Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Temps Forts
Focus
Auteur(s) : OLRAT , FRANÇOIS POUZAUD , OLRAT , FRANÇOIS POUZAUD
Il restera l’amendement le plus emblématique. Les députés l’ont adopté. Sur la dispensation de certains médicaments à prescription médicale obligatoire (PMO) par le pharmacien d’officine, âprement combattu par les médecins, les syndicats savourent leur victoire. « Le bon sens et l’intérêt général ont prévalu auprès des parlementaires car il était indispensable pour les patients d’augmenter les capacités de réponses et de prise en charge en premier recours sur un certain nombre de pathologies courantes », se félicite Philippe Gaertner, qui a été président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) jusqu’au 26 mars. « Avec la signature sur l’accord vaccinal, c’est une belle satisfaction personnelle juste avant mon départ de la présidence de la FSPF. » Satisfait, Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) l’est évidemment. Tout en restant remonté contre les médecins. « Les derniers arguments qu’ils ont avancés dans leur discours contre la dispensation protocolisée montrent qu’ils sont contre la coordination des soins », assène-t-il. L’amendement autorisant le renouvellement des traitements chroniques et l’adaptation des posologies par le pharmacien correspondant est également d’importance, car « il stabilise le cadre et donne de la visibilité au dispositif », commente Philippe Gaertner, du fait de sa sortie du champ de l’expérimentation. Concernant les deux derniers amendements adoptés, contrairement à la substitution pharmaceutique facilitée en cas de rupture de stock de médicaments, la dispensation de certains vaccins à prescription médicale obligatoire (PMO) par le pharmacien d’officine prête également le flanc à la critique des médecins. Pourtant, cette « autorisation » est nécessaire dans la perspective de la généralisation de la vaccination antigrippale en officine. Elle permettra notamment d’administrer des vaccins qui se retrouveraient sous deux statuts différents.
Les syndicats pharmaceutiques ont déjà repris leur bâton de pèlerin afin d’entériner auprès des sénateurs le vote définitif de ces quatre premiers amendements. Et pour finir le travail pédagogique entamé sur un amendement, toujours en discussion, qui permettrait d’accélérer l’entrée en vigueur de la convention pharmaceutique et de ses avenants. Le plus gros effort de persuasion sera, sans conteste, un amendement purement et simplement recalé par les députés. Il concerne le nombre d’adjoints en fonction du chiffre d’affaires et permet d’exclure du calcul la part du médicament cher à marge 0 %.
En parallèle du Sénat, des échanges sont prévus avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur ces deux derniers amendements.
DES DÉPUTÉS TRÈS « E-DÉPUTÉS »
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !