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Edito
Auteur(s) :
PAR LAURENT LEFORT, RÉDACTEUR EN CHEF
C’est bon d’entendre à nouveau la voix de ceux qui osent crier leur engagement en faveur de la vaccination. Ainsi en est-il de « l’appel des 50 », lancé le 20 mars par des académies, sociétés savantes, collèges, syndicats médicaux, associations et personnalités du monde médical pour demander une vaccination universelle contre le papillomavirus, gratuite et remboursée, sans distinction de sexe ou de risque. HPV au décompte macabre. Chaque année en France, il est à l’origine de 6 300 cancers, dont 2 900 du col de l’utérus, 30 000 lésions précancéreuses et 100 000 diagnostics de verrues génitales, dont la moitié touche des hommes . Alors que la vaccination anti-HPV est déjà recommandée et remboursée pour 3 populations, les signataires déplorent que cette politique de prévention peine à atteindre ses objectifs. En effet, la couverture vaccinale chez les jeunes filles avoisine les 20 %, loin de l’objectif de 60 % fixé par le Plan cancer. Et les 50 veulent aller vite, bien plus vite que la Haute Autorité de santé qui parle pourtant d’un début de travail sur la vaccination HPV chez les garçons courant 2019. Ils soulignent d’ailleurs que 20 pays développés ont déjà adopté une stratégie de vaccination universelle. Le collectif ne fait rien d’autre que tendre une perche aux pouvoirs publics, à la communauté médicale, à la société civile, aux associations de patients et aux médias pour éliminer, en France, les cancers liés aux HPV. Et c’est bien cet appel, cette mobilisation qu’ici même nous souhaitons relayer.
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