Cahiers Formation du Moniteur
Iatrogénie
Auteur(s) :
ACTUALISÉ PAR ANNE-HÉLÈNE COLLIN, PHARMACIENNE. CAHIER COORDONNÉ PAR ALEXANDRA BLANC, PHARMACIENNE. NOUS REMERCIONS POUR LEUR PARTICIPATION LE DrPATRICIA BOLTZ, MÉDECIN, ET ELISABETE GOMES, PHARMACIENNE, DU CENTRE ANTIPOISON ET DE TOXICOVIGILANCE DE NANCY, AINSI QUE DANIELLE ROUX, PHARMACIENNE, RÉDACTRICE EN CHEF DE LA PHYTOTHÉRAPIE EUROPÉENNE, POUR SON AIMABLE RELECTURE.
SOYONS PRÉCIS !
ANALYSE DU CAS
Une huile essentielle est définie par le nom commun, la dénomination botanique latine (genre, espèce et, s’ils existent, sous-espèce, variété, hybride) et l’organe producteur de la plante dont elle est issue, ainsi que sa composition chimique (chémotype).CONDUITE À TENIR
Le pharmacien explique à Séraphine que l’HE de thym à thymol est à éviter chez l’enfant. Il l’incite à être très vigilante au genre, à l’espèce et à la composition chimique des HE qu’elle utilise.L’IMPORTANCE DU CHÉMOTYPE : EXEMPLE DU THYM
L’importance du chémotype : exemple du thymCHUTE DE TENSION
ANALYSE DU CAS
L’HE d’ylang-ylang (Cananga odorata) est composée d’esters qui lui confèrent des propriétés sédatives, antidépressives et relaxantes. Elle est conseillée dans les troubles du sommeil ou de l’humeur pour calmer les angoisses et lutter contre le stress principalement.CONDUITE À TENIR
Avec l’accord de la patiente, la pharmacienne signale au médecin la prise d’HE d’ylang-ylang et ses propriétés hypotensives. Le médecin préconise l’arrêt de l’HE et demande à Arlette de faire mesurer sa tension artérielle quotidiennement à la pharmacie en attendant le rendez-vous médical prévu dans 5 jours.MAUVAIS CHOIX
ANALYSE DU CAS
Si l’orange douce et le pin sont effectivement des HE à diffuser, ce n’est pas le cas pour la cannelle de Ceylan.ATTITUDE À ADOPTER
La préparatrice explique à Pénélope que la diffusion d’HE d’écorce de cannelle peut provoquer une légère irritation des voies respiratoires. Mieux vaut utiliser d’autres HE compatibles avec ce mode d’utilisation : l’eucalyptus radié, par exemple, pour assainir l’atmosphère, la lavande vraie, ou encore l’ylang-ylang, pour apaiser.AU COMPTE-GOUTTES
ANALYSE DU CAS
L’HE d’eucalyptus globuleux (Eucalyptus globulus) est expectorante, mucolytique et antiseptique. Elle contient plus de 70 % de 1,8-cinéole ou eucalyptol (oxyde terpénique), et des carvones (cétones), responsables d’effets indésirables lorsqu’elle est mal employée. A fortes doses, elle est épileptogène.CONDUITE À TENIR
Questionné sur la dose d’HE utilisée, Eudes avoue avoir pris 10 gouttes en une fois pour être sûr que le traitement soit efficace.PAS DANS LES YEUX !
ANALYSE DU CAS
L’administration par voie oculaire d’une HE pure ou diluée est strictement interdite. Un contact avec l’œil peut engendrer une irritation locale pouvant atteindre la cornée et altérer la vision.CONDUITE À TENIR
La pharmacienne calme Bianca et lui recommande de rincer immédiatement son œil avec de l’eau pendant un quart d’heure. En pratique, Bianca doit faire couler sur son œil un mince filet d’eau tiède en écartant bien les paupières et en insistant dans les culs-de-sac lacrymaux (en évitant de faire couler l’eau dans l’autre œil).BAIN EXPRESS
ANALYSE DU CAS
Les HE ne sont pas miscibles à l’eau. Elles forment un surnageant qui, en contact avec la peau, peut provoquer une irritation.CONDUITE À TENIR
La pharmacienne conseille à Soizic d’appliquer de l’huile d’amande douce ou macérat de calendula sur ses rougeurs.LIMITER LES RISQUES D’IRRITATION
Limiter les risques d’irritationIL ÉTAIT UN FOIE
ANALYSE DU CAS
L’HE d’origan compact ou origan à inflorescences compactes (Origanum compactum) est une HE riche en carvacrol et en thymol, des phénols anti-infectieux et stimulants généraux. Elle est généralement utilisée dans les pathologies infectieuses en traitement ponctuel, à faible dose (1 goutte 3 fois par jour). Il est possible de proposer des doses d’attaque plus fortes : 300 mg/jour (soit environ 6 à 10 gouttes/jour), pouvant aller jusqu’à 600-1 000 mg/jour sur avis médical. Ces doses sont réservées à des traitements de courte durée, de 5-6 jours.CONDUITE À TENIR
Le pharmacien explique à Lucien C. que la prise d’HE d’origan compact sur une longue période pourrait léser son foie. Il lui recommande d’arrêter les prises. Par précaution, il l’incite à aller consulter son médecin pour un contrôle hépatique.PROTECTION HÉPATIQUE
Protection hépatiqueSOLEIL ENNEMI
ANALYSE DU CAS
Si l’HE de citron est une essence qui favorise la microcirculation et améliore l’effet peau d’orange, elle est cependant phototoxique.CONDUITE À TENIR
La pharmacienne déconseille à Barbara l’application d’HE de citron en période d’exposition solaire en lui expliquant les risques de phototoxicité.LE PRIX DE LA RÉUSSITE
ANALYSE DU CAS
L’HE de laurier noble (Laurus nobilis) contient des lactones sesquiterpéniques, molécules pouvant être responsables d’allergie malgré leur présence en faible quantité.CONDUITE À TENIR
Marie-Jo est désolée de ne pas avoir rappelé la nécessité d’un test de tolérance.TOUX VA MAL
ANALYSE DU CAS
Les suppositoires Coquelusédal Enfant sont composés notamment d’HE de niaouli (Melaleuca quinquenervia), aux propriétés anti-infectieuses, utilisée dans les affections bronchiques.CONDUITE À TENIR
Le pharmacien alerte le père de Charlie sur le fait que les suppositoires de Coquelusédal ne doivent pas être utilisés chez sa fille.NAUSÉES DU MATIN, CHAGRIN
ANALYSE DU CAS
De façon générale, les HE doivent être évitées au cours de la grossesse.CONDUITE À TENIR
La pharmacienne explique à Victoire qu’elle ne doit pas utiliser d’HE de menthe poivrée pendant sa grossesse car elle est dangereuse pour son bébé.A BOUT DE SOUFFLE
ANALYSE DU CAS
La diffusion atmosphérique d’une part, l’utilisation de l’HE d’eucalyptus globuleux d’autre part, peuvent provoquer une crise chez le patient asthmatique.
CONDUITE À TENIR
Le pharmacien dépanne Melchior d’un flacon de Ventoline, mais celui-ci doit rapidement consulter son médecin pour évaluer son état.A CAUSE DES HORMONES
ANALYSE DU CAS
L’HE de cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens) est constituée de cédrol, un sesquiterpénol aux propriétés décongestionnantes veineuses et lymphatiques. Cette huile essentielle est surtout conseillée dans les troubles circulatoires (jambes lourdes, varices...). Elle est aussi utilisée dans les affections de l’arbre respiratoire, les congestions prostatiques et pelviennes, ou comme rééquilibrant nerveux.CONDUITE À TENIR
Le pharmacien explique à sa patiente que l’HE de cyprès toujours vert lui est contre-indiquée en raison de son antécédent de cancer du sein hormonodépendant.ÇA VA SAIGNER !
ANALYSE DU CAS
L’HE de gaulthérie couchée (Gaultheria procumbens) est un puissant anti-inflammatoire et antalgique, et possède une action révulsive (qui provoque un afflux de sang). Elle est un antirhumatismal de référence.CONDUITE À TENIR
La préparatrice explique à Mme K. que le produit qu’elle a choisi lui est contre-indiqué.A DÉCALER
ANALYSE DU CAS
L’HE de menthe poivrée peut gêner l’absorption des médicaments homéopathiques pris par voie orale.CONDUITE À TENIR
Le pharmacien recommande d’attendre 30 minutes entre l’administration des médicaments homéopathiques et celle de l’HE de menthe poivrée, en commençant par l’homéopathie.HE DE MENTHE POIVRÉE ET MÉDICAMENTS
HE de menthe poivrée et médicamentsBON USAGE DES HE
QUALITÉ DES HE LA MATIÈRE PREMIÈRE
La certification botanique et biochimique de la plante utilisée doit être précisée systématiquement pour éviter les confusions entre espèces proches de composition chimique différente : nom commun de la plante aromatique et dénomination botanique latine (genre et espèce, et, s’ils existent, sous-espèce, variété, hybride), organe producteur, chémotype, origine géographique de la plante.L’HUILE ESSENTIELLE
Pour assurer une bonne qualité, l’HE doit être :TOXICITÉ DES HE R ÉACTIONS ALLERGIQUES
Les lactones sesquiterpéniques (ex. : laurier noble) ou les aldéhydes aromatiques (ex. : cannelle), surtout lorsqu’ils sont utilisés par voie externe, peuvent être responsables de réactions allergiques.DERMOCAUSTICITÉ ET IRRITATION CUTANÉE
Les HE riches en phénols et en aldéhydes aromatiques, et dans une moindre mesure les aldéhydes terpéniques, sont caustiques pour la peau et les muqueuses, responsables d’une sensation de brûlure intense et immédiate.PHOTOTOXICITÉ
Les essences d’agrumes et HE d’angélique ou de khella, appliquées par voie cutanée, présentent un risque de phototoxicité. Le risque reste toutefois théorique lors de l’administration par voie orale. Lors de l’utilisation de ces HE, il est recommandé d’éviter toute exposition solaire.HÉPATOTOXICITÉ
Les HE à phénols peuvent entraîner une toxicité hépatique lorsqu’elles sont utilisées au long cours et à doses élevées. Dans ce cas, il convient d’associer systématiquement un protecteur hépatique (chardon-Marie,…).LES RÈGLES DE CONSERVATION
Les règles de conservationNEUROTOXICITÉ
Les HE à cétones (camphre, thuyone, menthone...) sont neurotoxiques. Pour cette raison, certaines d’entre elles sont réservées au monopole pharmaceutique. L’utilisation d’HE à anéthole (fenouil...) est soumise à prescription médicale.NÉPHROTOXICITÉ
La prise orale sur une longue période d’HE riches en monoterpènes peut avoir des répercussions sur le rein et détériorer les néphrons. Ces HE sont à proscrire chez les insuffisants rénaux et à utiliser avec prudence chez les sujets à risque (personnes âgées…).
ACTIVITÉ HORMONALE
Certaines HE ont une action sur le système endocrinien :RISQUES CARCINOGÈNES
Certaines HE ont montré un risque réel carcinogène sur des modèles animaux et ne sont pas utilisées en aromathérapie (ex. : sassafras). La cancérogénicité d’autres HE, notamment à méthylchavicol (ex. : basilique exotique), a été évoquée mais non démontrée à ce jour. Leur emploi doit rester ponctuel. Elles doivent être proscrites chez l’enfant et les patients cancéreux ou ayant un antécédent de cancer.MODALITÉS D’ADMINISTRATION DURÉE DE TRAITEMENT
L’utilisation ponctuelle est à privilégier. Lors de pathologies aiguës, le traitement se limite à 5 jours, parfois 10 jours.MODE D’UTILISATION
Les HE doivent être utilisées diluées dans un excipient approprié (voir page 5 ). Lipophiles, les HE sont totalement solubles dans l’alcool à 90° et les huiles végétales, partiellement solubles dans les teintures mères et les macérats glycérinés, insolubles dans l’eau.LE POIDS DES GOUTTES
Le poids des gouttesPRÉVENIR L’IATROGÉNIE
QUEL EST LE PROFIL DU PATIENT ?
Quel est le profil du patient ?FEMME ENCEINTE : PAS D’HE, SAUF AVIS MÉDICAL.
Femme enceinte :pas d’HE, sauf avis médical.ENFANT : AVANT 6 ANS, SE LIMITER AUX HE LES PLUS DOUCES (LAVANDE VRAIE, RAVINTSARA…) ET À LA VOIE CUTANÉE. UN AVIS MÉDICAL EST RECOMMANDÉ AVANT 3 ANS.
Enfant :avant 6 ans, se limiter aux HE les plus douces (lavande vraie, ravintsara…) et à la voie cutanée. Un avis médical est recommandé avant 3 ans.PATIENT ASTHMATIQUE : DIFFUSION ATMOSPHÉRIQUE ET INHALATION CONTRE-INDIQUÉES. EVITER L’UTILISATION D’HE RICHES EN 1,8-CINÉOLE (EUCALYPTOL).
Patient asthmatique :diffusion atmosphérique et inhalation contre-indiquées. Eviter l’utilisation d’HE riches en 1,8-cinéole (eucalyptol).INSUFFISANT RÉNAL, PERSONNE ÂGÉE   : ÉVITER LES HE DE GENÉVRIER, NÉPHROTOXIQUES.
Insuffisant rénal, personne âgée :éviter les HE de genévrier, néphrotoxiques.INSUFFISANTS HÉPATIQUES : ÉVITER LES HE DE THYM À THYMOL, DE SARRIETTE DES MONTAGNES, D’ORIGAN COMPACT, DE GIROFLE… RICHES EN PHÉNOLS.
Insuffisants hépatiques :éviter les HE de thym à thymol, de sarriette des montagnes, d’origan compact, de girofle… riches en phénols.PATIENTS ATTEINTS D’UN CANCER : – CANCERS HORMONODÉPENDANTS : HE DE SAUGE SCLARÉE OU DE CYPRÈS TOUJOURS VERT CONTRE-INDIQUÉES ; L’UTILISATION DE NIAOULI EST DISCUTÉE ; – TOUS LES CANCERS : ÉVITER L’HE DE BASILIQUE EXOTIQUE OU D’ESTRAGON.
Patients atteints d’un cancer : – cancers hormonodépendants : HE de sauge sclarée ou de cyprès toujours vert contre-indiquées ; l’utilisation de niaouli est discutée ; – tous les cancers : éviter l’HE de basilique exotique ou d’estragon.PATIENT ÉPILEPTIQUES, ANTÉCÉDENTS DE CONVULSIONS : LES TERPÈNES SONT CONTRE-INDIQUÉS. EVITER LES HE À CÉTONES OU À ANÉTHOLE.
Patient épileptiques, antécédents de convulsions :les terpènes sont contre-indiqués. Eviter les HE à cétones ou à anéthole.LE PATIENT PREND-IL D’AUTRES MÉDICAMENTS ?
Le patient prend-il d’autres médicaments ?ANTICOAGULANTS : LES HE DE GAULTHÉRIE COUCHÉE, D’HÉLICHRYSE ITALIENNE AINSI QUE LES ESSENCES DE CITRUS SO NT CONTRE-INDIQUÉES.
Anticoagulants :les HE de gaulthérie couchée, d’hélichryse italienne ainsi que les essences de Citrus sont contre-indiquées.LE PATIENT CONNAÎT-IL LES MODALITÉS DE PRISE ?
Le patient connaît-il les modalités de prise ?VOIE CUTANÉE : TOUJOURS DILUER LES HE DANS UN EXCIPIENT LIPOPHILE, DE 1 % À 50 %.
Voie cutanée :toujours diluer les HE dans un excipient lipophile, de 1 % à 50 %.VOIE ORALE ET SUBLINGUALE : COMPTER 6 GOUTTES PAR JOUR (HE SEULE OU MÉLANGE D’HE) EN FRACTIONNANT LES PRISES, À DILUER DANS UN VÉHICULE APPROPRIÉ.
Voie orale et sublinguale :compter 6 gouttes par jour (HE seule ou mélange d’HE) en fractionnant les prises, à diluer dans un véhicule approprié.DIFFUSION : QUELQUES GOUTTES D’HE NON IRRITANTES POUR LA MUQUEUSE RESPIRATOIRE, À DIFFUSER PENDANT 10 À 15 MIN.
Diffusion :quelques gouttes d’HE non irritantes pour la muqueuse respiratoire, à diffuser pendant 10 à 15 min.COMMENT PRÉVENIR LES EFFETS INDÉSIRABLES ?
Comment prévenir les effets indésirables ?COMMENT GÉRER LES EFFETS INDÉSIRABLES ?
Comment gérer les effets indésirables ?INTOXICATION PAR INGESTION ACCIDENTELLE OU SURDOSAGE : SE RINCER PLUSIEURS FOIS LA BOUCHE, PRENDRE UNE COLLATION ET APPELER LE CENTRE ANTIPOISON. CONTACTER LE SAMU EN CAS DE TROUBLES RESPIRATOIRES, DIGESTIFS OU NERVEUX SÉVÈRES.
Intoxication par ingestion accidentelle ou surdosage :se rincer plusieurs fois la bouche, prendre une collation et appeler le centre antipoison. Contacter le SAMU en cas de troubles respiratoires, digestifs ou nerveux sévères.IRRITATION CUTANÉE : PASSER LA ZONE IRRITÉE SOUS L’EAU PENDANT 15 MINUTES. APPLIQUER UNE HUILE VÉGÉTALE OU UNE CRÈME APAISANTE.
Irritation cutanée : passer la zone irritée sous l’eau pendant 15 minutes. Appliquer une huile végétale ou une crème apaisante.INHALATION D’HE IRRITANTE : SORTIR DE LA PIÈCE. EN CAS DE DIFFICULTÉS RESPIRATOIRES, DE CRISE D’ASTHME, COMPOSER LE 15 (SAMU).
Inhalation d’HE irritante :sortir de la pièce. En cas de difficultés respiratoires, de crise d’asthme, composer le 15 (SAMU).CONTACT OCULAIRE : RINCER IMMÉDIATEMENT L’ŒIL À L’EAU TIÈDE PENDANT UN QUART D’HEURE. SI DES SYMPTÔMES D’IRRITATION PERSISTENT 2 HEURES APRÈS LE RINÇAGE, ORIENTER VERS UN OPHTALMOLOGU E.
Contact oculaire :rincer immédiatement l’œil à l’eau tiède pendant un quart d’heure. Si des symptômes d’irritation persistent 2 heures après le rinçage, orienter vers un ophtalmologue.LE PATIENT CONNAÎT-IL LES LIMITES DE L’AROMATHÉRAPIE ?
Le patient connaît-il les limites de l’aromathérapie ?Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
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