A une température ne dépassant pas 30 °C.
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LES MÉLANOMES
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