Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Expertise
Ouverture
Auteur(s) : YOLANDE GAUTHIER
Apeine six mois après l’alerte sur le risque de méningiome lié à l’utilisation prolongée d’acétate de cyprotérone (Androcur et génériques), l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonce que l’acétate de chlormadinone (Luteran et génériques) et l’acétate de nomégestrol (Lutényl et génériques) pourraient faire courir le même risque. « Les données de pharmacovigilance actuelles mettent en évidence des cas de méningiomes associés à l’utilisation à des doses thérapeutiques » de ces deux progestatifs, a-t-elle indiqué dans un point d’information daté du 7 février 2019. Les cas déclarés ne permettent toutefois pas de conclure, pour l’instant, que le risque de méningiome est plus élevé chez les femmes prenant Luteran, Lutényl ou leurs génériques, par rapport à la population générale. Les épidémiologistes d’Epi-Phare (structure d’expertise publique en pharmaco-épidémiologie des produits de santé et de sécurité sanitaire nouvellement créée par l’ANSM et la Caisse nationale de l’assurance maladie) vont analyser les données pour déterminer s’il existe un surrisque de méningiome lié à l’utilisation de ces médicaments. Une enquête de pharmacovigilance est également en cours.
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !